John McLane fait partie des héros indestructibles. Ceux qui ont sûrement dû torturer des chatons ou lancer la carrière de Céline Dion dans une vie antérieure pour se prendre un aussi violent retour de karma. A toute chose malheur est bon puisque notre John "Die Hard" McLane et son quotidien mouvementé ont permis d'élaborer un guide de survie dont l'efficacité n'est plus à démontrer. Y'a des terroristes/hackers/braqueurs/autres qui font moins les malins, tout de suite.
- Ne jamais enlever ses chaussures
Dès que l'on sort du périmètre sécurisé de la maison, il faut garder ses chaussures. Parce que vous allez passer votre journée à courir, botter des culs, sauter, parcourir des immeubles en flammes et moult activités sportives. Ensuite parce que ça vous prendrait des heures pour retirer les millions de bouts de verre enfoncés dans vos voûtes plantaires. Et pendant que vous laissez l'Amérique en plan pour vous extraire des bouts de verre des arpions à la pince à épiler, vous laissez le champ libre à tous ces malfrats et c'est indigne de vous. - Ne pas trop s'attarder sur l'hygiène
A quoi bon vous laver alors que vous serez couvert-e de sang, de sueur et de poussière dès que vous aurez posé un pied hors de chez vous? Il sera bien temps de se récurer la couenne quand New-York sera en sécurité. Et ça, c'est plus important que le jour de lessive. Un marcel, c'est tout à fait suffisant dès que l'on a une mitrailleuse pour aller avec. - La joie de vivre, c'est pour les faibles
Passer Noël en famille, sans enlèvements, et s'amuser comme des fous, ça a l'air cool sur le papier, mais en fait c'est horrible. Si si. Allez plutôt botter des culs, car la seule compagnie valable à Noël, c'est un Sig Sauer. Ou tout autre méchant qui rigole avec un rire qui fait de l'écho. - Prendre le temps de bien vérifier que le méchant est bien mort
Le gars sur qui vous venez de tirer n'est peut-être pas tout à fait mort. N'hésitez pas à vérifier, même au moyen d'un bâton ou n'importe quoi d'autre. Et tabassez-le avec, on n'est jamais trop prudent. - Ne pas s'inquiéter à propos de ses propres blessures
On vient de vous tirer dans l'épaule, bon ça arrive. N'ayez crainte, cela n'entravera en rien vos capacités à courir, sauter, botter des culs. D'ailleurs, vous allez finir par oublier complètement que l'on vous a tiré dessus, le bottage de culs étant une activité très prenante. - Aimer les challenges, même les plus grands (voire les plus cons)
Bien sûr que vous pouvez mener tout-e seul-e une guerre contre une armée de terroristes. Vous avez des chaussures? Une armurerie dans votre poche arrière de futal? Un marcel blanc et ce guide de survie? Vous devriez être de retour pour le déjeuner. - Savoir bien identifier l'ennemi, c'est marqué sur sa gueule
Quelqu'un avec un accent d’Europe de l'Est? Tirez-lui dans le cou immédiatement. Il y a 54% de chances que ce soit un Méchant, c'est scientifiquement prouvé. - Mener la guerre du Poil (sauf sur le visage)
L'épilation est un mal nécessaire. En effet, il est beaucoup plus facile de glisser à travers une grille d'aération ou de se coller un Glock dans le dos quand on a un corps tout lisse et dépourvu de pilosité malvenue. - Améliorer sa communication pour mieux comprendre l'ennemi
Les terroristes ont un langage un peu alambiqué, comme dans les relations épuisantes et le fameux "c'est pas ce que t'as dit, c'est la façon dont tu l'as dit!". S'ils disent qu'ils veulent libérer des prisonniers politiques, cela signifie qu'ils vont faire exploser un truc. S'ils menacent de raser la moitié de NY, cela veut dire qu'ils cherchent de la thune. Améliorez vos compétences méta-linguistiques afin de mieux saisir les nuances para-langagières. Puis tirez-leur dessus. - Savoir rester courtois et faire preuve de civilité
Ca n'a (presque) jamais tué personne de papoter avec son ennemi avant de lui mettre sa raclée. Surtout qu'il n'hésitera parfois pas à révéler ses plans secrets avant de crever. Un peu de politesse ne fait donc pas de mal. Un chargeur de Desert Eagle entre les deux yeux, en revanche...
Inspiré par: ListAfterList