Dans le monde merveilleux de Disney, on fait pas les choses à moitié : de l’émotion, de l’amour, de l’aventure. Du rêve, quoi. Et aussi pas mal de morts assez dégueu quand on y pense. Après les pires méchants de Disney, voici un petit florilège des morts subites les plus atroces. Car la vie est cruelle, les enfants.

La mort par balle

Attention petit, la chasse c’est pas cool. Même que ça fait des orphelins. Rox et Bambi, dont les mères sont abattues en pleine course (bad luck), peuvent en témoigner. Tout comme Kocoum, le guerrier psychorigide et pas super fun de Pocahontas qui, en plus de se faire piquer sa gow par John Smith, finit par se faire buter par un roux. Une sale histoire, exactement.

Dévorés vivants

Ah, celle-là, on l’aime bien, quoique le potentiel de férocité soit plus ou moins exploité : l’enfant s’identifie assez peu, et on le comprend, aux pauvres huîtres englouties par le morse dans Alice au pays des Merveilles. Alors que Scar dévoré par les hyènes dans Le Roi Lion et les parents de Tarzan boulottés par un tigre, ça, ça a de la gueule. Une question demeure : le Capitaine Crochet finit-il par se faire bouffer par le croco ?

La chute fatale

Un grand classique, tragique à souhait, dépourvu d’hémoglobine malséante (c’est mieux, pour les enfants, hein) et toujours un bon pourcentage de réussite. Après l’empoignade finale, le méchant est précipité, au choix, du haut d’un monument un peu classe, Big Ben pour Ratigan dans Basil, détective privé ou Notre-Dame pour Frollo dans Le Bossu de Notre-Dame ; ou bien d’une falaise dans le cas hautement traumatisant de Mufasa.

L’explosion

Double avantage : la survie est une éventualité plutôt compromise et on évite ainsi les effusions de sang et autres visions de corps disloqués. Tout dans la suggestion. Shan Yu, le chef des Huns dans Mulan se fait péter la tronche dans l’explosion de la Cité Interdite, et Helga Sinclair, la bombasse blonde dans Atlantide, succombe à l’explosion du volcan. Propre, efficace.

La perforation stomacale

Là, le doute n’est pas permis. L’instrument varie toutefois : on reste dans le classique avec La Belle au bois dormant où Maléfique, métamorphosée en dragon, reçoit un coup d’épée fatal, et on ose l’originalité dans La Petite Sirène où Ursula s’empale sur un mât effilé. Fallait quand même y penser.

La pendaison accidentelle

Si, si, ça arrive dans la vraie vie. Enfin, seulement si, comme Clayton dans Tarzan, on se prend malencontreusement les pieds dans une liane au beau milieu d’un corps à corps contre un type élevé par des gorilles qui fait du skate dans la jungle. Quoiqu’il en soit, mention spéciale pour le bruit de craquement de nuque et l’ombre portée du cadavre.

La noyade

La mort de Percival Mc Leach, le méchant braconnier dans Bernard et Bianca au pays des Kangourous et de Johanna, son varan gobeur d’œufs, reste tendancieuse : précipités d’une chute d’eau, on ne sait pas tellement s’ils meurent broyés dans les rapides ou s’ils se noient. Vous me direz, l’essentiel, c’est le résultat.

L’écrabouillage

Exactement comme ce monsieur qui a peut-être la mort la plus stupide de toute l’histoire de Disney.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

L’électrocution

Jafar, il s’accroche. Il faut attendre le deuxième volet, le bien-nommé Retour de Jafar, pour le voir (enfin) expirer. Mais comme la mort des génies n’est pas une science exacte, on n’est pas bien sûrs qu’il s’agisse vraiment d’une électrocution.

La liquéfaction

Certes, ça n’arrive pas tous les quatre matins. Mais ça marche. Si on vous dis « je fooooooonds » ? L’implacable dissolution dans la trempette du Juge Demort et de ses hyènes rigolardes dans Roger Rabbit en a fait cauchemarder plus d’un.