Bien que l’esclavage soit révolu et qu’on se croit à l’abri de toute forme d’exploitation moderne, il persiste pourtant quelques cas de patrons totalement tarés. Ces dernières décennies nous ont offert de beaux exemples de management qui puent du steak. Toutefois, attention à ne pas pour autant regarder le film Comment tuer son boss ?, parce que ça c’est vraiment nul. En revanche, Merci Patron ! est vivement recommandé.
Stanley Kubrick
Notre Stanley adoré a beau être un des meilleurs réalisateurs de toute la terre et du monde, il est aussi connu pour être un gros bâtard avec ses équipes de tournage. Celui de Shining s’est avéré particulièrement difficile avec un record de 140 prises pour une scène entre Hallorann et Danny, un poil usant. Mais le pire c’est la torture psychologique qu’a du subir Shelley Duvall interdite de sympathiser avec d’autres membres du casting et constamment persécutée par le réalisateur de génie. Bref c’est visiblement mieux de regarder un film de Kubrick plutôt que de jouer dedans. Cela dit, on gagne plus d’argent quand on joue dedans. Alors que faire ? Dilemme.
J. Edgar Hoover
Premier directeur du FBI de 1935 à 1972, Hoover était devenu un peu tapé sur les bords à force d’accumuler des infos privées sur tout le monde, il a commencé à espionner ses propres employés tout en leur demandant d’être disponibles jour et nuit pour tout et n’importe quoi, tellement il était devenu paranoïaque.
George Pullman
Ce bon vieux George est clairement un des pires patrons qu’on puisse jamais avoir. Cet industriel a gagné tellement de thunes dans les chemins de fer qu’il s’est payé le trip de créer une ville entière destinée à ses employés avec une monnaie locale. Sympa, me direz-vous ! Mais en fait, non. Les employés étaient prisonniers de cette ville en carton pâte, puisque la monnaie n’était pas échangeable, qu’ils étaient sous-payés, et que les taxes étaient excessives. Bref, une prison à ciel ouvert. Ouf les employés se sont quand même, rebellés en 1894 au cours de leur première grève, WAHOU RÉVOLTE.
Gordon Ramsay
En même temps , on s’en doutait, le type a basé un peu toute sa carrière sur sa capacité à parler aux gens comme à des sous-merdes. Cela dit, il faut savoir qu’avant Cauchemars en cuisine, Gordon a été l’objet de plusieurs plaintes par ses anciens employés pour violences sur son personnel. Bonne ambiance, en cuisine.
Henry Clay Frick
L’homme le plus détesté des Etats-Unis, et pour cause. Cet industriel de la fin du XIXème pété de pognon a eu la bonne idée de fonder un club destiné à ses copains très riches. Dans ce club il y avait un lac artificiel. Mais pour accommoder ses copains très riches et construire une petite route facilitant l’accès au club, il a baissé le barrage régulant l’alimentation du lac par la rivière. Il a fallu peu de temps pour que le barrage ne cède et inonde la ville en tuant plus de 2000 personnes.
Au delà de cet édifiant bon sens, Frick s’est aussi illustré en sale patron pourri en refusant d’augmenter ses salariés suite à leur grève et en expliquant même qu’il préférait les voir morts que mieux payés. Du coup, il a même créé une police au sein de ses usines pour s’assurer que le travail était bien accompli. Belle époque, le XIXème.
Naomi Campbell
La top-model est également l’objet de plaintes pour coups et blessures. Visiblement, sa spécialité c’est la projection de portables dans la gueule de ses assistantes. Et c’est une sacrée habitude puisque pas moins de dix plaintes ont déjà été déposées, sans compter très certainement toutes celles qui n’ont pas osé émettre un soupçon de rébellion.
Le patron de Chandler dans Friends
Trop un sale type ce type. Heureusement c’est un personnage fictif dans une fiction et qu’on ne risque pas de travailler un jour pour lui sauf s’il existe une porte ouvrant sur un univers parallèle où les fictions existent réellement mais dans ce cas il faut davantage s’inquiéter de la présence de dinosaures et d’aliens plutôt que du patron de Chandler. J’avoue.
Al Capone
Le patron devant qui tu la ramènes carrément pas, de peur de mourir de la mort.
Bonus : Les patrons de Topito
Parce qu’en fait on n’est pas payé (et pire encore, on n’a pas d’augmentation), on doit venir au travail tout nus en écoutant Radio Courtoisie toute la journée et le midi on n’a pas le droit de s’acheter de la nourriture on doit manger leur caca en disant merci en allemand. Alors qu’on ne vienne pas me parler de boss relou.
Bon, il va sans dire que le nombre de patrons pourris de chez pourris dans l’histoire de tous les patrons dépasse un peu cette liste. Si toi aussi tu souffres et que tu veux t’exprimer publiquement (de façon à ce que ton service RH lise ce commentaire et te vire enfin), fais-toi plaisir.
Source : Cracked