Seulement 0,0000003% de la population mondiale court le dimanche en Grand Prix. Parmi les 99,9999997% restants, beaucoup se verraient bien pilote de F1, mais il y a quelques choses à savoir avant de rêver. Voici 10 raisons qui pourraient fortement vous décourager.
- L’entraînement de permanent entre deux week-end repos aux Maldives
L’importance de l’entretien physique dans le sport automobile n’a jamais été aussi grande. Combien de fois les pilotes nous ont dit sur Twitter qu’ils viennent juste de faire de l’exercice ? A vous dégouter de la course. - Les voyages et les décalages horaires permanents
Australie, Malaisie, Japon, Corée, Inde, Bahreïn, Chine, Canada et Brésil, autant de destinations finalement très loin de la maison en Suisse ou à Monaco. - Les relations de travail
Il doit être très frustrant d’avoir à décrire les « bonnes relations de travail » avec votre coéquipier alors que vous aviez souhaité qu’il ait passé ses vacances à Tripoli. - Les fans : être adulé de plusieurs milliers de personnes, ça a quelque chose de gratifiant. Le problème est qu’il n’y a jamais assez de temps pour répondre à tout le monde et pour signer des autographes. Certains de vos fans ont attendu pendant des heures pour finalement rentrer chez eux bredouilles et déçus. Ils vous aiment tout de suite un peu moins, forcément.
- Les sponsors : les sponsors font souvent appel aux pilotes de l’équipe qu’ils sponsorisent, et ce n’est pas toujours agréable. Lewis Hamilton, par exemple, s’était retrouvé, pour le compte de Vodafone, suspendu au dessus d’une scène, dans le rôle du dieu grec Apollon, dans la combinaison McLaren en 2008. Même s’ils doivent passer moins de temps pour les sponsors que dans d’autres catégories, il n’est pas forcément amusant pour un pilote de F1 de devoir expliquer à la fille d’un fabricant de chaussures pourquoi les Formule 1 vont plus vite que ses poneys.
- La presse : "Sebastian, était-ce une bonne course pour vous?", "Mes sources dans le paddock me disent que vous soutenez Partick Thistle (un club de football écossais), est-ce vrai ?". Pas toujours facile de répondre aux questions…
- Savoir à l’avance que l’année sera pénible : comme Jenson Button en 2007, Fernando Alonso en 2009, Timo Glock en ce moment… Dès les premiers tours de roue avec la nouvelle monoplace, vous pouvez immédiatement savoir que vous allez perdre une année de votre vie en roulant dans une monoplace moins rapide que prévu, inconduisible…
- Pâtes alimentaires et boissons vitaminées : fini les frites, les hamburgers et autres plats délicieux pour les papilles mais pas idéal pour votre forme. Pendant que les invités de votre équipe mangeront du bacon dans le motorhome, vous mangerez de votre côté de la soupe et des pâtes à en être dégoûté.
- Rien d’autre que la F1 : vous aimez faire du ski ? En général, les pilotes de F1 n’en n’ont pas le droit contractuellement. Même si certains ont plus de libertés, comme Robert Kubica chez Renault, souvent, elles sont plus limitées.
- Accidents : même si la sécurité en F1 s’est grandement améliorée depuis ces deux dernières décennies, le risque zéro n’existe pas. L’exemple du pilote Ferrari Felipe Massa nous le rappelle, lui qui avait été percuté à la tête par un ressort, perdant connaissance à pleine vitesse. Selon les médecins, il aurait fallu que l’impact sur la tête soit légèrement décalé pour que les conséquences eut été plus dramatiques.
source : F1 Fanatic via Stand F1
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