Les militaires sont rarement des enfants de coeur. La plupart du temps, ce sont même des types assez musclés qui n’ont pas peur de tuer des gens, surtout quand ils appartiennent à des corps d’élite. Mais ce n’est pas que de leur faute, compte tenu des entraînements auxquels ils sont soumis.
L'entraînement Commando de la légion étrangère
Une semaine dans la jungle guyanaise, dans les marais, en plein cagnard, à franchir des barbelés, ramper dans la boue, grimper sur des obstacles glissants à la verticale après avoir lutté pendant des heures dans la boue sans abandon possible. Des conditions réelles d’enfer sur terre, qui se poursuivent par des courses sur des plages entières de 4 heures.
L'entraînement à balles réelles des forces spéciales russes
L’armée russe considère que le problème principal du soldat est sa capacité à gérer le stress. Pour y remédier, les officiers ont mis en place un programme d’entraînement à balles réelles : les militaires sont criblés de balles (ils portent un gilet pare-balles) et doivent résoudre des calculs mentaux puis riposter le plus précisément du monde dans ces conditions de dingue. Les militaires russes doivent aussi tirer sur des cibles alors que des volontaires se promènent tout à côté de leurs objectifs, simulant ainsi d’éventuels passants.
L'adaptation à l'eau froide, la résistance à la noyade, deux piliers de la marine américaine
Imaginez un peu que vous deviez monter et descendre dans une piscine d’eau glacée e 4 mètres de profondeur une vingtaine de fois consécutives avec les mains liées dans le dos, puis nager cinq minutes (toujours sans les mains) et enfin remonter une paire de lunettes de natation du fond de la piscine : vous seriez fatigué. Je vous le confirme, les Marines aussi le sont.
La patate chaude avec une grenade
L’armée populaire chinoise a développé cet entraînement terrifiant : les soldats se refilent une patate chaude, sauf que cette patate chaude est une grenade dégoupillée. Quand la mèche arrive au bout, le dernier soldat à la tenir la jette dans un fossé et les autres se couchent au sol en se couvrant la tête. Terreur.
Le Hell Week des Navy Seals
La semaine d’entraînement des recrues de cette section d’élite de la marine américaine ne s’appelle pas la semaine de l’enfer pour rien : seule une recrue sur deux parvient à la terminer. Les soldats sont notamment soumis à des marches forcées sur des dunes verticales pendant plusieurs heures tout en transportant des troncs d’arbres et en devant régulièrement se baigner dans des eaux glacées. Et en dormant 4 heures en tout et pour tout sur la semaine.
Le Cobra Gold
Chaque année, en Thaïlande, a lieu le Cobra Gold. Cet exercice militaire réunit les armées thaïlandaise, singapourienne, sud-coréenne, indonésienne, malaisienne, japonaise et américaine autour d’un entraînement spécifique. Les soldats doivent capturer des cobras et boire leur sang, après quoi ils attrapent un poulet qu’ils doivent décapiter avec les dents. Rien que ça.
La marche de la mort du Special Air Service
Le SAS britannique est connu pour la rigueur de ses entraînements. Les nouvelles recrues passent notamment par la marche de la mort, un bootcamp de 5 mois absolument atroce. Il faut dire que les soldats du SAS sont obligés de faire des marches de plus de 60 km sans pause en portant plus de 30 kilos sur le dos.
Les Coréens du Nord et le poing dur comme du bois
L’Armée populaire de Corée est attentive à la capacité de ses recrues à donner des coups de poing qui font mal. Pour s’en assurer, elle soumet les soldats à un entraînent drastique : ils doivent donner 5000 coups de poing dans un tronc d’arbre, puis autant dans un couvercle tranchant de boîte de conserve et, une fois qu’ils saignent à mort, autant encore dans un tas de sel. Pauvres métacarpes.
La peur du sang des forces spéciales russes
Qu’on se mette d’accord : un Russe peut avoir peur de manquer de vodka, mais il ne doit pas avoir peur du sang. Pour bien le faire comprendre à ses militaires, l’armée de la fédération de Russie organise un exercice intitulé la peur du sang : les soldats sont envoyés presque sans lumière dans un immeuble de nuit. Le sol de l’immeuble est entièrement recouvert de sang et d’organes. Les soldats doivent s’enfuir de l’immeuble alors qu’ils sont poursuivis par un chien enragé (et donc courir sans glisser sur un rein, par exemple).
La tête dure
Les armées chinoise et sud-coréenne obligent leurs militaires à casser des bâtons de bambou accrochés sur leur dos et des blocs de béton fixés sur leur tête. Voilà. Pour info. Du béton. Sur la tête. Bien dure, la tête.
J’ai pas spécialement la vocation militaire, moi.
Sources : France 2, Wikipédia, Defense.gouv.fr