"Sans liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur", aussi la punition reste t-elle un moyen efficace de faire passer des messages. Et en matière de communication, nos ancêtres étaient de sacrés bavards... Alors que des parents peuvent aujourd'hui être condamnés pour une fessée, option mise à l'air, la France se met à fantasmer l'époque où les enfants respectaient encore les adultes... de gré ou de force. Vous avez aimé "Retour au pensionnat" sur M6, vous allez adorer les 10 punitions à l'ancienne (et à la dure) qui ne sont plus franchement tendances.
- La fessée
Il fut un temps où une bonne fessée n'était pas pointée du doigt comme un acte pervers, ni violent. Ce "give me five" à l'ancienne rappelait aux chérubins récalcitrants les principes de la loi darwinienne qui veut qu'on respecte un minimum l'autorité de ceux plus costauds que vous. Une simple question de survie... et de bon sens ! - A genoux sur des noisettes... ou une règle carrée
"Arrête de me casser les noix" dit le prophète, parent à ses heures perdues. Une expression qui aurait pu trouver son origine dans cette punition que les moins de 60 ans ne peuvent connaitre : tenir à genoux sur des noisettes ! Une posture écologique qui permet de ramener sur, ou à terre, le jeune délinquant. En cas de pénurie de noisettes, celles-ci peuvent être remplacées avantageusement par une règle carrée. - La pattemouille
Version textile de la fessée, la pattemouille a longtemps eu la préférence des fées du logis. Un linge mouillée, un peu de dextérité, deux hémisphères charnelles soumis, et la correction lavait la faute sans laisser de trace. - Le cabinet noir
Le cabinet noir fait partie de ces cabinets des curiosités de l'époque où la punition marquait les esprits et parfois aussi les corps. Comme son nom l'indique, il suffisait d'un espace clos et de préférence (très) obscur pour mettre à l'ombre pendant quelques heures les enfants rebelles, au risque certes, de créer une génération de claustrophobes. - Pichenette et tirage d'oreilles
Les enfants sont formidables, mais ont depuis toujours la fâcheuse habitude de devenir sourds à chaque rappel à l'ordre de leurs géniteurs. Pour régler ces problèmes d'audition, les redresseurs de torts autoproclamés de l'éducation nationale ont inventé le tirage d'oreilles voire la pichenette qui claque. Sans doute les ancêtres des ORL. - Le coup de verge
La discipline pédagogique a également vu le coup de verge remettre des troupeaux de brebis égarées dans le droit chemin, et ce bien avant que les amis de Rocco viennent travestir le sens premier du châtiment. - Le martinet
Le fouet étant depuis longtemps passé de mode, les parents désarmés trouvèrent dans le martinet, la parfaite alternative. Doté de plusieurs lanières de cuir, cet objet de cul-te en a tancé un paquet, au nom de la morale évidemment. Avec des couleurs, c'est plus gai. - La gifle, également appelée "torgnole"
La gifle comme la fessée sont aujourd'hui considérées comme des actes de maltraitance envers les enfants. Soit. Pourtant, elle a marqué de son empreinte (dans la gueule) des générations d'apprentis délinquants et provoqué quelques torticolis bien mérités. - Le coco
Le poing fermé vient toquer au sommet du crâne du chérubin sans doute pour vérifier la tonalité de sa cavité cérébrale. Douloureux, gentiment humiliant, mais surtout garanti sans aucune trace. - Le pensionnat
"Si tu continues comme ça, tu sais ce qui t'attend : direct au pensionnat sans passer par le case M6" Fini la purée de maman, la grasse mat' et l'amour familial, le pensionnat reste la menace ultime, celle qui coupe le cordon ombilical et envoie la marmaille dans l'enfer des lits en portefeuille et des corvées de toilettes.
Et vous, vous pensez que le développement personnel de l'enfant se fait à coup de taloches ?
(Aucun enfant n'a été maltraité pendant l'écriture de ce top.)