Nomadlist est un site spécialisé dans l’aiguillage et l’aide apportées aux freelances. Ses créateurs et la communauté qu’il abrite ont été mobilisés pour établir une liste des villes du monde où il fait le meilleur travailler en freelance. Les conditions requises sont multiples : le rapport entre le coût de la vie et le salaire moyen des freelances, la qualité de l’accès à Internet, le niveau de sécurité et les infrastructures proposées pour rigoler un peu. Au final, on pondère tout ça pour obtenir un score moyen pour chaque ville. Je fais officiellement ma demande de mutation demain.
Canggu, en Indonésie
Il paraît que le mieux, donc, c’est de bosser dans sa Kangoo. Ah non, pardon, de partir en Indonésie, à Bali, plus exactement, et de rejoindre la ville de Canggu. Y’a la plage et du surf. La plage. Du surf. La plage. Du surf. Faut aimer la plage et le surf, donc.
Bangkok, en Thaïlande
Apparemment, c’est assez cool d’être freelance à Bangkok. La ville est devenue un hub, abritant les sièges de nombreuses multinationales et est extrêmement bien desservie. Et puis ça a l’avantage d’être une grande ville. Le désavantage, par contre, c’est qu’y vivre sans parler thaï, c’est pas facile facile à mon avis.
Phuket, en Thaïlande
Restons en Thaïlande puisqu’il y fait clairement meilleur qu’à Paris. Plus petite ville (75.000 habitants) et beaucoup de motos. Il fait entre 25 et 31 degrés, voili voilou, et on peut faire de la moto et aussi des jeux de mots avec le Fouquet’s et que demande le peuple ?
Ubud, en Indonésie
Perso, j’ignorais l’existence d’Ubud, en Indonésie, avant d’écrire ce top ; mais vu que les autres membres de l’équipe connaissaient, je passe pour un ignare et un gros débile. Du coup je suis allé voir, et c’est vrai que c’est super joli et aussi super connu, rapport au fait que c’est le centre touristique de Bali, mais arrêtez de me regarder comme ça je savais pas je savais pas. En plus, autour, y’a des rizières et une forêt tropicale, donc niveau excursions le weekend, ça vaut le détour.
Hô-Chi-Minh-Ville, au Vietnam
Nul besoin de dire que si Hô-Chi-Minh apprenait que la ville qui porte son nom est cinquième du classement des villes les mieux pour s’expatrier en gagnant de l’argent occidental tout en profitant des bas prix offerts par les pays moins développés, il serait pas content content. Mais quand le chat n’est pas là, les souris dansent, c’est bien connu.
Los Angeles, aux USA
Mauvaises raisons pour s’installer à Los Angeles : vouloir faire carrière dans le cinéma d’auteur, avoir envie d’un peu de calme et de verdure, détester la voiture, aimer les petites villes européennes, vouloir se rapprocher de Berlin.
Bonnes raisons de s’installer à Los Angeles : avoir une bonne connexion internet et bien s’amuser. Même le prix, c’est pas si fastoche.
Budapest, en Hongrie
A Budapest, apparemment, tout est cool : la ville est agréable, c’est pas trop cher, on s’amuse bien et niveau violence tout va bien. Sauf qu’il fait 14 degrés en moyenne, donc on trouve tout agréable mais en étant déprimé et en grelottant. Chacun voit midi à sa porte.
Las Vegas, aux USA
Pour me convaincre d’aller vivre à Las Vegas, il faudrait : pointer un revolver sur ma tempe, tirer deux balles dans les genoux de ma fille, menacer de brûler ma voiture, m’offrir les billets, m’emmener jusqu’à l’avion par la force, me ligoter pour m’empêcher d’essayer de détourner l’avion, me conserver dans une chambre attaché là-bas pour m’empêcher de partir à pied à travers le désert. Mais apparemment, on y est heureux.
Kuala Lumpur, en Malaisie
On est à l’aise en Malaisie, quand bien même le nom du pays n’en témoignerait pas. A Kuala Lumpur, coût de la vie, température, amusement et sécurité sont plutôt au beau fixe. Le seul hic, c’est que pour capter Internet, c’est la croix et la bannière, du coup il va falloir annuler l’abonnement à Netflix premium.
Denpasar, en Indonésie
Retournons à Bali pour pas payer trop cher du tout, bénéficier du soleil et d’une bonne capacité d’accès. Par contre, niveau Internet et niveau fun, c’est pas trop le must. Il y a bien un club d’échecs, mais à part ça… A conseiller prioritairement aux freelances qui sont aussi experts-comptables ou qui savent s’amuser seuls chez eux dans leur lit en ne faisant rien et sans Internet.
Source : Nomadlist