Chuchotons :
« Ciné ciné cinéma. Ciné ciné cinéma. Manéci. Cinéma. Cinéma. »
Et maintenant, le palmarès.
Premier contact de Denis Villeneuve
Denis Villeneuve revisite la science fiction avec Amy Adams en linguiste. Déjà faire d’une linguiste une héroïne, c’est assez peu courant dans la mesure où on les imagine plutôt dans des CDI tristes. Ensuite, la photo est mortelle et l’ambiance de fin du monde bien rendue. Notre pref.
Toni Erdmann de Maren Ade
Le film donne presque envie d’être triste si on peut avoir un costume de monstre, un faux dentier et surtout pas de friandise au sperme.
Julieta de Pedro Almodovar
Rebecca en Espagne dans une atmosphère étouffante et une photographie magnifique. C’est beau et triste.
Belgica de Felix Van Groeningen
Jamais des scènes de fête au cinéma ne m’avaient à ce point donné l’impression de me tenir un peu ivre, au milieu des danseurs, regardant tout autour de moi avec le sourire endorphiné de celui qui terminera mal. C’était extraordinaire.
Victoria de Justine Triet
Probablement la meilleure comédie française de l’année, avec Virginie Efira à la fois sensuelle et sensible, Vincent Lacoste dans son meilleur rôle et Melvin Poupaud parfait.
Mademoiselle de Park Chan-wook
La photo de Park Chan-wook est folle, le scénario suffisamment bien tenu pour que les 3 heures passent crème, la reconstitution de la guerre coréano-japonaise parfaite. Les filles sublimes font un peu oublier que les scènes de sexe lesbien sont pensées par un homme et un peu gênantes.
Gaz de France de Benoît Forgeard
Absolument hilarant, le film de Benoît Forgeard offre à Philippe Katerine une scène de discours d’anthologie et à tous les spectateurs un nouvel hymne.
Paterson de Jim Jarmush
Zootopie de Byron Howard et Rich Moore
Une animation à plusieurs niveaux de lecture avec une dénonciation du populisme en se marrant. Et les animaux sont cool. Si on oublie que Zootopia fait un peu trop l’apologie et de la police et de la vidéosurveillance, il y a quand même une musaraigne qui fait plus peur que Marlon Brando dans Le Parrain, un fennec malfaiteur, un léopard obèse fan de Rihanna et c’est à la fois féministe, pro-lapin et pro-renard.
Swagger d'Olivier Babinet
Babinet filme l’urbanisme de la banlieue comme on ne l’avait jamais vu et laisse la parole libre à des ados qu’on n’entend jamais. C’est super drôle, intelligent et beau.
Dernier train pour Busan de Sang-ho Yeon
« Un bon film de zombies, à la fois émouvant, drôle, touchant, cocasse et sérieux à la fois. »
Pierre Galouise.
Ma vie de courgette de Claude Barras
Tristesse sans misérabilisme à la DDAS et en animation. Super touchant.
Nocturama de Bertrand Bonello
On ne sait pas forcément quoi en penser en en sortant. Le fait de faire encore des cauchemars des 20 dernières minutes du film 4 mois après l’avoir vu laisse entendre qu’il était important, quand même, ce film.
Midnight Special de Jeff Nichols
Science-fiction singulière sous la caméra de Jeff Nichols qui, à nouveau, impose la couleur bleue pour interroger la structure familiale et l’imaginaire de l’enfance.
Les 8 salopards de Quentin Tarantino
Tarantino se fait plaisir. Ca fait toujours plez.
On se retrouve en 2017 !