Dans la vie, on déteste les mythos. Sur le petit écran, c’est une autre histoire. Qu’ils soient manipulateurs, escrocs, délirants, dangereux ou simplement mythomanes au sens pathologique du terme, s’ils ne sortaient pas autant de mensonges, on les aimerait beaucoup moins. Petit hommage à nos mythos préférés.
Saul Goodman (Better Call Saul)
Le boss du moment, à la fois meilleur et pire avocat du monde selon où vous placez la boussole morale. Ancien arnaqueur reconverti au barreau, toutes ses défenses reposent sur des fausses preuves, faux témoignages, faux ongles, bref vous avez l’idée. Même son nom est faux. Bon, le point noir c’est qu’on a vu Breaking Bad, a priori tout ça l’amène à se barrer très loin et prendre un job très chiant. Tout ça pour ça Jimmy.
Creed (The Office)
En réalité, Creed n’est pas menteur, il est surtout complètement taré. Mais du coup, si on fait le compte, il aurait couvert une voire plusieurs usurpations d’identité, de nombreux vols, pas mal d’incompétences de sa part, des arnaques en tout genre et cerise sur le gâteau, il a participé à des vidéos de propagande en Chine (?!).
Meyer (Hunters)
Meyer est un riche rescapé des camps de concentration qui mène une opération secrète pour retrouver et tuer des nazis planqués aux USA. Sauf que non : Meyer ne s’appelle pas Meyer, il est lui aussi un ancien nazi, qui a donc maintenu un mensonge grandeur nature durant des années. On pourrait croire que c’est un super twist mais il y avait exactement le même en 1997 dans K, un film avec Patrick Bruel. Du coup, non.
Petyr Baelish (Game of thrones)
On va la faire courte, c’est comme Ryan O’Reilly dans Oz sauf que là notre mytho évolue dans un monde de monstres et de barbares où on vous tue pour un mauvais regard et… ok c’est exactement comme dans Oz en fait. A la différence que Baelish commet une erreur de débutant : vouloir monter deux sœurs l’une contre l’autre. Pas ça, pas maintenant, pas après tout ce que tu as fait.
Ryan O'Reilly (Oz)
Oz est une série carcérale : tous les « héros » ou presque sont des détenus. Parmi eux, Ryan O’Reilly n’appartient à aucun gang établi. Pourtant, il est respecté et parvient souvent à ses fins, les « fins » étant la mort de gens qu’il ne peut pas saquer ; on n’est pas vraiment dans Plus belle la vie. Pour y arriver, O’Reilly ment à d’autres détenus pour les manipuler ; il n’a techniquement que peu de sang sur les mains de manière directe mais le nombre de meurtres dont il est responsable fait de lui une sacrée saleté.
Serge (Serge le mytho)
Impossible de passer à côté du cador français de la discipline. Serge passe son temps (sa vie?) à raconter n’importe quoi, pour oublier son quotidien peu reluisant. Quand il est suffisamment en confiance ses mensonges n’ont plus rien de crédible, comme la fois où il explique avoir dû sucer Jean Reno pour oublier que Jay-Z était un robot (long story).
Rick (Rick & Morty)
Plus les saisons avancent, plus c’est évident : Rick Sanchez ne fait confiance à personne. Plus intelligent que ses congénères, il est contraint de vivre dans une solitude assez déprimante. Sa mythomanie recouvre la quasi-totalité de ses interactions avec le reste du monde. Le scientifique a même cloné sa fille sans lui dire et a effacé un détail crucial (qui est la vraie et qui est le clone) de sa propre mémoire. Donc en gros le mec se ment à lui-même, fortiche.
Bart (Les Simpson)
En bon sale gosse, Bart trouve souvent des excuses qu’il improvise suite à ses bêtises. Mais il atteint le level boss de fin lors du 13e épisode de la 3e saison. Ce petit salopard laisse tomber une radio dans un puits et, en parlant à distance, fait croire à la ville entière qu’un petit garçon est tombé dedans, pendant plusieurs jours. Et ensuite il se casse lui-même la gueule dedans. Karma is a bitch.
Hercule (Dragon Ball Z)
On arrive sur le haut du panier. Champion d’arts martiaux sans aucun pouvoir si ce n’est celui de s’autopersuader qu’il est le meilleur, Hercule a carrément fait croire à la Terre entière que c’est lui qui avait sauvé le monde. Et ça a marché, parce qu’il n’y avait pas de caméras qui fonctionnaient lors de la défaite de Cell. Parfois ça tient à rien.
Señor Chang (Community)
Le mec a quand même inventé une maladie imaginaire, la Changnésie : une amnésie très rare qui ne s’applique qu’à lui-même, d’où le nom. On pourrait croire que c’est juste pour ne pas assumer ses actes passés, mais ça fait partie d’un complot plus vaste pour démanteler la fac où il bosse… Rétrospectivement le seul moment de vérité qu’il nous offre, c’est quand il affirme haut et fort s’être masturbé « partout », avant d’avouer « dire la vérité ça fait du bien ».
De bien belles leçons de vie que vous pourrez vous rappeler la prochaine fois que vous serez tenter d’embellir la réalité. En tout cas on vous le souhaite.
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