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Montage photo : Topito

Un bon dîner entre amis ou en famille se termine, on félicite le cuisinier ou la cuisinière pour ce dessert succulent, et alors qu’on hésite entre un café et un digestif, l’hôte de la soirée apparaît avec une boîte infernale entre les mains et la ferme intention de tout gâcher en posant la question : "Un petit Trivial ?". >

  1. C’est un jeu inventé par des québécois
    On aime beaucoup les québécois pour tout un tas de raisons, mais s’il vous vient à l’esprit de donner cette information, il y’a 4 chances sur 5 que quelqu’un se mette à essayer de dire Trivial Pursuit avec un très mauvais accent québécois. Et comme chacun le sait, l’enfer est peuplé de gens qui essayent de faire l’accent québécois.
  2. Le but du jeu est de faire comprendre aux joueurs qu’ils sont bêtes
    Le Trivial Pursuit est un jeu de culture générale où l’on doit répondre à tout un tas de questions pour gagner des camemberts. Quand vous répondez faux à une question devant tout le monde, vous vous sentez bête, c’est humain. Et quand quelqu’un donne la réponse, tous les autres joueurs se sentent bêtes. Vous savez qui aime l’humiliation ? Satan.
  3. Les parties durent une éternité
    "J’ai fait 5 ! Alors soit je vais par là, 1, 2, 3, 4, 5, question jaune, ou par là, 1, 2, 3, 4, 5, rejouer. Je rejoue ! 4 ! Par là, 1, 2, 3, 4, rejouer, ah ben je rejoue ! 3 ! 1, 2, 3, rejouer..." AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH !
  4. On a toujours la réponse sur le bout de la langue
    La capitale du Venezuela ? Vous l’avez su. Vous le savez, mais ça veut pas sortir à cause du stress. Vous ne savez que ça. Mon dieu c’est la honte de pas trouver. Vous vous mettez à faire la liste de tout ce que vous savez sur le Venezuela mais la capitale ça vient pas, non, pas moyen. Ça va revenir il faut juste gagner du temps. Puis celui qui a posé la question dit "C’était Car..." et vous hurlez CARACAAAAAAAAS. Mais c’est trop tard. Perdu.
  5. Mais on connaît systématiquement les réponses des autres
    Soit il s’agit d’un complot, soit c’est le hasard qui vous en veut, mais pourquoi vous tombez systématiquement sur des questions sur la littérature prussienne du 18ème siècle, et vos adversaires sur la ville où joue l’OM ?
  6. On ne tombe jamais sur la bonne case
    Il ne vous manque que le camembert orange, c’est le plus facile. Vous y êtes presque. Sauf que vous ne tomberez jamais sur la case du camembert orange. À côté ? Oui pendant 30 tours d’affilée. Dessus non, et la seule explication possible c’est que le dé est manipulé par des forces occultes.
  7. C’est celui qui a le jeu qui gagne
    De toute façon, quoi qu’il arrive, à la fin c’est celui qui a acheté le jeu qui gagne. Il l’a chez lui depuis 15 ans, il y a joué des centaines de fois, il connaît les réponses à toutes les questions par cœur. Et lorsqu’il y a une erreur d’impression sur une carte, il connaît la bonne réponse, et la réponse qui est imprimée par erreur sur la carte. C’est d’ailleurs pour ça qu’il propose de jouer au Trivial Pursuit, parce qu’il sait qu’il va gagner.
  8. Vous avez la possibilité de passer pour un idiot dans plusieurs versions
    Grâce aux versions Disney ou famille, vous avez désormais la possibilité de vous faire humilier par vos enfants. Le dernier plaisir qu’il restait aux parents, une victoire confortable à un jeu de société, est supprimé. Vos 5 ans d’études n’ont plus aucun poids face aux questions réservées aux enfants, vous vous faites balayer en 20 minutes par un CE2.
  9. Le plateau est un symbole de Satan
    C’est tellement évident qu’on n’y prêtait même pas attention. Les cases du plateau du Trivial Pursuit sont pratiquement disposées en pentagramme, symbole sataniste. Le crime est signé. Une rumeur dit même que si on verse du sang au milieu de l’édition génius en répondant à une question arts et littérature, un golem de camembert apparaît.