On peut lui reprocher beaucoup de choses à l’être humain. La guerre, les inégalités, la faim dans le monde, les souffrances animales, le fait qu’on ait refusé ma candidature à Miss France,… Mais par contre, on ne peut pas lui reprocher de ne pas être créatif. Ah, ça non. Surtout quand il s’agit de découper en morceaux son voisin avant d’uriner sur sa tombe, là, il y a des idées.

Ravaillac

En 1610, Ravaillac a une mauvaise idée : tuer Henri IV. Il aurait du tourner 7 fois son cerveau dans sa tête avant de passer à l’acte, parce qu’il a dû pas mal regretter par la suite : en place publique, on commence par lui arracher les tétons. Mais de quoi se plaint-il ? C’est un homme, il n’en a pas besoin pour nourrir son bébé. Et en plus, il a toujours trouvé les piercings de mauvais goût. Mais on ne s’arrête pas là : on lui entaille à peu près tout le corps à la tenaille. Puis on a des remords. On se dit qu’il va se vider de son sang. Alors on l’aide à cicatriser en faisant couler du plomb et de l’huile bouillante sur les plaies. Ouf, il est sauvé ! Sauf que pas de bol, il meurt dans la foulée d’un accident d’équitation : sans faire exprès, on attache chacun de ses membres à un cheval avant de les lancer chacun dans une direction différente. L’erreur bête.

Balthazar Gerard

En 1584, le pote de Melchior assassine Guillaume Ier d’Orange-Nassau, un homme d’état néerlandais à qui il en voulait un peu. S’il avait plus écouté ses parents, il aurait su que la violence ne résout rien : non seulement ça ne bouleverse pas le pouvoir puisque le fils de Guigui d’Orange monte sur le trône dans la foulée, mais surtout parce que lui, de son côté, il va prendre ultra cher. D’abord, il se fait brûler la main au fer rouge, et tous ceux qui ont déjà sorti un peu précipitamment un plat du four savent que ce n’est pas agréable. Ensuite, on détache la peau de ses os, probablement pour lui faire un chandail, avant de le laisser faire le même genre d’équitation que Ravaillac, puis de le décapiter.

Jean de Leyde

Né en 1509, Jean de Leyde est envoyé vers ses 20 ans comme apôtre dans la ville de Münster pour donner 2-3 cours de catéchisme. Mais du bon gros catéchisme qui tâche, puisqu’il veut abolir la propriété privée et la tune. Bam du communisme en avant-première. Et on va dire que, comme souvent dans l’Histoire ça s’est pas bien fini : il devient le big boss de la ville, se fait des couilles en or, et instaure une polygamie officielle, c’est pas moi c’est Dieu qui l’a dit. Sauf que personne ne lui avait demandé de la contrôler la ville, et en 1535, ses anciens proprio portent plainte pour vol et ramènent les forces de l’ordre, qui le jugent dans la foulée. Et là c’est écrit noir sur blanc dans la loi : en cas de prise de ville non consentie + polygamie officielle, le minimum syndical c’est de lui arracher la langue, de lui entailler le corps avec des tenailles brûlantes, et de lui planter un couteau brûlant dans le cœur. C’est dur, mais juste.

György Dózsa

Né en 1470, Györgi (on va l’appeler Gigi) est un Hongrois qui décide, déjà à l’époque, de se déclarer anti-système et de commencer une révolte. Sauf que c’est pas Marine le Pen qui va me contredire, le système n’aime pas qu’on l’attaque alors il mate la révolte, capture Gigi, et le fait s’asseoir sur un trône. Sympa. Sauf que le trône est en fer chauffé à blanc, on lui pose une couronne sur la tête également chauffée à blanc et on lui colle un sceptre dans la main… chauffé à blanc. Surpris, hein ? Ensuite, on le fait bouffer par 6 de ses compagnons qu’on avait affamés pendant des semaines avant. La cuisson devait être nickel. On ne parle pas assez de la cuisine hongroise.

Marcantonio Bragadin

Né en 1523, Bragadin était gouverneur de Chypre pour le compte du royaume de Venise. Sauf qu’en 1571, l’empire Ottoman lui rend une visite de courtoisie avec une énorme armée, alors il baltringue et se rend en échange de la vie sauve. Mais l’Ottoman est taquin. Il croisait les doigts dans le dos au moment de promettre d’épargner Bragadin. Quel déconneur. Du coup, toute la garde du gouverneur est massacrée dans la foulée, et lui se fait faire une chirurgie express : on lui coupe le nez et les oreilles. Bref, on laisse pourrir le pauvre mannos dans une prison pendant 6 mois avant de faire preuve de beaucoup de créativité pour en finir avec lui : après l’avoir humilié en l’attachant à poil sur le mat d’un bateau, on l’écorche vif en public puis on le découpe en morceaux, distribue ses membres, et on remplit sa peau de paille avant de la recoudre. Cette histoire m’émeut beaucoup parce qu’elle symbolise peut-être les débuts de la taxidermie, une discipline que j’affectionne.

Gaspard II de Coligny

Né en 1519, l’autre pote de Melchior était un français qui, contrairement à Bragadin, a eu du nez. En 1560, sentant le vent tourner, il se convertit au protestantisme. On va voir que c’était vraiment un coup de génie. En 1571, il arrive à la cour du roi Charles IX et essaie de se faire remarquer. Mais il se fait harceler par ses petits copains dans la cour, pas trop d’accord pour qu’il prenne du pouvoir. Le school bullying est un fléau, ensemble, nous pouvons lutter. Bref, en 1572, il se fait carrément tirer dessus par un de ses petits camarades, mais ne meurt pas, alors il se remet au klm dans son lit. Mais bon, dans la foulée, il y a la Saint-Barthélémy, au cours de laquelle on déglingue tous les protestants. Certains, on leur fait vraiment très mal. Et Gaspard est de ceux-là. Blessé, il ne peut pas trop se défendre quand on vient dans sa chambre pour le poignarder, le jeter par la fenêtre, l’éviscérer, l’émasculer et le décapiter dans la cour. Ça picote.

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Il n'a pas souffert, promis

Elizabeth Bathory

Née en 1560, Elizabeth n’était pas une belle personne. Oulah, non alors. La meuf étant comtesse, elle a un peu de blé pour faire venir des jeunes paysannes bosser pour elle dans son château. Elle les paye bien, et heureusement, parce que leur taff méritait clairement la prime de pénibilité : elles se font tabasser à mort, brûler à mort, torturées à mort, enfermées dans le froid à mort,… Globalement, tout ce qui tourne autour des pompes funèbres. On ne sait pas exactement combien de zoulettes elle a tué, mais on estime qu’elle a envoyé 6 pieds sous terre de quoi remplir environ une quinzaine de peugeot 5008, une voiture de qualité, qui offre de nombreuses options, 7 sièges au confort inégalé, le tout à un prix très réduit (top sponsorisé).

Elle finit par se faire cramer en 1610, jugée, puis condamnée à finir sa vie emmurée vivante dans une pièce de son château, ou elle survivra 3 ans. Le tout sans la superbe console nintendo Switch qui lui aurait permis de vivre sa captivité dans l’allégresse (j’ai vraiment besoin d’argent).

Luis de Torres

Luis était un interprète polyglotte, recruté par Cricri Colomb pour discuter le bout de gras avec les Indiens. Sauf que si vous aviez pas séché les cours du collège pour fumer des joints, vous sauriez que Colomb n’est pas arrivé en Inde mais en Amérique et que les mecs là-bas, parlaient pas la même langue que les mecs de Bombay. Vu son utilité toute relative, Christophe Colomb le laisse sur place quand il se barre, avec quelques dizaines d’hommes d’équipage. Les mecs se feront tous évidemment massacrer, et si on ne sait pas exactement comment ils sont morts, c’est surtout le contexte qui pue un peu du cul : « le mec me sert à rien ? Qu’il crève ». Terrible sentiment d’abandon pour Luis, dont les séances chez le psy pour guérir de ce traumatisme ne seront même pas remboursées.

J’espère que pour ma part, je mourrais étouffé par une fondue savoyarde.

Sources : Suggest, Wikipédia