Les équipes de foot africaines ne manquent pas d’imagination pour se trouver des blases super stylés (ou pas, c’est selon). Si certaines font moyennement preuve d’originalité en utilisant des figures emblématiques pour qualifier leurs équipes (genre les Pharaons pour l’Égypte, pas ouf original entre nous), on vous a dégoté les surnoms les plus drôles, les plus surprenants d’autres équipes. A côté » Bleus » ça pèse pas lourd.
Les Dodo (à l'île Maurice)
Bon le Dodo, on sait tous ce que c’est, cet oiseau trop mignon que les Européens ont allègrement exterminé au XVIIe siècle en découvrant l’île Maurice (et qui le fait rentrer au panthéon des espèces disparues à cause de l’Homme). Cet oiseau était décrit comme lent, ne fuyant pas les humains (pas très vif comme volaille) et au gabarit presque cubique. Bref c’était le bon copain un peu con-con et malheureusement il a disparu en partie pour ces raisons…
On ne comprend pas trop pourquoi une équipe de foot censée incarner la force a choisi ce surnom de fragile. Certes, cet oiseau est un symbole de l’île, mais bon.
Les Lycaons (en Guinée Bissau)
Là encore, on ne comprend pas trop le choix de cet animal cocasse pour ce surnom. Tout d’abord, 90% des gens ne savent pas ce que c’est le lycaon (faites pas les oufs, vous non plus vous ne saviez pas). Ensuite quand on regarde pour savoir ce que c’est on voit que le truc est pas totalement un chien et pas totalement une hyène.
Donc on en fait on sait pas trop ce que c’est mais on sait que c’est pas vraiment stylé quoi.
L'Éclair national (en Guinée équatoriale)
OK l’idée partait bien : l’éclair c’est rapide et ça fait peur (non, y’a que moi ?).
Mais « éclair national », franchement ça sonne surtout catastrophe naturelle.
Les Grues (en Ouganda)
Quand on pense à une grue on se voit plus avec Gérard chef de chantier qu’avec une équipe de foot digne de ce nom.
Certes on parle de l’animal et pas de l’engin, mais encore une fois il s’agit d’un animal très loin d’être effrayant ou impressionnant, même si je veux bien reconnaitre que c’est un bel oiseau (et c’est aussi parce que la grue est sur le drapeau de l’Ouganda).
Les Chevaliers de la Méditerranée (en Lybie)
Vous comprenez bien pourquoi ce surnom ne passe pas trop. Quand on chercher un surnom il faut en faire assez pour impressionner, mais pas trop non plus pour rester crédible.
Là, on est clairement dans le trop. « Les chevaliers de la Méditerranée » c’est clairement too much les gars on n’est pas dans les chevaliers du Zodiaque non plus.
Les Boulets de Cuivre (en Zambie)
Là je suis perplexe. Ce surnom est à la fois stylé mais aussi un peu bizarre. « Boulets de cuivre », c’est la traduction de « Chipolopolos » un surnom qui a été donné à l’équipe du fait de la présence dans le sous-sol zambien de cuivre. Bon ok, pourquoi pas. C’est mieux que « nappes phréatiques » à la rigueur.
Les Guêpes (au Rwanda)
Les guêpes c’est chiant, ça pique, et ça tourne autour de ta bouffe en été, personne n’aime les guêpes et souvent on veut surtout les buter (c’est mal, ne faites pas ça). Une fois de plus, le surnom est censé inspiré des sentiments chaleureux, et perso les guêpes ne m’inspire rien de positif.
Les Écureuils (du Bénin)
Vous êtes sérieux ? Il n’y a même pas vraiment d’écureuils au Bénin, c’est quoi votre délire ? Eh bien figurez-vous que ce surnom été donné dans les années 60 en raison de la petite taille du pays dont l’équipe de foot souhaitait « grimper vers le haut ».
A la dernière édition de la CAN, ils ont réussi à aller jusqu’en quart de finale, il serait donc temps de trouver un surnom qui claque un peu plus.
Les Cœlacanthes (aux Comores)
Qui ici sait ce que sont les Cœlacanthes ? Personne. Sauf moi. Parce que j’ai fait des recherches (rien de fou hein, j’ai tapé « Cœlacanthes » sur Google). Cet étrange animal est donc une sorte de poisson-requin éteint depuis 70 millions d’années. Et sur le plan physique c’était pas une bombe.
Azingo (au Gabon, et vous allez comprendre pourquoi)
Aujourd’hui le surnom de l’équipe du Gabon est « Les Panthères du Gabon » (assez cool), mais à l’origine leur surnom était Azingo. Bon y’a pas de mystère c’était en référence au plus grand lac du pays. Jusque là tout paraît normal, sauf que le mot « Azingo » signifie « malchance ». Pas étonnant qu’à la longue, la fédération gabonaise a décidé de changer le surnom.
On rigole on rigole mais quand on regarde les surnoms pourris des clubs français, y’a pas de quoi faire les fiers.