Nous aimons nos enfants (d’accord ?). Mais, eux nous aiment-ils vraiment ? Ci-dessous bon nombre d’indices qui confirmeront le complot visant à détruire les parents que nous sommes.
Le rose pour les filles
Le marketing a fait beaucoup de mal aux garde-robe. Parce que le rose, c’est la beauté, la douceur, la fragilité. Bref. Tout un tas de trucs que peuvent être aussi les garçons et que ce ne sont pas les filles. Mais le marketing ayant bien fait son taff, les petites filles ont plus souvent envie de porter du rose malgré l’éducation à l’esprit critique sur le marketing de genre que tu tentes de lui refourguer depuis sa naissance. A bas le rose.
Le foot en club
Si l’enfant (quelque soit son sexe) prend ce sport collectif très au sérieux, vous pouvez dire adieu aux week-end. Entraînement le samedi. Match le dimanche. Retransmission télévisuelle le soir.
Babyshark
Purge infernale visionnée près de 8 milliards de fois sur YouTube (et souvent ad vomitum), ce « phénomène » (équivalent à une pandémie mortelle) a pourri trop d’oreilles. Répétitive, bourrine, bêtifiante, des agents pénitenciers américains en ont fait de cette chanson un outil de supplice. Si toutefois votre enfant est accro, on a pour vous les meilleurs cadeaux Baby shark.
Peppa Pig
Malgré toute l’estime que l’on porte à nos enfants, les étonnantes aptitudes intellectuelles qu’on leur attribue et le bon goût que l’on pense leur avoir inculqué, ils s’échinent à adorer des choses profondément stupides. Vous en doutez ? Jetez donc un œil aux meilleurs tweets sur Peppa pig.
Nous réveiller sans un bruit
Ce moment où – au milieu d’une nuit de sommeil bien méritée – l’enfant attend au dessus de votre tête en attendant votre réveil. Réveil qui se fera donc dans un cri d’effroi abominable.
Leur franc-parler
« La dame, elle est grosse ». « Le monsieur, il sent pas bon ». « Regarde la taille de a crotte de nez » ou n’importe quelle situation gênante dans laquelle vous a mis votre enfant. Vous avez beau être un.e orateur/trice hors-pair, vous ne pouvez pas vous sortir de cette situation qui ferait honte à la honte elle-même.
La présence de leur potes
Le vacarme, c’est comme le bordel chez l’enfant. Quand un copain/copine rentre dans l’équation, ça ne s’additionne pas, ça se multiplie.
Le mot « non »
A l’âge de deux ans, le « non » constitue la seule et unique réponse à n’importe quelle question que vous poserai à l’enfant. Longue, très longue douleur.
Leurs peurs irrationnelles
Vous savez cette peur qui vous fait prendre un détour de plusieurs centaines de mètres. Cette peur qui vous empêche d’adopter un animal. Cette peur qui vous interdit d’acquérir des objets de couleur verte. Cette peur qui fait de vous un équilibriste du trauma. C’est comme ça, les enfants ont des peurs bizarres.
Les fêtes de l’école
Si l’enfant kiffe à fond parce qu’il est avec ses collègues, courent comme un.e dératé.e en mangeant des brochettes de bonbons chimiques. Vous, vous vous ennuyez ferme, il n’y a pas une goutte d’alcool et vous êtes obligé.es de faire la conversation avec des inconnus qui ne parlent que de leur enfant.
Rassurons-nous en pensant que ces brimades sont réalisées de façon inconsciente. Ne surestimez pas le côté maléfique de votre douce progéniture. Quand bien même cette dernière a réclamé une pierre à aiguiser au Papa Noël cette année. C’est forcément une coïncid…. QUOI ?