La drogue, c’est mal. Enfin, c’est souvent mal. C’est en tout cas ce qu’on peut constater avec ces quelques films qui ont su parler à leur façon de la drogue, soit en abordant l’aspect comique, soit dramatique, soit la violence extrême des petits milieux criminels. Liste à voir en fumant un gros péta… En mouillant un gros pétard j’veux dire, attention faut pas déconner non plus.

Transpotting

Oui je ne vous surprends pas sur ce coup-là. La bonne nouvelle c’est qu’on va retrouver vingt ans plus tard la même bande de gros drogués irlandais dans un Transpotting 2 également signé Danny Boyle en 2017 et ça a pas l’air dégueu du tout.

Requiem for a Dream

Oui, oui, oui bon bah c’est évidemment la référence incontournable en matière de drogue au cinéma. Tu l’entends cette petit musique de l’angoisse qui résonne dans le fond de ta tête ? Au moins, le film d’Aronofsky a le mérite d’avoir traumatisé toute une génération à l’idée de s’approcher même de l’héroïne. Du coup à la place on fume des clopes, on sniffe de la coke et on bouffe des champignons. Ouf, on a évité le pire !

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Il n'a pas souffert, promis

Las Vegas Parano

Gros trip en route vers Las Vegas, à l’inverse de Requiem for a Dream, Las Vegas Parano est le film qui a donné envie de se droguer. Mais seulement en 1971, et seulement à Las Vegas.

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"*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

La trilogie Pusher

Les trois premiers films du réalisateur danois Nicolas Winding Refn sont de loin ses meilleurs (ouais je m’en tamponne de Drive moi, je suis une sale rebelle). Et si on est on un peu obligés de parler des trois ensemble c’est parce qu’ils sont fondamentalement liés, il s’agit de la même histoire de vendeurs de drogue à Copenhague vue à travers un personnage différent à chaque film.

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Enter the Void

Encore un chef d’oeuvre de Gaspard Noé, aux frontières du fantastique, on suit le parcours d’un dealer (à travers son propre regard, d’où la prouesse technique) et son trip post-mortem après avoir reçu une balle. Le film a ceci d’original qu’il fait à lui tout seul l’effet d’une grosse prise de stupéfiant.

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Il n'a pas souffert, promis

Scarface

Encore une fois, je ne vous surprends pas (mais ai-je un jour vraiment voulu vous surprendre ? J’aime tant la prévisibilité). L’histoire de Tony Montana, n’est pas dissociable de la drogue elle-même. Et même si le film a un peu mal vieilli (et si vous n’êtes pas d’accord, n’hésitez pas à me le faire savoir afin que je concoive un top de vos plus beaux désaccords et que je me torche avec), il reste un des meilleurs films sur l’ascension d’un p’tit gars en baron de la drogue.

Limitless

Ce film plutôt bien réussi raconte l’histoire d’un loser en mal d’inspiration qui commence à se doper avec une mystérieuse pilule qui le rend super intelligent. Bref, le genre de drogue qu’on aimerait tous avoir (parce qu’à Topito, on a l’air malin comme ça mais en fait on travaille sur un cerveau partagé pour 20, donc des fois c’est compliqué quand il faut qu’on réfléchit).

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Il n'a pas souffert, promis

Maria, pleine de grâces

Excellent film sur une colombienne enceinte qui sert de mule pour le compte de barons de la drogues colombiens. Elle s’avale ainsi des boules de coke grôce comme des kiwis qu’elle régurgitera une fois arrivée aux Etats-Unis. C’est pas ultra joyeux mais c’est une réussite.

Smiley Face

Comme quoi Gregg Araki est aussi capable de faire des comédies bien tarées et pas que des films super glauques (mais aussi super entendons nous). Smiley Face est l’histoire de Jane, une actrice complètement accro à la fumette qui va devoir passer son casting sans avoir sa dose. Et même que c’est rigolo.

Les Tuche 2

Histoire familiale d’un groupe de criminels vendeurs de dope dans la région de la Haute-Loire qui s’exportent pour la première fois aux Etats-Unis pour intégrer le marché américain. Ah, si seulement…

Tous ces films pour nous dire que même si la drogue c’est mal, quand même ça donne un peu envie.