1 an et deux mois : c’est le temps qu’il reste avant la cérémonie d’ouverture des JO 2024. Oui, ça arrive vite ! Alors que les athlètes sont déjà en train d’échauffer leurs chevilles (c’est important), les JO, eux, font jaser bien des Français. Faut dire qu’ils trainent quand même leur lot de casseroles et de polémiques. Ça pue la mouise votre affaire.

Des logements du CROUS devraient être réquisitionnés

Qu’est-ce qui est le plus important entre : permettre à des étudiants qui n’ont pas les moyens de se financer un appartement d’avoir un toit au-dessus de leur tête ou loger le personnel des JO 2024 ? Visiblement, les priorités ne sont pas les mêmes partout, puisque 3 000 logements de résidence universitaire d’Ile-de-France pourraient être réquisitionnés pour les JO. J’aimerais vous dire que c’est une vanne, mais c’est malheureusement ce qu’a déclaré le ministère des Sports il y a quelques jours.

Bah alors, on exploite des travailleurs sans papiers ?

Depuis le printemps dernier, l’inspection du travail a révélé de nombreux cas de personnes travaillant sur les chantiers des JO de Paris, alors même qu’ils n’ont pas de papiers. Selon certains témoignages, on parle de journée à rallonge (20h de travail par jour, parfois), payée une misère. C’est un peu gênant de pratiquer l’esclavagisme moderne en utilisant la détresse de ces personnes, surtout quand on vante à tout va « l’exemplarité de Jeux olympiques ». Belle vitrine pour le pays, en effet.

L'écologie, oui, mais les économies d'abord

Le dossier de candidature de Paris aux JO 2024 affichait une bien belle promesse : celle de réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre lâchées lors des derniers Jeux de Londres en 2012. Quel choix cohérent que d’avoir fait produire une bonne partie des peluches mascottes des JO en Chine. Une logique sans égale. Et tout ça, ce n’est qu’un détail… En Seine-Saint-Denis, les collectifs s’inquiètent davantage pour l’accélération des projets de destruction, de pollution, d’expulsion et de spéculation. Nice.

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Il n'a pas souffert, promis

Il faut faire un emprunt à la banque pour pouvoir assister à une pauvre épreuve de triathlon

Alors que clairement, si c’est pour voir des gens courir, y’a juste à passer sa tête par le balcon un jour de marathon. Il faut vraiment pas quoi savoir faire de sa thune pour raquer des centaines d’euros pour ça. Si vous aviez prévu d’aller voir une finale d’athlétisme, prévoyez de vendre votre maison, vos parents et votre âme pour obtenir votre petit ticket. Forcément, ça ne donne pas de ouf envie de remplir les gradins.

#PasdeRetraitesPasdeJo

Sauf si vous vivez dans une grotte, sous-savez que la réforme des retraites promulguée par le gouvernement en avril 2023 a plutôt été mal accueillie par les Français. Les journées de manifestations s’enchainent, et les protestataires appellent à perturber le déroulement des JO, voire à les boycotter, pour faire pression. Une initiative soutenue et relayée par plusieurs organismes, dont la FSU.

Le "bénévolat" poussé au max de la radinerie

Accepter de travailler sans être payé, quand on choisit d’être bénévole, c’est normal, et très courant sur divers événements en France. C’est un peu la définition même du bénévolat. Par contre, offrir des heures de son temps et de son énergie, sans même être défrayé, logé, et sans avoir accès à la moindre épreuve, ça devient clairement une vaste blague. Comme le dit si bien ma mère « Soyez doux comme des agneaux, mais ne finissait pas en méchoui ». Une belle métaphore pour dire « trop bon, trop con ».

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Les systèmes de sécurité divisent

L’Assemblée nationale a approuvé un système de sécurité expérimental, basé sur l’utilisation de la vidéosurveillance algorithmique (VSA). En gros, on parle de caméra « intelligente », c’est-à-dire d’images qui seront analysées directement par de l’Intelligence artificielle, qui décidera ou non d’envoyer une alerte. Il ne s’agira pas d’analyse faciale, mais de reconnaissance de comportement. C’est ce point qui fait réagir. À partir de quand/quoi un comportement est-il considéré comme inquiétant (en excluant ceux qui sont obvious hein, comme les agressions ou mouvement de foule) ? De plus, certains dénoncent une procédure qui alimente les stéréotypes, qui est subjective et arbitraire.

Quid du conflit Russo-Ukrainien ?

Forcément, ça n’arrange pas beaucoup les choses. Là aussi, les tensions se cristallisent. D’une part, il y a les pays qui menacent de boycotter les JO si les athlètes russes participent (dont l’Ukraine, evidams), de l’autre il y a le CIO, seul à détenir le pouvoir de décision finale, qui cite la déclaration universelle des droits de l’Homme et le principe de non-discrimination en fonction de sa nationalité. Bref, pas la meilleure ambiance.

Ça va être l'enfer dans les transports

Pendant les JO, on attend à ce qu’environ dix millions de personnes voyagent dans Paris chaque jour : c’est deux fois plus qu’à l’accoutumée. Pour l’occasion, les organisateurs des Jeux avaient prévu de rallonger certaines lignes et d’en construire d’autres. Mais oupsie : les travaux ont pris du retard, et les délais de livraison sont bien incertains. Vous avez hâte de voyager le nez collé dans l’aisselle de votre voisin ou pas ?

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Il n'a pas souffert, promis

Même la mascotte et le logo sont un échec

On en a vu des mascottes de JO laides, mais là… Ça défie toute concurrence. Si on récapitule, les types se sont inspirés d’un clito pour le visage des JO, et de Tinder pour le logo ? Bien ouej. Au moins, ça aura inspiré les tweetos. Mieux vaut en rire, qu’en pleurer.

Et évidemment, on garde une pensée émue pour toutes les épreuves qui se sont faites tej comme des malpropres. Rendez la pelote basque.

Source : le 10 sport