Lyon n’est pas seulement la capitale de la gastronomie. Elle sait aussi (re)servir les verres de ceux qui ont la descente facile, à condition de bien choisir les endroits où l’on sort… Comme par exemple ces 10 rues qui devraient vous laisser la bouche légèrement pâteuse.
La rue Sainte Catherine dans le 1er arrondissement
Une dizaine de rades se succèdent sur seulement 200 mètres au bas des pentes de la Croix Rousse. Ici se côtoient étudiants soiffards, voisins noctambules, punks sans chien et damoiseaux de sortie dans un joli bordel organisé qui ferme son clapet tous les soirs à 1 heure du matin.
Le quai Augagneur
La principale rue de la soif à Lyon est en réalité un quai. Celui qui longe le Rhône et qui accueille toute une tripotée de péniches aux ambiances éclectiques, électro, bobo, étudiants… Et si vous n’avez pas le pied marin, des pelouses bien arrosées accueillent les fêtards, leurs boutanches et leur sono, au grand désespoir des riverains insomniaques malgré eux.
La rue Pasteur dans le 7ème arrondissement
Qui dit Université à proximité, dit forcément étudiants assoiffés et quelques bonnes adresses pour les accueillir. La rue Pasteur est sans doute le meilleur vaccin contre les soirées pourries passées à mater la TV. Un bon filon pour vaquer d’un bar d’habitués à un autre, sans voir le temps filer.
Le quai Rambaud à Confluence
Le quartier de Confluence en bout de Presque île est le nouvel eldorado des nuits lyonnaises. Hormis qu’il arrive d’y croiser parfois des entraîneurs de foot alcoolisés et légèrement bagarreurs, le coin recèle d’établissement branchés pour faire grimper en flèche votre taux d’alcoolémie en même temps que votre sentiment de beaugossitude. Normal, quand on se trouve sur le quai Rambaud !
La rue Saint-Georges dans le 5ème arrondissement
Le vieux-Lyon est tout sauf pantouflard ! Ici on traîne plutôt ses godillots dans les pubs du quartier pour moissonner le houblon, et refaire le monde sur des arômes de whisky écossais, le tout accompagné de bœufs musicaux dans des espaces qui incitent au rapprochement des corps.
La rue Saint-Jean dans le 5ème arrondissement
Si la rue Saint-Georges ne vous a pas encore totalement scié les pattes, votre expédition nocturne devrait vous conduire (à pieds, les voitures y sont interdites, et vu votre état…) jusqu’à arpenter les nombreux bars de la rue Saint-Jean. Vous y attendent entre autres, les biens nommés « Mise en bières » et autre « Fleur du Malt » pour une fin de nuit agitée.
La rue Mercière et la rue de la Monnaie dans le 2ème arrondissement
Ces deux rues sont aussi touristiques que typiques, alcooliques, voire éthyliques à la nuit tombée. Ici on a le coup de fourchette volontaire, le coude et le verbe hauts et on voit toujours le verre à moitié vide… pour mieux se resservir.
Le quai Pierre Scize dans le 9ème arrondissement
On vient ici picoler en habitué du quartier ou pour oublier qu’on s’est fait traîner dans un traquenard du coin : un karaoké, un club de retraités, ou d’échangistes, voire pire, les 3 en même temps (#visiondhorreur).
La place Sathonay dans le 1er arrondissement
Le centre du monde pour les habitants des Pentes qui a force de les parcourir, ont fini par avoir une bonne descente.
Le quai Saint-Antoine et des Célestins dans le 2ème arrondissement
Les berges de la Saône sont un repère de jeunes fêtards qui viennent refaire le monde, bières à la main et le regard perdu sur la colline de Fourvière. Inutile de prévoir d’apporter sa sono, celle de vos voisins suffira amplement à ambiancer les foules.
Santé !