Quand on y pense, dans la vie tout est une question d’échelle. C’est aussi souvent une question de dosage, mais c’est surtout une question d’échelle. Or, en dehors de l’échelle de Richter, il existe plein d’autres échelles figurez-vous. Désormais, vous serez donc aptes à mesurer tout et n’importe quoi avec un bouquet d’échelles improbables (et surtout de bonnes anecdotes à partager en bonne compagnie autour du repas de Noël).
Échelle de Bristol : le caca
Nous avions évidemment besoin de cette mesure ultra bénéfique dans l’analyse du caca. L’échelle de Bristol (qui doit son nom à l’Université de Bristol et non pas aux fiches bristol) répartit ainsi les selles en 7 catégories allant des crottes de lapin à la bonne grosse diarrhée, nous vous laissons le loisir d’en apprécier l’aimable détail ci-dessous.
Échelle de Beaufort : le vent
Contrairement à ce que nous pourrions croire, l’échelle de Beaufort n’est pas une mesure de puanteur de fromage. Ni une mesure de puissance du pet. Non. C’est surtout une échelle consistant à mesurer la vitesse du vent en milieux marins.
Échelle de Saffir-Simpson : les ouragans
Spécifiquement dédiée aux cyclones tropicaux de l’hémisphère ouest et ABSOLUMENT PAS à la quantité d’épisodes de Simpsons consommée en une seule journée.
Échelle de Kardashev : les civilisations
Un astronaute russe a trouvé cette mesure basée sur le niveau technologique et la quantité d’énergie à disposition des civilisations pour les répartir en trois types : I (capable de consommer toute l’énergie d’une planète), II (toute l’énergie d’une étoile) et III (toute l’énergie d’une galaxie : c’est un peu les plus forts).
Échelle de Brinell : la dureté
Non pas la dureté d’un regard aux sourcils froncés, bien entendu. L’échelle de Brinell mesure tout simplement la dureté des matériaux.
Échelle de Glasgow : l’état de conscience
En d’autres termes, c’est un peu la mesure de gravité du coma. On utilise cette échelle en urgence quand un patient est plus ou moins en train de clamser pour évaluer son état de conscience et la nécessité ou non de maintenir ses fonctions vitales. Ce qui est bizarre c’est que l’échelle va de 3 (pour les comateux) à 15 (pour les personnes en état normal avec un cerveau à peu près normal) et non de 1 à 12 ce qui serait plus logique quand on y pense. Mais peut-être que les scientifiques qui ont mis cette mesure au point étaient au niveau 3. Les bouffons.
Échelle de Scoville : le piment
On se doute qu’entre un poivron, une sauce wasabi ou un croc de piment, l’intensité du côté piquant (parce que le mot “épicité” n’existe pas dans la langue française et que c’est bien relou) varie grandement. Cette mesure calcule en fait le taux de capsaïcine, molécule responsable de la sensation de feu sur la langue.
Échelle de Fujita améliorée : Les dégâts des tornades
Elle fait suite à l’échelle de Fujita, mais comme elle s’appelle maintenant “échelle de Fujita améliorée” on peut supposer que c’est une échelle un peu mieux que celle d’avant.
Échelle de Pauling : électronégativité
C’est l’intensité de l’attirance d’un atome vers des charges négatives autrement appelées des électrons. Très pratique à utiliser quand on tartine une tranche de pain avec du beurre demi-sel pour son goûter.
Échelle du carrefour Villejuif : malaise
Pas scientifique pour un sou, cette échelle mesure le niveau de malaise (ou “malaisologie”) selon des critères établis par les chercheurs sur forums 18-25.
Echelle coulissante Castorama
299,99 €. Permet de se rehausser sur le plan vertical par rapport à la surface terrienne.
Toi aussi, partage avec nous tes échelles coups de cœur du moment !