Si beaucoup de ces réalisateurs ont eu des carrières différentes et pas toujours à la hauteur de leur premier succès, on voulait quand même rendre hommage à ces petits génies. La preuve que souvent le premier est film est mieux que le second. Poil aux nichons.

Grave, de Julia Ducourneau

J’en ai déjà parlé mais je continue, le premier film de Julia Ducourneau est une totale réussite mêlant humour et malaise, pas étonant qu’on y croise Laurent Lucas, abonné à ce genre de film. Bref, pas une fausse note, il faut grave aller voir Grave.

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Il n'a pas souffert, promis

Seul contre tous, de Gaspard Noé

Je ne retiendrai que ces mots : « Ce sont des types comme Robespierre qui feraient du bien à la France aujourd’hui, pas ces grosses pédales mollassonnes comme celles qui prétendent nous gouverner ». Gaspard Noé a bien annoncé la couleur de son cinéma à travers ce premier film qu’il a du financer lui-même sur 5 ans.

Delicatessen, Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro

Quatre Césars en 92 dont celui du meilleur premier film, je ne dirai pas que c’est le meilleur de toute la filmographie de Jeunet mais je dirai quand même que c’est pas loin d’être le meilleur si vous voyez ce que je veux dire, voire de dire que c’est quand même finalement le meilleur.

Les 400 coups, de François Truffaut

Bah oui on a aussi des classiques dans les premiers films. Si, comme dans le cochon, tout est bon dans le Truffaut, Les 400 coups est selon beaucoup de cinéphiles un des plus grands films jamais réalisé. Au moins 12 mètres.

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Il n'a pas souffert, promis

La faute à Voltaire, d'Abdellatif Kechiche

L’arrivée d’un jeune tunisien en France avec un permis de séjour de trois mois en poche qui découvre la vie quotidienne d’un foyer. Un super film très proche des suivants avec cette même esthétique de l’image et cette totale immersion dans un milieu social.

A bout de souffle, Jean-Luc Godard

Ouais OK c’est sûr que quand tu lâches cette bombe et que c’est ton premier film, tu fais un peu la nique à tout le monde.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Les Démons de Jésus, de Bernie Bonvoisin

Un premier film un peu glauque mais surtout très drôle avec une bonne équipe de lurons Thierry Frémont, Patrick Bouchitey, Nadia Farès (un des seuls bons films de sa carrière malheureusement), José Garcia et Elie Sémoun.

Jour de fête, de Jacques Tati

Si ce n’est pas la première fois que Jacques Tati apparait à l’écran, c’est la première fois qu’il prend en charge la caméra. Le début d’une grande histoire d’amour avec le cinéma de Jacques Tati était née.

Riens du tout, de Cédric Klapisch

Un ambitieux premier long métrage choral au casting 5 étoiles relate la vie quotidienne de la Samaritaine et de ses commerçants. Et c tro bi1.

Regarde les hommes tomber, de Jacques Audiard

César du meilleur premier film en 1995, ce premier film annonce une carrière florissante pour Audiard avec deux autres films récompensés De battre mon cœur s’est arrêté et Un prophète. Mais pour faire simple, tous ses films sont à voir.

Les Trois Frères, de Didier Bourdon et Bernard Campan

Eh oui les comédies ont droit aussi à leur hommage, même si Les trois frères ne fait pas penser à un chef d’oeuvre comparable aux autres films de ce top, ça reste un film culte qui a eu aussi la récompense des Césars dans la catégorie du meilleur premier film en 1996.

Dieu seul me voit (Versailles-Chantiers), de Bruno Podalydès

Il existe deux version de ce film, la courte portée au grand écran qui a reçu un César en 1999 et la longue (autrement appelée « interminable ») de six heures. Et on peut regarder les deux à la suite, tout le temps, du matin au soir sans jamais s’arrêter. La collaboration des frangins Podalydès a donné une excellente filmographie, et déclenché en moi des désirs sexuels inattendus.

La Vie rêvée des anges, d'Érick Zonca

Deux copines, deux vies de galère, l’une prête à se battre, l’autre non. Avec les géniales Elodie Bouchez et Natacha Rénier, Erick Zonca signe un premier film dramatique super bien qui remporte sans surprise le César du meilleur film en 1999.

Didier, de Alain Chabat

Encore de la bonne comédie avec notre Nul préféré aux commandes, Didier n’a pas pris une ride si ce n’est pour la musique (j’étais personnellement propriétaire de l’album de la bande originale, donc je sais de quoi je parle, voilà j’avais besoin de vous le confier).

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Il n'a pas souffert, promis

Qui a tué Bambi ?, de Gilles Marchand

Etrange premier film, malaisant mais fascinant dans lequel on retrouve qui ? Laurent Lucas, comme de par hasard. Quand je vous dis que ce type ne tourne que dans des films angoissants.

Pardonnez-moi, de Maïwenn

Premier film de Maïwenn, ultra violent moralement mais franchement réussi. Si son cinéma ne fait pas l’unanimité, moi jkif grav. N’hésitez pas à suivre mes conférences sur le cinéma, j’enseigne à la Sorbonne les mardis et jeudis de 11h à 19h.

Persepolis, de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud

On sort des sentiers battus avec un premier film d’animation adapté de sa bande dessinée éponyme. Les amoureux de la BD ont adoré le film, et inversement. On peut dire que Marjane Satrapi a bien réussi son coup en étant même nommée au César du meilleur film en 2008.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

Les Beaux Gosses, de Riad Sattouf

Découverte de Vincent Lacoste qu’on kiffe grave de ouf, et première expérience ciné de Riad Sattouf qu’on kiffe grave aussi, du coup ça donne un film qu’on kiffe méta-grave de ouf. César bien mérité du meilleur premier film en 2010.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

La Fille du 14 juillet, de Antonin Peretjatko

Beaucoup trop de découvertes dans ce film à commencer par le réal (qui malheureusement n’a pas toujours été à la hauteur, je fais partie des gens qui ont détesté La loi de la jungle, désoLAY), mais aussi Vincent Macaigne et surtout Vimala Pons avec qui j’aimerai beaucoup me marier.

Mustang, de Deniz Gamze Ergüven

Ce film germano-franco-turco-qatari-kikoo-lol est un Virgin Suicide à la française, en mieux. Pour faire court.

Si y’en a un qui me dit que j’ai oublié Citizen Kane, je le tape. En revanche, si en voyez d’autres, vous avez le droit de le dire