Quand tu décides de faire un enfant, tu sais que tu vas devoir sacrifier pas mal de choses dans ta vie, à commencer par ta santé mentale et ta vie sociale. Faut être réaliste les gars, si faire un enfant est assez simple (souviens toi de tes cours de SVT), l’élever est pas franchement easy easy tous les jours. On entend souvent nos parents ou grands-parents dire « moi, à ton âge, j’avais déjà trois enfants ». Youpi hein, mais on peut aussi prendre son temps, c’est vachement bien aussi.
Attendre de rencontrer son partenaire sûr
On va pas se mentir, avoir un enfant est un énorme tsunami qui déboule dans ta vie. Pendant les premiers mois, tu peux avoir l’impression d’être enfermée à Guantanamo et qu’on te torture en te réveillant toutes les 3 heures. Alors si tu n’es pas sûre de ta moitié, ça risque d’être encore plus chaud. Sans compter qu’il faut que tu partages un minimum les mêmes valeurs d’éducation, au risque de te fritter pendant les 18 prochaines années, minimum.
On a moins d’illusions
Avant, on se disait qu’on voulait que son enfant soit beau, intelligent, sociable, qu’il ne mangerait que des légumes et jamais de bonbons, et que la télé c’est démoniaque. Maintenant, on se dit que s’il est en bonne santé, c’est déjà énorme, et que tout le reste se fera au fur et à mesure. T’as bien vu comment tes potes avait galéré avec leurs mômes, tu sais un peu plus à quoi t’attendre pour de vrai.
On peut prendre plus de recul par rapport à sa propre éducation
Normalement, si tu attends de passer la trentaine avant de faire un môme, tu as eu le temps de régler tous tes problèmes avec tes propres parents, et prendre un peu de recul par rapport à l’éducation qu’il t’ont donné. La psychanalyse est ton amie, et les réunions familiales te semblent plus facile à gérer. Tu sauras plus aisément mettre le holà à ta mère quand elle voudra un peu trop s’investir dans l’éducation de ton héritier.
On attend le bon moment
>Quand on a 20 ans, on se dit que c’est trop tôt, qu’on a trop de choses à vivre. Quand on a 25 ans, on se dit qu’on attend de trouver le papa parfait pour procréer. Quand on a 30 ans, on attend que notre carrière soit vraiment lancée. Et à 35 ans: paf, c’est le moment. Si le désir d’enfant est toujours là après toutes ces années et que les planètes sont alignées, on se dit que c’est le moment, qu’on en prêts. Spoiler: on est jamais prêts, mais c’est ça qui est cool.
On a eu le temps de profiter
Les soirées jusqu’à 5h du mat, les gueules de bois qui durent 3 jours, les voyages sur un coup de tête… Je ne dis pas que tu n’en a plus après 35 ans, mais c’est quand même moins fréquent. En ayant un enfant plus tard, tu n’auras plus l’impression de passer à côté de ta jeunesse, parce que tu auras eu le temps de la vivre, sans avoir un môme collé à tes basques.
Notre carrière est déjà lancée
Quand tu as un gamin, tes priorités sont ailleurs. Il est difficile de s’investir totalement dans un boulot, corps et âme, de ne pas compter ses heures supp, quand tu sais que ton bébé t’attend à la maison et que tu es en train de louper des moments privilégié avec lui. Bien sûr, il est carrément faisable de concilier grande carrière et enfant, mais un des deux sera forcément plus lésé. Après, 35 ans, ta carrière est lancée, tu as vécu ce que souhaitais vivre dans ton boulot, tu peux maintenant plus te concentrer sur ton bébé, et apprécier de rentrer plus tôt pour le voir.
On a eu le temps d’économiser
Avoir un enfant coûte de l’argent, on va pas se mentir. Même si tu es le roi ou la reine des astuces pour choper des promo et des ventes privées, ça douille quand même. Si tu prends le temps de faire un enfant, tu peux avoir un peu plus de temps pour économiser et mettre de l’argent de côté. Ou pas hein, je suis pas ton banquier, je juge pas.
On n'est pas les premiers à faire des enfants dans notre groupe de potes
Tu ne seras pas celui ou celle qui lance la mode des bébés chez tes potes, et qui est évincé petit à petit des soirées que ces derniers continuent d’organiser sans toi, ces gros batards. Non, toi tu fais ça après tout le monde, et tu pourras bénéficier de leurs conseils pour continuer à picoler en allaitant, ou avoir les numéros de super baby-sitters, déjà testées et approuvées.
On hérite de tous les trucs de puériculture des potes
Il n’y a pas de petites économies maggle. Et ne pas avoir à acheter un transat à 60 balles parce que ton pote d’enfance en a un à te filer est bien pratique, avouons-le. Ça marche aussi pour les sacs de fringues que tu vas recevoir, les poussettes, les jouets… Faire un gosse à plus de 35 ans est une vraie solution pour tous les radins.
On pense plus à sa retraite
Avant, tu voulais faire des enfants pour transmettre quelque chose, des valeurs, une éducation, etc. Maintenant, l’âge avance, et tu te dis surtout qu’il te faudra bien quelqu’un pour pousser ton fauteuil roulant. Faire un môme c’est un investissement, déjà qu’il payera pas son loyer pendant au moins 18 ans, il peut bien au moins s’occuper de ses parents quand ils deviendront vieux et chiants.
Et vous, quelles sont vos raisons d’avoir attendu la trentaine passée pour faire un môme ?