À l’heure où le vintage coûte parfois plus cher que le neuf, les puces et autres brocantes restent un passage obligé pour les amateurs de bonnes affaires et de pièces uniques. À condition de réussir à se lever pas trop tard le weekend et de bien choisir son marché aux puces.
Les puces de St Ouen
Les touristes étrangers s’y rendent chaque weekend pour découvrir le plus grand marché d’antiquités au monde (et se faire tirer leur larfeuille au passage) ; les autres, sans doute plus avertis, vont y acheter une coque de smartphone, un vieux tshirt vintage et surtout un paquet de bricoles contrefaites. Les puces de St Ouen, c’est un condensé de l’esprit panam résumé sur 7 hectares : du chic, de l’histoire, des titis avec une gouaille à finir dans un bouquin de Pennac, et juste ce qu’il faut d’imprévu pour se sentir vivant.
Les Puces du canal à Villeurbanne
Bienvenue aux puces de Louis Labrocante, le seul, l’unique. Un gigantesque capharnaüm à quelques minutes en voiture de Lyon, à condition de parvenir à se garer, qui accueille chaque dimanche matin, près de 400 exposants, entre habitués et familles en promenade. Il y en a pour tous les styles et donc tous les goûts, entre belles pièces de collectionneurs et breloques sorties d’on ne sait quel grenier. L’endroit est en partie couvert et, capitale française de la gastronomie oblige, on y va aussi pour (bien) manger sur des coins de table, avant de rentrer par les quais avec ses achats sous le bras.
Les puces de Vanves à Paris
Si l’ambiance bonneteau et perfecto n’est pas trop votre truc, oubliez les puces de St Ouen et faites un saut (de puce) à celles de Vanves, réputées moins m’as-tu-vu. Une institution qui attire les curieux depuis plus d’un siècle, et pas seulement les chineurs de vieilleries. Ici, on flâne, on (foire)fouille, on déniche, on négocie tout et parfois n’importe quoi, de l’insolite à l’accessoire, en passant par l’indispensable. Les puces de Vanves sont ouvertes le samedi et le dimanche matin.
Les puces du cours Saleva à Nice
À quelques pas de la Promenade des Anglais, 200 brocanteurs attendent le chaland chaque lundi de 7h à 18h sur le cours Saleva et la place adjacente Pierre Gauthier. On vient y chiner la bonne affaire, même si le coin est davantage réputé pour ses objets de collection, que pour son esprit bric-à-brac. Serait également ouvert le 3e samedi de chaque mois. Vérifiez quand même avant.
Les Puces de Montsoreau
Chaque 2e dimanche du mois, les puces de Montsoreau posent ses étales sur les bords de Loire. Environ 80 brocanteurs et antiquaires viennent ainsi exposer leurs trésors plus ou moins de première jeunesse, mais qui ont su conserver leurs charmes d’antan. Sans doute les puces les plus appréciées de la région d’Anjou, pour les chineurs ou simples amateurs de promenades dominicales.
La brocante d’Annecy
Situés dans le vieux quartier d’Annecy, la brocante (les puces à Annecy sont uniquement celles des canards qui polluent les eaux du lac, et ses baigneurs) se tient le dernier samedi de chaque mois. On y trouve tout un tas d’objets de la région, plus ou moins rustiques : entre skis d’époque, matériels de pêche, armoires en bois naturel qui pèsent un âne mort, peintures panoramiques : en gros de quoi largement satisfaire vos envies de chineurs. Un marché de l’Art et des créateurs est également organisé juste à coté si ça vous tente.
Les puces d’Orléans
Ça se passe chaque samedi matin sur l’esplanade du boulevard Alexandre Martin. Les vrais chineurs se pointent tôt pour faire les meilleures affaires au cul du camion. Les autres prennent leur temps et déambulent entre les étales de bric et de broc, de tableaux, de disques, de casseroles, de vieil accordéon et de porcelaine. Ici, les prix sont doux et la négociation fait partie du jeu, sans abus ni prise de tête.
Les puces des allées Jules Guesde à Toulouse
Transferées en début d’année de Saint-Sernin à cause de travaux de réaménagement de la place, les puces de la ville rose ont lieu dorénavant entre les allées Jules Guesde et Paul Feuga. Et si le lieu est plus propret que le joyeux bordel d’hier, on retrouve le même esprit entre brocante et puces, où se mélangent objets de collection, meubles d’époque, vinyles, magazines défranchis et autres vieilleries pas loin du même état. Un conseil : négociez sévère.
Les puces de Vaux-en-Velin
À l’origine, les puces étaient un endroit populaire où dénicher de bonnes affaires. La mode du vintage a un peu galvaudé le principe et tiré les prix vers le haut. Heureusement, il reste encore quelques lieux comme les puces de Vaux-en-Velin (tous les dimanches de 7h à 13h) qui ont su conserver l’esprit originel. À condition bien sûr de prendre le temps de fouiller un peu dans les piles de fringues, de vinyles ou de vaisselles, et de discuter un minimum les prix.
Les puces de Belfort
De mars à décembre, le 1er dimanche de chaque mois se tient dans les ruelles de la vieille ville, le plus grand Marché aux Puces de l’Est de la France. Plus de 150 exposants sont régulièrement au rendez-vous et viennent faire concurrence aux antiquaires du coin qui ouvrent également pour l’occasion. Meubles anciens, jouets pour enfants, objets religieux ou militaires, il y a de quoi chiner. Par contre, vous devez faire face à la concurrence des touristes suisses et allemands qui tendent à tirer légèrement les prix vers le haut.
Vous aussi, ça fait des années que vous vous dites que vous devriez vendre aux puces toutes vos vieilleries ?
Source : la-brocante.info