Il paraît que lors d’un séjour dans l’espace notre colonne vertébrale s’allonge de plusieurs centimètres à cause de l’absence de gravité. A bord d’un vol long courrier, notre organisme aussi fait ce qu’il peut pour s’adapter à son nouvel environnement.

Vous refoulez légèrement du goulot

Ce n’est pas de votre faute si vous avez mauvaise haleine. Ce sont les bactéries qui se développent dans votre bouche qui en sont responsables. Et vu que l’air dans un avion est particulièrement sec, vous avez tendance à vous déshydrater, et votre corps à produire moins de salive, ce qui laisse ces saloperies pulluler joyeusement dans votre bouche. Le remède ? Boire de l’eau et sucer un bonbon à la menthe plutôt que de mâcher un chewing-gum-gum qui vous filera encore plus de gaz que ceux que votre bide produit tout seul pendant le vol.

Vous avez les jambes et les pieds qui gonflent

A moins de passer son temps à se balader dans les couloirs de l’avion et à faire des squats devant des passagers un peu gênés, on a tous des jambes comme des poteaux et des pieds qui ont pris 2 pointures après un vol de plusieurs heures. La faute au fait de ne pas assez bouger, sans parler de la faible pression atmosphérique dans la cabine qui diminue celle de notre sang et par conséquence sa bonne circulation.

La bouffe n’a clairement plus le même goût

Certes la bouffe servie en vol est globalement pas terrible. Mais un coca ou kitkat devrait logiquement avoir le même goût au dessus du Pacifique, que dans notre canapé, non ? En fait, oui et non. Oui parce qu’en soit le goût reste le même, mais c’est la perception qu’on en a qui change. A 10 000 m d’altitude, la pressurisation de la cabine est 4 fois plus faible qu’au sol. L’humidité aussi est en berne. Résultat : les gaz présents naturellement dans notre organisme augmentent ce qui provoque un gonflement des membranes olfactives (notre odorat quoi). Et comme le goût dépend en partie de ce que l’on sent avec notre nez, les signaux envoyés à notre cerveau sont à la ramasse pendant les vols… au point de nous donner des envies irrépressibles de jus de tomate !

Vous avez une peau d’ado… c’est à dire moche !

C’est la faute à l’air hyper sec de l’avion qui limite notre transpiration et assèche notre peau. C’est là que les bactéries attaquent (Copyright Les Nuls) et où naissent des saletés de boutons que l’on croyaient disparus depuis la fin de notre adolescence. Pour éviter d’avoir une peau de teenager, il suffit de bien hydrater sa peau avec des crèmes adaptées, et boire beaucoup d’eau pendant le vol.

De vieilles douleurs dentaires se réveillent

Encore un coup de la variation de pressurisation pendant le vol. L’air même minime présent dans nos dents, sous un plombage par exemple, est impacté par ce changement de pression. Et en règle générale, notre râtelier n’aime pas trop qu’on lui colle la pression. Ce qu’il préfère, c’est quand tout est carré et reste sagement à sa place.

Vos poumons fonctionnent avec moins d’oxygène

L’air présent dans la cabine d’un avion est moins chargé en oxygène que celui qu’on respire habituellement sur le plancher des vaches. On considère que voler à 40 000 pieds équivaut à respirer à 2400m d’altitude. Dans les avions les plus récents comme l’A380, cette mesure est ramenée à 1800m pour plus de confort. De quoi laisser vos poumons prendre l’air.

Vos oreilles déconnent à plein tube

Et vas-y que je me bouche, que je claque et que je me débouche d’un coup. Le problème avec nos oreilles pendant les vols vient toujours de la pression changeante dans la cabine. Plus l’avion monte, plus celle-ci diminue, pendant que le volume de gaz et la pression dans notre organisme augmente. Ce qui fait non seulement péter, mais file également un sacré boulot à notre oreille interne qui tente tant bien que mal de gérer ce joyeux bordel. Un peu comme la soupape d’une cocotte minute en gros. Pour y remédier, évitez de vous fourrer un doigt dans l’oreille jusqu’au poignet, ça ne ferait qu’empirer les choses. Par contre, le coup de mâcher un truc ou d’avaler de la salive (la vôtre ou celle de votre voisin(e)), peut s’avérer efficace.

Vous vous transformez en machine à flatulences

Une des joies de l’avion est de pouvoir péter joyeusement en pensant naïvement que ça ne sent pas… Sauf qu’on l’a vu précédemment, vos prouts puent comme avant, c’est juste votre odorat qui déraille. A l’origine de vos flatulences en avion, cette fichue pression plus basse dans la cabine qui (attention spoiler) augmente le volume de gaz dans notre organisme ! Un trop plein qu’il faut bien évacuer d’une façon ou d’une autre.

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Il n'a pas souffert, promis

Vous ne supportez plus vos lentilles de contact

On l’a vu, l’air dans la cabine d’un avion est plus sèche que celle à l’extérieur, ce qui en plus de vous déshydrater, réduit votre production de larmes bien utiles lorsqu’on porte des lentilles de contact. Trois solutions : soit vous vous mettez régulièrement du collyre dans les yeux, soit vous optez pour des lunettes, soit vous décidez de voir flou pendant tout le vol.

Vous transpirez anormalement des mains

Le corps est quand même parfois super bizarre. Entre-nous, à quoi ça sert de transpirer des mains quand on est en mega stress ? A la limite, puer du bec quand on se sent en danger peut éventuellement repousser un ennemi, mais les mains qui suintent quant on est flippé, franchement, on ne voit pas l’utilité…

Plus que douze heures à tenir.