Netflix ce n’est pas que de la diffusion : c’est aussi depuis quelques années pas mal de productions et de séries originales. Certaines sont déjà cultes (tout du moins bien installées) comme Stranger Things ou Orange is the New Black et d’autres sont en passe de le devenir. Ça part sur un petit bilan des meilleures séries originales Netflix pour vous donner plein d’idées de trucs à mater si vous n’avez pas déjà épuisé tout le catalogue.
Arcane
Actuellement la meilleure série Netflix de tous les temps. Dans un monde à la limite de l’industriel et du fantastique, deux sœurs deviennent rivales en représentant leur ville respectives : une cité souterraine crasseuse et une ville de la surface plus riche. Des enjeux politiques, des personnages attachants et des scènes d’action mouvementées, le tout avec une animation magnifique qui vaut clairement le coup d’œil. C’est pas moi qui le dis, c’est Timbo Lognèse, mon collègue préféré.
Dans leur regard
Cette minisérie s’inspire du fait divers de la joggeuse de Central Park qui a eu lieu en 1989 : dans la nuit du 19 avril, une joggeuse blanche est retrouvée violée dans le parc. Cinq jeunes, quatre afro-américains et un hispanique, qui se trouvaient sur les lieux, sont arrêtés et accusés du viol de la jeune femme. Cette série suit leurs deux procès, leur incarcération à cause d’aveux obtenus sous la contrainte, leur parcours carcéral et leur difficile réinsertion après l’annulation de leur condamnation. Tout simplement hyper poignant et actuel (la question du racisme, tout ça…).
Narcos
Ce qui a l’air d’un biopic est en fait une série haletante et passionnante qui nous plonge dans la lutte de la Colombie et des États-Unis contre le cartel de drogues de Medellin pour les deux premières saisons, mené par le narcotrafiquant Pablo Escobar, puis de Cali pour la saison 3. Entre histoires personnelles, enjeux politiques et magouilles policières, cette série entre faits réels bien documentés et fiction offre un bel aperçu de l’essor du marché de la cocaïne à l’époque. Ç’avait l’air moins sympa que le marché de Saint-Brieuc un samedi matin en tout cas.
BoJack Horseman
Un dessin animé qui suit la vie d’un acteur à tête de cheval, ancienne star d’un sitcom aujourd’hui disparu et qui tente de retrouver la gloire en écrivant une autobiographie. L’univers de cette comédie dramatique et satyrique est top, tout comme la réalisation, et on y retrouve des personnages très réalistes. C’est amusant et cruel à la fois, et c’est très bon. Comme un bon steak de cheval (je déconne).
Stranger Things
Voilà le synopsis de base : en 1983, à Hawkins, dans l’Indiana, un petit garçon du nom de Will Byers disparaît. Partis à sa recherche, ses amis font la rencontre d’une étrange petite fille avec le chiffre 11 tatoué sur le bras. Onze et ses pouvoirs psychiques deviennent alors la potentielle clé de tous les mystères et phénomènes surnaturels qui se produisent dans la ville à cause d’un laboratoire indirectement lié à la CIA. Le reste de la série, c’est que du bonheur, pas mal d’années 80 et beaucoup de fantastique mêlé à un chouia d’horreur. Et ce qui fait son charme, c’est que quand on croit avoir percé tous les mystères, on découvre qu’en fait, ce n’était que la pointe de l’iceberg !
House of Cards
Cette série suit, au départ, l’histoire du couple Frank et Claire Underwood. Lui est membre du parti démocrate américain, elle gère la direction et la coordination d’une ONG pour l’environnement. Évidemment, la série serait bien chiante si ça s’arrêtait là, mais en réalité, on suit pendant cinq saisons le parcours de ce couple hyper manipulateur et ambitieux pour arriver dans les hautes sphères politiques américaines. Je vous cache pas qu’il faut cependant accepter de voir Kevin Spacey, accusé de viols et d’agressions sexuels, à l’écran jusqu’à la saison 6 où l’histoire se concentre sur Claire Underwood (une saison pas ouf du tout, mais je vous promets que les autres valent le coup).
Dark
Cette série allemande vous fera perdre toute notion de rationalisme, mais vous fera aussi bien kiffer. En 2019, dans la ville de Winden, un policier du nom d’Ulrich Nielsen voit son fils Mikkel disparaître dans des circonstances étranges. 33 ans plus tôt, en 1986, c’était le frère de ce même policier qui avait disparu mystérieusement. Ces évènements semblent liés à une autre disparition survenue en 1953. Quatre familles de la ville, traumatisées par ces affaires, tentent de résoudre les mystères de la région et de comprendre ce qu’il s’est passé. Je vous préviens, il faut cependant parfois s’accrocher parce qu’on n’y comprend souvent vraiment rien au départ (mais c’est ça le plus kiffant).
The Crown
Cette série suit l’histoire de la Reine Elizabeth II d’Angleterre, de son mariage avec le prince Philipp jusqu’à aujourd’hui, les six saisons couvrant une à une chaque décennie de son règne. Entre problèmes personnels, intrigues politiques, romances et rivalités, on y voit ainsi l’évolution de notre Queen préférée. Paix à son âme, la pauvre ! Pour apprécier cette série à sa juste valeur, il faut cependant aimer les accents britanniques très prononcés et les séries où l’action et le suspense ne sont pas la principale recette de la production. Sinon, vous risquez de vous faire un poil chier.
Mindhunter
Cette série suit deux agents du FBI en quête de nouvelles techniques pour infiltrer l’esprit des criminels et comprendre comment anticiper leur folie. À travers les États-Unis et aidés d’une psychologue, ils rencontrent de nombreux tueurs en série pour tenter de capter leur personnalité et aider à la résolution de crimes. Ce qui est génial, c’est que tout se passe dans les 70, lorsque commencent le profilage criminel et la psychologie criminologique. Les interrogatoires font froid dans le dos, les enquêtes sont bien menées et les dialogues bien construits. Si vous voulez trembler, c’est ça qu’il vous faut !
Heartstopper
Cette série super douce devrait vous plaire si vous aimez les séries sans trop d’action qui racontent juste le quotidien d’adolescents. Très LGBTQ+ friendly, cette production nous plonge dans le quotidien de Charlie, un lycéen gay qui tombe amoureux d’un joueur de rugby, Nick. Le rapprochement entre les deux garçons va amener ce dernier à s’interroger sur sa propre orientation sexuelle. On y suit en parallèle les autres histoires d’amour de la bande de Charlie et c’est aussi mims que chouette à regarder. Même si la saison 2 était un chouia répétitive après la génialissime saison 1, il faut l’avouer.
Daredevil
Matt Murdock, un jeune avocat de New-York se transforme en superhéros la nuit grâce à ses sens décuplés depuis qu’il est devenu aveugle dans son enfance. Si la série a été annulée après 3 saisons, ça fait quand même une chouette production de l’univers Marvel à regarder, avec une origin story bien maitrisée, des personnages complexes, mais attachants, une intrigue noire qui tient en haleine et une adaptation très fidèle aux comics et au personnage du démon de Hell’s Kitchen.
Ozark
Marty, un conseiller financier à Chicago qui blanchissait de l’argent pour un dealer, se voit contraint de déménager aux Monts Ozarks après avoir été trahi par son partenaire. Pour se racheter, il doit blanchir une nouvelle somme beaucoup plus importante, mais se retrouve en concurrence avec un dealer local dont il envahit le territoire. Marty doit donc se débrouiller pour accomplir sa mission au plus vite sans se faire remarquer par un agent du FBI qui le suit de près. Cette série haletante, qui rappelle un peu Breaking Bad, est hyper bien ficelée et a un climax certes lent, mais qui remue.
Le Jeu de la Dame
Cette minisérie raconte l’histoire d’Elisabeth Harmon (jouée par Anyna Taylor-Joy que le monde a découvert à la sortie de la série), une orpheline prodige des échecs qui tente de devenir la meilleure joueuse du monde. Mais plus sa carrière avance et plus la jeune femme doit faire face à ses problèmes émotionnels et sa dépendance à l’alcool et aux drogues. C’est prenant et ça se regarde super vite, alors go ! En plus on y retrouve Thomas Brodie-Sangster en joueur d’échec concurrent, qui n’était autre que le petit Sam dans Love Actually ! Et ça, ça fait plaisir !
Chasseurs de Trolls
Cette série animée s’inscrit dans un triptyque avec deux autres séries : Le trio venu d’ailleurs et Mages et sorciers. Chasseurs de Trolls raconte l’histoire de Jimmy, un jeune garçon qui devient chasseur de trolls un beau jour en découvrant une amulette. En plus de sa vie normale, il doit désormais assurer la protection des trolls du marché des trolls en les défendant contre les méchants trolls. Même si cette série est adaptée aux enfants, il n’y a aucun doute que les grands aussi super-likent. Et puis un peu d’animation, ça change de ce qu’on a l’habitude de voir !
After Life
L’histoire d’un homme qui vient de perdre sa femme d’un cancer et qui doit réapprendre à vivre sans elle, sauf que cet homme est particulièrement cynique, mais drôle, et qu’il a tendance à dire les choses comme il le pense. La vraie force de la série est évidemment Ricky Gervais qui arrive à toujours être marrant, mais également touchant dans ce registre. Une série qui peut vous faire chialer autant que rigoler dans la même scène, c’est pas tous les jours qu’on voit ça.
Love, Death & Robots
Cette série d’animation assez trashouille met en scène plein de créatures étranges à travers plein de petits courts-métrages. Vous y trouverez à la fois des araignées extraterrestres, des monstres poubelles et évidemment, des robots et des cyborgs. Les épisodes sont assez inégaux vu qu’il y a, à chaque fois, une nouvelle histoire, mais certains sont vraiment iconiques et méritent à eux seuls qu’on matent la série dans son entièreté.
One Piece
Une bonne adaptation, surtout d’une série de manga aussi appréciée, c’est rare. Et pourtant, ce pari a réussi. La série One Piece de Netflix suit donc les aventures du pirate au chapeau de paille à travers sa quête du « one piece ». Et si vous aviez encore des doutes, sachez que le créateur originel du manga, Eiichiro Oda, est producteur exécutif de cette série. Et en plus, One Piece est truffé de détails cachés que vous n’aviez pas remarqués et rien que pour le challenge de tous les trouver, vous devez mater.
Unbelievable
Une série plus que nécessaire actuellement puisqu’on y aborde l’histoire de Marie, une jeune femme violée qui, suite à des pressions de la police et de ses proches, a dû se rétracter et en subit les conséquences au quotidien. Trois ans après l’affaire, deux détectives vont rouvrir le dossier alors qu’elles enquêtent sur une série d’autres viols de jeunes femmes ayant eu lieu dans des appartements d’étudiantes. Sachez que cette série true crime est basée sur des faits réels donc si vous avez envie de tout casser en la matant, c’est totalement normal.
Maid
Cette minisérie raconte tout simplement le quotidien d’une mère célibataire qui devient femme de ménage pour subvenir aux besoins de son enfant après avoir fui une relation violente. C’est bien écrit, émouvant comme il faut et surtout, c’est tiré d’une histoire vraie relatée par Stephanie Land dans ses mémoires. Vous vous dites sûrement que cette série est bien plombante et pas ouf parce qu’on s’en fout un peu de suivre quelqu’un dans son travail de tous les jours. Mais Margaret Quailey est tellement forte dans ce rôle qu’elle réussit à vraiment dépeindre la domination et la dépendance que subissent les femmes isolées. Trop forte !
Sex Education
Cette série est une de mes pref, alors vous avez intérêt à la mater ! On y suit l’histoire d’Otis, un jeune lycéen encore puceau qui n’arrive pas à se masturber et qui doit vivre avec les remarques oppressantes de sa mère, sexologue, qui veut absolument l’aider. Un jour, Otis conseille le mec le plus craint du lycée sur ses problèmes d’érection. Maeve, une élève rebelle, assiste à la scène et le convainc de monter un cabinet de sexologie clandestin dans l’enceinte du lycée. Au fil des saisons, on suit leur évolution, leurs histoires d’amour, leurs problèmes de cul et c’est aussi mignon qu’important. À mater absolument pour faire la peau aux tabous autour de la sexualité.
Kingdom
Une histoire de zombies, mais dans la Corée en pleine période d’invasion japonaise. On y suit l’histoire d’un prince qui doit faire face aux ennemis envahisseurs, mais surtout à des hordes de revenants bien énervés qui courent partout. Et autant vous dire que côté originalité, c’est pas mal du tout vu que des zombies contre des soldats qui se battent avec une épée, c’est plutôt rare en pleine période Walking Dead.
Cyberpunk : Edgerunners
Dans l’univers du jeu de plateau (et du jeu vidéo qui a suivi), cette série d’animation suit plusieurs personnages qui rêvent de devenir des légendes de la ville futuriste Night City. Leur vie bascule quand l’un d’entre eux trouve un équipement surpuissant à s’implanter dans le corps et commence à accepter des contrats pour se faire un nom. Et en plus la fin vous fera chialer. Rien que pour ça, vous devriez mater.
Sense8
Sense8 c’est la série qui suit 8 personnages mystérieusement connectés par une même vision. Répartis dans le monde, ils vont devoir s’adapter à être liés par ce nouveau don et tenter de comprendre ce qui a pu se passer. Tout en faisant attention, bien sûr, à ne pas se faire attraper par des organisations malveillantes qui cherchent à les tuer ou à se servir d’eux comme cobayes. Cette série mêle thriller, drame et comédie de manière parfois un peu niaise, mais avec une telle virtuosité qu’on lui a bien vite pardonné. Et pour vous dire à quel point c’est bien, sachez que les fans ont tellement montré un attachement à la série que Netflix a accepté de produire un ultime épisode de 2h après avoir annoncé la fin de la série au bout de la 2e saison.
Atypical
Vous venez de trouver la meilleure série réconfort à regarder sous votre plaid avec un chocolat chaud. On y suit le quotidien de Sam, lycéen autiste, de sa sœur Casey et de leurs parents, à travers les difficultés qu’ils rencontrent, tant personnelles qu’avec le passage de Sam à l’âge adulte qui veut découvrir l’amour et la sexualité. Et si vous voulez mon avis, c’est vraiment la meilleure série feel-good de tous les temps donc si vous ne l’avez pas encore matée, grouillez-vous avant que je vous attrape par le col !
The Haunting of Hill House
Si vous aimez les films d’horreur et les thrillers, vous allez plus que kiffer l’anthologie The Haunting of Hill House. 26 ans après, une fratrie revient dans la maison où elle a grandi jusqu’à la mort de sa mère dans des circonstances floues, après des évènements très étranges. Rassemblés de force à cause d’une tragédie, les frères et sœurs doivent affronter ensemble leurs propres démons et les fantômes qui hantent encore leur passé. L’ambiance est oppressante comme il faut et les acteurs sont très doués, adultes comme enfants. Juste un conseil : faites gaffe aux gens à côtés de vous quand vous sursautez.
Godless
Une série pour mes bad bitches sûres qui commence comme suit : Franck Griffin, criminel de l’Ouest américain, traque son ancien partenaire mais désormais ennemi Roy Goode jusque dans la ville de La Belle, où ce dernier se cache. Griffin y découvre alors une ville bâtie et dirigée par des femmes qui vont tout faire pour se protéger de Griffin et de ses complices. Cette série beaucoup trop sous-côtée, avec Michelle Dockery en actrice principale (Marie dans Downton Abbey) est une petite pépite. J’en ai encore le cœur qui palpite, go guuuurls !
La Casa de Papel
El Professor, un homme mystérieux et très intelligent, recrute huit criminels n’ayant plus rien à perdre pour les entraîner dans un braquage de la fabrique de la monnaie et du timbre à Madrid. Pour mettre leur plan à exécution, ils vont devoir imprimer en onze jours 2,4 milliards d’euros, en petites coupures de 50 €, tout en manipulant la police et sans faire de victimes parmi leurs otages. La suite, je la tairai pour ne rien vous gâcher de cette série qui a été un énorme succès, notamment à la sortie des deux premières saisons (à la 5,il est vrai qu’on commençait à trouver ça long).
Master of None
Cette série ne va pas vous faire sauter au plafond de peur ni vous faire des nœuds au cerveau à cause des rebondissements. Tout est simple et subtile, doux et sans prétention. On suit en effet le quotidien de Dev, un acteur de publicités trentenaire New-Yorkais à travers ses histoires d’amour et l’évolution de sa carrière. Un prétexte bien trouvé pour que cette série assez engagée puisse aborder de nombreuses thématiques comme l’immigration, le racisme, les relations homme-femme, la vieillesse, le cinéma… Bref, on n’a pas le temps de s’ennuyer ! Et si ça peut vous aider à vous lancer dedans, sachez que les deux cocréateurs de la série avaient déjà bossé ensemble sur Parks and Recreation.
Mercredi
Cette petite pépite, créée par Tim Burton himself, a cartonné à sa sortie. On y suit l’entrée de Mercredi Addams à la Nevermore Academy, une école pour enfants particuliers. Mais en parallèle de son arrivée, plusieurs meurtres se produisent dans la ville voisine de Jericho. Mercredi et ses nouveaux camarades vont, bien évidemment, tenter de les résoudre tout en perçant les mystères et les histoires de ce coin paumé. Je vous conseille vivement, tout comme les les films et séries avec Jenna Ortega qui n’est autre que la la nouvelle scream-queen de la décennie. Ça fait un peu teenage comme série, je vous l’accorde, mais l’humour noir tout au long des épisodes nous a plutôt bien convaincus.
The Glory
Un superbe thriller venu tout droit de Corée dans lequel on suit l’histoire d’une jeune institutrice. Celle-ci décide, par pur désir de vengeance, d’accepter un poste dans la même école que celle de l’enfant de son bourreau qui la harcelait, elle, il y a des années. Tout au long de la série, elle va évidemment chercher à faire payer tous ceux qui l’ont violentée lorsqu’elle était gamine. Et je peux vous dire que ça mérite le coup d’œil parce qu’elle dénonce un vrai problème de société avec quelques scènes bien choquante (attention les âmes sensibles).
Squid Game
Une série dramatique et d’horreur coréenne dont vous avez forcément entendu parler tellement elle a fait du bruit. Et pour cause : elle raconte l’histoire de 456 personnes en situation de précarité qui participent à une série de jeux pour tenter de remporter un énorme parquet d’argent. Mais ces jeux pour enfants ont un sacré plot twist : ils finissent toujours pas la mort d’un bon nombre de candidats. Si vous voulez avoir les chocottes, let’s go ! En plus, le rebondissement de la fin va vous laisser pantois, c’est moi qui vous le dis (foi de Gillou).
Orange Is the New Black
Cette série suit la nouvelle vie de Piper Chapman, incarcérée à la prison pour femmes de Litchfield pour avoir participé à un trafic de drogues. Elle va devoir cohabiter avec les autres détenues entre rixes, solidarité et caractères de merde (et c’est pas une mince affaire, c’est moi qui vous le dis). Il y a des personnages complètement barges, d’autres très touchants, il y a aussi des histoires d’amour mims et des moments où on se dit que nous, on aurait clairement pas fait long feu en prison. Et puis il y a le dernier épisode qui fait partie des fins de séries où on a le plus chialé. Vous aussi, vous serez en manque quand vous aurez terminé, vous verrez.
The Witcher
Mon père regarde ça, donc c’est forcément bien. The Witcher raconte l’histoire de Geralt de Riv, un sorceleur chargé de chasser les monstres mutants de sa contrée. Il doit aussi trouver sa place dans un monde où les humains font bien de la merde, alors que son propre destin est lié à la Princesse Ciri (rien à voir avec le mec d’Apple). Pour le reste, bah vous avez qu’à mater, je vais pas tout vous spoiler non plus.
Acharnés
Devant un magasin de bricolage, la vie d’Amy et Danny bascule lorsqu’ils manquent d’avoir un accident de voiture. Petit à petit, leur relation s’envenime au point où les deux ne cherchent qu’une seule chose, se venger de l’autre. Et leur obsession est telle que les deux ennemis finissent même par s’impliquer dans la vie de l’autre plus qu’ils ne devraient. C’est drôle et désespérant à la fois, car si ce synopsis de base peut faire sourire, la série est en fait une comédie dramatique avec pour thématique « roue libre ». Pour savoir pourquoi, vous n’avez plus qu’à mater (oui, c’était un piège).
Unorthodox
Cette série, adaptée d’un roman autobiographique, raconte l’histoire d’Esty, une jeune femme issue d’une famille juive ultraorthodoxe résidant à New-York qui s’enfuit à Berlin suite à son mariage forcé. Son mari, apprenant sa grossesse, s’envole lui aussi pour l’Allemagne dans le but de la retrouver. Comme c’est une mini-série, tout va très vite, donc il faut suivre, mais c’est une plongée assez fascinante dans cette communauté juive pleine de traditions extrêmes.
Glow
Cette série faite par les mêmes créateurs qu’Orange is the new black nous plonge dans le monde du catch féminin des années 80 avec Ruth, une actrice au chômage, comme personnage principal. C’est drôles, hyper vif et coloré, et ça donne envie d’avoir une bande de copines comme ces catcheuses. On était un peu deg quand on a appris que la 4e saison était annulée à cause du Covid.
Mes Premières Fois
Si vous voulez rire, pleurer et supplier la vie de vous redonner encore quelques épisodes, alors il faut que vous regardiez Mes Premières Fois. On vous en parlait dans les séries qui ont l’air nulles mais qui sont super : cette série teen est loin d’être naze puisqu’à côté de l’histoire d’amour de Devi, qui hésite entre Paxton le beau-gosse et Ben l’intello, on y parle rejet, deuil, acculturation, peur de l’avenir, et de plein d’autres sujets qu’on a tous plus ou moins vécus à l’adolescence. Et en plus, il y a John McEnroe comme narrateur ! C’est ouiiiiii !
Bloodline
De l’extérieur, la famille des réputés Rayburn, propriétaires d’un hôtel sur une île paradisiaque, a l’air plutôt parfaite. Alors qu’en vrai, elle se déchire et est surtout pleine de de tabous et de non-dits… Évidemment, quand Dany, le seul enfant à part de la famille, revient sur l’île où il n’avait pas mis les pieds depuis de nombreuses années, de vieux secrets remontent à la surface et viennent petit à petit détruire l’union de la famille. Ahhhh, les histoires de mif, qui n’en a pas hein ??? Si ce n’est pas trop votre truc, sachez que dans la saison 2, la série bascule plutôt du côté du thriller policier. Y en a pour tous les goûts, voyez-vous !
Big Mouth
Un peu à la Sex Education en version animée (sauf que Big Mouth était là avant), cette série animée raconte l’adolescence de Nick Kroll et Andrew Goldberg, élèves de 5ème, qui avancent petit à petit vers l’âge adulte et la sexualité. C’est marrant, assez barré, y a pas de tabous, bref, on dit oui, oui, oui comme Julien Lepers quand il était dans Questions pour un champion.
Umbrella Academy
Cette série complètement barrée et donc assez drôle commence en 1989 lorsque 43 femmes accouchent d’enfants aux pouvoirs exceptionnels sans aucune explication, alors qu’elles n’étaient pas enceintes. Sept d’entre eux sont sauvés et adoptés par un inventeur milliardaire qui crée la Umbrella Academy pour les former à un jour sauver le monde. 17 ans plus tard, après que le petit groupe a été dissout et dispersé, les sept rescapés se retrouvent pour l’enterrement de l’inventeur et apprennent par la même occasion que la fin du monde aura lieu huit jours plus tard. Les effets visuels sont très réussis, Eliott Page est au top et la saison 3 comporte son lot de sacrés rebondissements. VAMOS !
Jessica Jones
Inspirée du personnage des comics Marvel, Jessica Jones est une ancienne héroïne qui, suite à un évènement traumatisant causé par l’Homme-Pourpre, doit renoncer à sa carrière héroïque. Avec le soutien de sa sœur adoptive, elle tente alors d’ouvrir un cabinet de détective privé et se concentre sur des affaires d’adultères. Mais une affaire particulière va faire remonter ses vieux démons. Accrochez-vous à vos baskets parce que le scénario est innovant, les histoires bien écrites et les rebondissements assez présents même si on est loin des grosses bagarres et des effets spéciaux typiques des Marvel habituels.
Altered Carbon
Un ancien soldat rebelle, seul survivant de son groupe ayant tenté de renverser le gouvernement mondial actuel de cette dystopie, est ramené à la vie 250 ans après que son cerveau ait été emprisonné dans de la glace. Son esprit est transféré dans un nouveau corps par un homme richissime répondant au nom de Laurens Bancroft qui lui demande, en échange de sa liberté totale, de résoudre le meutre sur Bancroft lui-même. Cette série policière futuriste pose des vraies questions grâce à ses super acteurs et à ses effets spéciaux vraiment réussis. Et en plus, elle ne fait que deux saisons puisqu’elle n’a pas été renouvlée pour une troisième, faute de spectateurs.
Les désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire
Cette série fantastique aux décors incroyables nous raconte l’histoire, adaptée des livres, des Orphelins Baudelaire, trois enfants qui ont perdu leurs parents dans un incendie. Guidés par le complètement nul Monsieur Poe, directeur de la banque qui détient leur fortune, Violette, Klaus et Prunille vont être trimballés de maisons en maisons. Ils vont tout faire pour échapper à leur oncle, le Comte Olaf, qui veut s’emparer de leur richesse en se débarrassant d’eux. C’est drôle et touchant, les univers sont vraiment magnifiques et Neil Patrick Harris joue le rôle du compte Olaf. Qu’est-ce que vous attendez ?
The OA
Lorsque Prairie Johnson réapparaît sept ans après s’être fait enlever, sa cécité qui la rendait aveugle a disparu et elle se fait maintenant appeler l’Ange Originel. Autour d’elle, ses proches comme la science et le FBI s’interrogent sur son retour et ses nouvelles capacités de vision. Beaucoup de superbes plans séquences, une mise en scène atypique, une intrigue poignante et une Brit Marling absolument fabuleuse dans le rôle principal : voilà ce qui devrait vous motiver à mater cette série dès les prochaines minutes.
Alice in Borderland
Adaptée du shonen manga de Haro Aso, cette série raconte l’histoire d’un jeune homme, Arisu, téléporté dans un Tokyo dystopique avec ses deux meilleurs potes. Dans cette nouvelle réalité, ils doivent survivre en jouant à des jeux violents voire mortels. Ils finissent par rencontrer Usagi (et non pas Unagi comme dans Friends), une escaladeuse avec qui ils vont tenter de percer les mystères de cette réalité parallèle. Après ça, vous ne verrez plus les jeux de cartes de la même façon.
Unbreakable Kimmy Schmidt
Après avoir passé 15 ans dans un bunker avec un gourou lui faisant croire que la fin du monde était proche, Kimmy Schmidt revient à New-York avec trois autres femmes. Elle décide de refaire sa vie, sans pour autant être sûre de savoir ce qu’elle veut en faire. Jouant avec les stéréotypes, cette série demande pas mal de second degré pour être appréciée mais c’est très drôle et ça met de bonne humeur donc c’est vali-validé.
Les Demoiselles du Téléphone
Une série féministe (on en a bien besoin) qui nous plonge dans l’Espagne des années 20/30, à la naissance du téléphone. Quatre femmes se lient d’amitié alors qu’elles se retrouvent à travailler ensemble comme standardistes pour une compagnie de téléphone de Madrid. Au fil des saisons, elles vont, grâce à la sororité, se battre pour leurs droits, mais aussi traverser des drames, des histoires d’amour, des vengeances horribles et plein d’autres rebondissements qui foutent les larmes aux yeux à la fin de la série. Y a même une saison qui se passe durant le franquisme, si vous en êtes en mal de vos cours d’espagnol LV2.
Lupin
Une série avec Omar Sy comme perso principal, c’est forcément bien ! Pour se venger de la mort de son père qui s’est suicidé 25 ans plus tôt après avoir été accusé d’un vol qu’il n’avait pas commis, Assane Diop monte un plan s’inspirant de son héros préféré, Arsène Lupin. Il prévoit donc de voler au Louvre un collier ayant appartenu à Marie-Antoinette, aujourd’hui propriété de la famille Pellegrini qui a accusé son père à tort. Grâce au personnage du gentleman cambrioleur, il va tout faire pour échapper à la police. Ce n’est pas vraiment réaliste, mais on a quand même envie de voir comment Assane va s’en sortir et parvenir à ses fins grâce à ses stratagèmes super intelligents et son iconique « Vous m’avez vu, mais vous ne m’avez pas regardé. »
13 Reasons Why
La série nous plonge dans le quotidien de Clay Jensen, un lycéen amoureux d’une de ses camarades, Hannah Baker, qui s’est récemment suicidée. Deux semaines après le drame, Clay retrouve une boîte contenant sept cassettes enregistrées par Hannah expliquant en treize points les raisons de son acte. L’écoute de ces cassettes va bouleverser le quotidien de Clay et lui faire découvrir le vrai visage de certains de ses camarades. Évidemment, je vous la déconseille si vous n’êtes pas au top de votre forme actuellement parce que c’est clairement très badant comme série, mais autrement, c’est tout pouces vers le haut tellement c’est bien réalisé. Et puis il faut dire que ç’a bousculé pas mal de codes quand la série est sortie en 2017.
The Night Agent
Peter Sutherland, agent du FBI travaillant dans les sous-sols de la Maison-Blanche, se retrouve, une nuit, impliqué dans une affaire de conspiration. Pour sauver le pays, mais aussi sa propre peau, il se lance dans une chasse à l’homme afin de trouver la taupe russe qui s’est incrustée dans les hauts rangs du gouvernement américain. Pour une série chill sans trop d’action, il faudra repasser. Et même si ce scénario est un peu déjà vu, on trouve tout ce qu’on venait chercher : action, mystère, espionnage et évidemment un peu d’amour.
Les Chroniques des Bridgerton
Avis aux amateurs d’histoire d’amour (et de cul) à l’ancienne. Cette série suit à chaque saison le quotidien d’un des enfants Bridgerton, issus d’une riche famille de l’aristocratie anglaise qui doivent se trouver des époux et épouses respectables pour perpétuer la lignée de la famille. Mais vous vous en doutez, les histoires d’amour en ces temps-là, c’est pas toujours easy peasy, et les rebondissements, dramas et potins vont bon train, notamment grâce à cette bonne vieille Lady Whistledown qui balance les ragots avec son journal dédié. À mater si vous aimez les romances en grandes robes de bal. Et les scènes de cul parfois carrément limite (coucou la saison 1).
Family Business
Une bonne série française qui rassemble Gérard Darmon, Jonathan Cohen, Liliane Rovère et Julia Piaton au sein de la famille Hazan, à la tête d’une boucherie casher. Sauf que voilà, la boutique ne paye plus et la famille doit trouver un nouveau business pour pouvoir vivre. C’est là que Joseph, entrepreneur raté, convainc sa famille et ses potes de monter une boîte qui vend du cannabis parce qu’il sait de source sûre que celui-ci va bientôt être légalisé. C’est hilarant (vraiment), méga barré et surtout, il y a Clémentine, le meilleur personnage de toute l’histoire des personnages.
Ragnarök
Une série incroyable qui mêle mythes nordiques à des problématiques contemporaines (fallait le faire). Ragnarök nous plonge dans une ville de Norvège totalement polluée par les industries alentour, qui craint la fonte des glaces (vous le sentez le côté ‘problématiques actuelles’ ?). Mais Magne, un ado avec les mêmes pouvoirs que Thor, se rebelle pour tenter de combattre les forces qui menacent la ville. Si vous aimez la mythologie nordique, les séries fantasy et que la planète compte un tout petit peu pour vous, vous savez quoi mater ce soir. Certains diront que c’est un Twilight à la sauce dark norvégienne, moi je dirais que ça vaut la peine d’être maté juste pour la fin surprenante de la série qui a fait énormément parler.
Tapie
Un biopic romantisé, créé par Ségala sur l’homme d’affaires qu’était Bernard Tapie. Vous vous en doutez, cette série retrace la vie de ce dernier, de sa carrière de chanteur à son rachat d’Adidas, en passant par son poste de ministre et de directeur de l’OM jusqu’à ses déboires avec la justice pour corruption. Si vous ne le connaissiez pas très bien, c’est l’occasion de découvrir qui était Tapie grâce à la super performance des acteurs et notamment de Laurent Lafitte. Et si vous connaissiez Tapie par cœur, eh bien c’est l’occasion de voir si le casting de la série Tapie est proche de la réalité. Nous, on a déjà notre petite idée.
Love 101
On vous en avait parlé dans notre sélection des meilleures séries turques.
Alors les chillos, vous avez trouvé votre bonheur ? Sinon on a aussi les meilleures séries disponibles sur Netflix et les séries Netflix les mieux notées sur Allociné. Bon binge watchiiiing.
Sources : Première, Télérama, Sens Critique, GQMagazine.