Comme nos petits potes des séries télé, le cinéma aime nous faire souffrir. On s’attache aux personnages, on les voit grandir, et tout d’un coup ils s’en vont, comme ça brutalement. Comme les enfants. C’est cruel hein ? Choqué déçu.
Jack Dawson dans Titanic
L’ami Léo a eu la brillante idée d’embarquer à bord du Titanic pour un flirt, non pas avec toi mais avec la charmante Kate Winslet. Erreur fatale. Tout le monde sait que le Titanic sombre dans l’Atlantique Nord le 14 avril 1912. Avant même de mourir noyé, le petit Léo a la chance de se contenter de mourir gelé dans les eaux glaciales de l’Océan. Alors qu’en plus Kate est bien au sec sur un petit radeau de fortune sur lequel il y a bien assez de place pour deux.
Marion Cotillard dans The Dark Knight Rises
Choquante, non par son aspect brutal ou émotionnel, mais par la performance de l’actrice, la scène de la mort de notre Marion nationale a fait couler beaucoup d’encre chez les critiques. Mais ne lui jetez pas la pierre, l’erreur est humaine. Change rien Marion, nous on t’aime !
Danny dans Pearl Harbor (#fragilité)
Mort tragique, des suites d’un acte héroïque et désespéré dans le but de sauver la vie de ses compagnons. Sa mort est un coup dur. Cette longue agonie est d’autant plus triste que Danny apprend sur son lit de mort qu’il va être papa. Mais c’est un chic type, et il laisse son meilleur pote se charger de changer les couches de sa progéniture et de prendre soin de sa meuf. Quel altruiste celui là.
Jack Jefferson dans OSS 117
Pendant tout le film, on pense que Jack est mort. On aurait jamais pu imaginer qu’il était toujours vivant. D’ailleurs on pensait qu’il était mort. Mais il s’était seulement fait passer pour mort. Du coup on est ravi d’apprendre qu’il est encore en vie. Mais le bonheur est de courte durée car le bon vieux Jack fini vraiment par mourir. Choquant.
Obi-Wan dans Star Wars IV (ou I, ça dépend des écoles)
L’une des morts les plus spectaculaires de l’Histoire du cinéma, la disparition de Obi-Wan Kenobi lors d’un affrontement sanglant avec son ancien disciple Dark Vador. Des effets spéciaux à couper le souffle, une chorégraphie martiale exemplaire de rapidité et d’agilité, nous nous devions de la citer dans ce classement. Allez pour le plaisir on se repasse ce combat époustouflant.
Mufasa dans le Roi Lion
Probablement l’une des pires tragédies des années 90. La mort de Mufasa a en effet marqué toute une génération. C’est encore trop récent, les mots me manquent.
Goose dans Top Gun
Le co-pilote de Maverick perd la vie dans un accident un peu con-con. Accident con, mais mort choquante tout de même. Faut dire qu’on s’y était attaché avec sa petite moustache, ses performances au piano et son surnom sympa.
Guido (Roberto Benigni) dans La Vie est Belle
Ce film parle d’un camp de concentration. Déjà ça commence mal, on se doute un peu qu’il va se passer un truc pas cool. La mort du protagoniste est d’autant plus triste qu’on s’y attache vraiment et que sa disparition est un peu brutale. Il nous a fait rire, il nous a fait pleurer, et d’un coup, bah il ne fera plus grand chose. Le héros meurt et tout le monde s’en tape pendant le reste du film. Cimer les potes quoi.
Dobby dans Les Reliques de La Mort
Bon, en réalité, Dobby est pas vraiment mort sur le coup. Mais ça nous attriste quand même, la mort du petit Elfe de maison a ébranlé le monde. Parce qu’il est trop meeeeeeuuuuugnon.
Boromir dans La Communauté de l'Anneau
Bon gros guerrier bien badass, Boromir a un peu été un fdp avec le porteur de l’Anneau pendant quelques instants d’égarement. Mais il reprend ses esprits et se bat avec fougue contre toute une bande d’orcs, qu’il défonce avec sa grosse épée. Un beau baroud d’honneur. Il faudra quand même trois flèches pour venir à bout de Ned Stark.
Ce gars là dans Pulp Fiction
Bon, lui on sait plus trop qui c’est. Il faut dire qu’il a un rôle secondaire dans le chef-d’oeuvre de Tarantino. Mais c’est un homme avant tout, et comme tous les hommes, il ne mérite pas de mourir bêtement, le crâne explosé à l’arrière d’une bagnole avec deux truands débiles. Et puis surtout c’est dégueulasse merde. Fais ça proprement la prochaine fois. C’est la femme de ménage qui va être contente.
Jacques, projectionniste de "Red is Dead" dans La Cité de La Peur
Assassiné sauvagement à la saucisse et au marteau. Ainsi que tous les autres projectionnistes, ne les oublions pas. Mais quand même Jacques. Il était généreux, bel homme, propre sur lui : quel gâchis. D’ailleurs on peut noter que les Jacques n’ont pas la cote auprès des scénaristes. La discrimination peut prendre plusieurs visages.
Dick Hallorann dans Shining
Bon, on va pas se mentir, personne ne connait son nom. Mais quand même le pauvre, un coup de hache dans le bide alors qu’on s’y attend pas, ça marque. Il était pourtant sympa ce Dick. On devrait lui créer un hache-tag de soutien. C’est hilarant, je sais.
Billy Costigan, alias DiCaprio dans Les Infiltrés
Dans ce film, Scorsese n’y va pas de main morte. On se tape deux heures de film et un dénouement en 2 minutes, un peu brutal. On se demanderait presque si le film n’a pas été sponso par mangerbouger.fr, en tous cas la prochaine fois Léo prendra sûrement les escaliers. C’est meilleur pour la santé et pour les fesses.
Le braqueur de American History X
Mort bien badass, avec un tueur encore plus badass. On a vraiment mal pour lui quand il se fait exploser la mâchoire sur le coin du trottoir par un néo-nazi en caleçon. Ouais, mal aux dents même, un peu comme quand tu croques dans une glace trop froide.
Mais bon, Gandalf a dit que la mort n’était qu’un commencement alors ça va.