Non, le peau à peau n’est pas une pratique exclusivement réservée aux hippies qui implorent Gaïa afin que la récolte soit bonne cette année. Elle présente un bon paquet d’avantages. En voilà huit.
Une transition à la cool
A peine sorti de la matrice maternelle, Bébé a de quoi être angoissé – le tiers-payant, les charges de copro, la crise des sub-prime… On va calmer tout cela en le collant directement à Maman ou Papa. Ouf.
On est trop connecté t’as vu
Pas d’espace entre nous. On se cache rien. On se dit tout. Quand bien même bébé ne fait aucun effort pour parler les premières semaines de sa vie (feignasse). Le langage du corps, il n’y a que ça de vrai.
Un système immunitaire dopé
On partage tout en famille. Même les bactéries. Grande prêteuse, Maman donne les siennes à bébé qui va donc devenir trop balèze sa mère.
Cela stabilise le rythme cardiaque
Tout le monde se calme. Un bébé contre soi, c’est mille fois l’effet d’un chat ronronnant posé sur ses cuisses. Au moins, bébé, lui, ne se fait pas les griffes sur un coup de tête.
Bébé maintenu à la bonne température
Ni trop chaud. Ni trop froid. C’est impeccable. On est pas bien là, sé-po sur les boobs de Mamounette/Papounet ?
Booste la lactation…
… et facilite l’allaitement. En effet, bébé n’a qu’à baisser la tête. Et comme cela fait un bien d’avoir p’tit chat contre soi, la production d’ocytocine (l’hormone du bonheur) grimpe en flèche.
Diminuer les pleurs
Parfois, il suffit de quelques mètres de distance pour que Bébé pète une durite et fasse remonter toutes ses névroses primitives à la surface. Allez, plop (bruit d’une peau ventousant une autre).
Bon pour le moral
Comme dit précédemment, l’ocytocine (l’hormone du youplaboum) débarque en force (sauf si, évidemment, bébé flingue une couche et, là, bonjour l’ambiance). De quoi atténuer – un peu – la dépression post-partum.
Par contre, évitez de chanter « collé la petite » s’il vous plaît, ce moment de communion deviendrait automatiquement glauquissime.