Vous savez probablement que quand vous croyez à fond à un projet, que vous vous donnez toutes les chances de le terminer, que vous croyez en vous et ce même si les gens vous font comprendre que vous vous trompez vous pouvez y arriver. Enfin parfois votre travail est aussi tout simplement vraiment merdique, et dans ces moments là bah il fallait mieux écouter les autres, mais là tout de suite on va parler de gens en qui personne ne croyait et qui ont quand même eu un franc succès, pas des gros losers.
La série "Squid Game" rejetée pendant 10 ans par les studios
C’est un peu la petite dernière arrivée dans cette liste mais la série évènement de Netflix a été un long chemin emprunt d’embûches et de merde de chien par terre pour son auteur. Considéré trop brutal et violent, de nombreux studios ont repoussé le projet jusqu’à ce que Netflix accepte de l’adapter. Pour l’auteur, cela pourrait s’expliquer par le fait que le monde change et que cette violence soit plus d’actualité qu’il y a dix ans. Vous avez regardé les personnages de Squid Game en version honnête sinon ?
La saga "Harry Potter" refusée 12 fois par des éditeurs
Ça peut faire sourire aujourd’hui quand on voit la montagne de pognon que représente l’oeuvre de penser que des éditeurs ont refusé l’idée de JK Rowling près de douze fois. Et on ne parle pas de douze fois par la même personne, mais bien de douze maisons d’éditions différentes qui doivent s’en mordre les doigts encore 20 ans plus tard d’avoir laissé passer cette opportunité. Sinon y’a plein de détails que vous n’avez pas vu dans Harry Potter, il serait temps d’ouvrir les yeux.
L'auteur de "La conjuration des imbéciles" qui se suicide à cause des refus
John Kennedy Toole, auteur du célèbre roman humoristique qui remportera après sa mort le prix Pulitzer s’est suicidé à l’âge de 31 ans après avoir vu son roman se faire refuser par un nombre important d’éditeurs. Découragé et dégouté, c’est après son geste tragique que le roman tombera dans les mains d’un petit éditeur grâce aux efforts de sa mère et deviendra un véritable succès. Triste histoire.
"Psychose" d'Alfred Hitchcock jugé trop violent
Avant de devenir un petit chef d’oeuvre du cinéma, le film Psychose de ce bon vieil Alfred Hitchcock a été refusé par beaucoup de sociétés de production. De base, les studios n’aimaient absolument rien à l’idée d’adapter ce livre jugé trop violent pour le cinéma de l’époque. Imaginez si l’auteur de Squid Game leur avait proposé son scénario à ce moment là, ils auraient bien flippé leur mère.
"Sa majesté des mouches" rejeté 20 fois par les éditeurs
Le livre est dur, on va pas se mentir, mais c’est tellement devenu un livre culte qu’on se demande comment les éditeurs ont rejeté près de vingt fois ce livre de Golding. Pour la petite histoire, lors d’une interview où on demandait à Stephen King quel livre il aurait aimé écrire, il a répondu sans hésiter « Sa majesté des mouches ». Enfin j’imagine qu’il a répondu en anglais par contre.
"Star Wars", jugé inintéressant par trois gros studios
Comme pour « Harry Potter » avec les éditeurs ça fait sourire aujourd’hui de se dire que trois immenses studios ont refusé le projet Star Wars. Lucas avait même commencé à se décourager quand son pote Spielberg l’a convaincu d’insister. Mais quand on sait que le studio Disney fait partie de ceux qui ont rejeté l’oeuvre c’est drôle de se dire qu’ils ont claqué un paquet de thunes pour le racheter plusieurs décennies plus tard.
"Retour vers le futur", refusé plus de 40 fois
Quarante refus en comptabilisant plusieurs venant d’un même studio, c’est le nombre de vents que s’est pris le scénariste Bob Gale. Si certains jugeaient que le produit ne marcherait pas, d’autres comme Disney étaient gênés par le fait que la mère de Marty tombe amoureuse de lui, ce qui peut se comprendre. Mais ça ne dérangeait pas le studio Universal, donc ça va, parce que du coup on a été en mesure de vous montrer les détails que vous n’aviez pas vus dans Retour vers le futur.
"Autant en emporte le vent" et ses 38 refus d'éditeurs
Avant d’être adapté en film culte, le roman de Margaret Mitchell a essuyé plus de trente-huit refus d’édition et quelques doigts d’honneur (c’est faux, cessez d’être aussi naïfs). Alors n’allez pas croire que quand quelqu’un vous dit non 37 fois il faut continuer d’insister pour autant, mais pour elle ça a marché visiblement, et c’est une bonne chose. Enfin j’en sais rien j’ai pas lu le livre.
"Carrie" de Stephen King et ses trente "non"
Dans les nombreuses lettres de refus qu’on a envoyé à King on trouve la phrase « nous ne sommes pas intéressés par les oeuvres de science fiction qui parlent d’utopies négatives, ça ne se vend pas du tout. » Sacré clairvoyance quand on voit qu’aujourd’hui ça marche plutôt pas mal comme sujet. Quelques années plus tard il y a quand même eu deux films adaptés du roman de quoi recracher son sandwich au thon par regret.
"Toy Story" et la prouesse technique impossible
La naissance du premier long métrage du studio Pixar est un chemin complexe : d’abord refusé par Disney qui ne croyait pas en un film d’animation en images de synthèse, c’est le succès du petit court métrage du studio « Tin toy » qui a finalement convaincu le géant aux oreilles de Mickey de s’essayer à ce nouveau type d’animation en donnant à Pixar l’argent suffisant pour faire le film.
"Dune", plus de vingt refus
Sans parler des films adaptés du roman, l’oeuvre Dune est l’un (si ce n’est le) des romans de science fiction les plus vendus au monde, et pourtant à la base le projet ne convainquait pas les éditeurs puisque son auteur Franck Herbert a essuyé près de 23 refus d’édition avant de pouvoir enfin lancer sa grande saga. Vous n’auriez pas pu voir Timothée Chalamet dans le sable sans ça. Si le film reste flou n’hésitez pas à aller voir les explications sur Dune.
"Pulp fiction" et l'histoire que personne ne comprend
Si aujourd’hui le film qui a décroché la Palme d’or à Cannes est devenu un classique, c’était un autre numéro quand il fallait le vendre aux studios pour le filmer. « C’est le pire truc jamais écrit », « c’est trop long, violent et irréalisable », « quelqu’un est mort et après il revient, c’est incompréhensible ». Voilà un petit florilège de critiques entendues par Tarantino et son co-auteur Roger Avary, de quoi décourager et pourtant, ça a plutôt bien marché le bordel, probablement grâce au personnage de la crampe.
Ne vous découragez pas si vous écrivez un truc, ça va finir par marcher. Sauf si c’est une histoire avec une fille qui hésite entre sortir avec un loup garou et un vampire, c’est mon idée.
Sources : Insider, Esquire, Wikipédia, BoredPanda, EarlyBird Books.