Vous ne croyez pas aux fantômes, malédictions et autres phénomènes surnaturels ? C’est ce qu’on va voir. Aujourd’hui on part pour la capitale et on va vous montrer quelques lieux qui auraient de quoi faire trembler les plus rationnels d’entre vous. Pour les autres, ceux qui y croient déjà, suivez notre conseil et évitez ces endroits. Ça vaudra mieux.
La rue Erlanger
Pour beaucoup, cet endroit est considéré comme la rue la plus maudite de Paris, et s’y installer peut devenir une porte d’entrée vers une vie (ou une mort) de merde. Alors oui, cette rue du 16eme arrondissement est bien jolie, avec ses grosses baraques bien cossues, mais des choses pas bien jojo s’y sont déroulées. Déjà, Mike Brant y est mort en 1975, et on n’a jamais su s’il avait sauté de son balcon ou si quelqu’un l’avait poussé. 6 ans plus tard, un Japonais y a tué puis mangé une étudiante néerlandaise (bonne ambiance). Et, en 2019, un incendie volontaire dans un immeuble a causé la mort de 10 personnes. Ça fait beaucoup pour une seule rue.
Le 1 de l'avenue Frochot
Le compositeur de musique Victor Massé est mort dans ce gros manoir d’une sclérose en plaques en 1884, et 102 ans plus tard, c’est le critique littéraire Mathiey Galey qui y a rendu son dernier souffle à cause d’une… sclérose en plaques. Tiens tiens. Mais l’étrangeté ne s’arrête pas là, puisqu’une femme de ménage y aurait été assassinée, et que Sylvie Vartan s’y serait installée quelques jours avant de mystérieusement prendre la fuite et ne plus jamais y remettre les pieds. Ça sent pas bon du tout cette adresse.
La chapelle de Notre-Dame de la Consolation
Si vous avez lu notre top sur l’incendie du bazar de la Charité, où 125 personnes ont perdu la vie, sachez qu’on avait oublié d’y mentionner que la chapelle de Notre-Dame de la Consolation, inaugurée en 1900, a été érigée pile sur les lieux du drame. En termes de mauvaises vibes, c’est l’équivalent de construire une maison sur un ancien cimetière indien. Pas étonnant donc que, depuis l’ouverture de la chapelle, de nombreux visiteurs aient rapporté avoir entendu des bruits angoissants et assisté à des apparitions paranormales. On vous laisse vous faire votre propre avis sur le sujet, mais nous on va passer notre chemin.
Le rocher de la sorcière à Montmartre
Le nom de ce passage viendrait d’une ancienne fontaine, « la Sourcière », qui se trouvait là, mais une légende raconte aussi qu’une sorcière vivait en face de cette grosse pierre étrange. C’est plus que probablement faux, mais il n’empêche que, pour beaucoup, le lieu est désormais chargé d’une atmosphère mystérieuse, voire carrément flippante.
Le jardin des Tuileries et Jean l'écorcheur
En 1564, Catherine de Médicis a décidé de faire des anciennes fabriques de tuiles en bord de Seine un palais. D’où le nom des Tuileries. Seulement, assez rapidement, Catoche a détesté ce lieu et a cessé d’y habiter. Pourquoi ? Parce que, selon elle, un fantôme portant un costume rouge hantait le palais et lui avait prédit qu’elle mourrait près de Saint-Germain. Chelou, mais le bonhomme rouge ne sortirait pas de n’importe où. Ce serait Jean l’Ecorcheur, un boucher que Catherine de Médicis avait fait assassiner parce qu’il connaissait trop de secrets sur la couronne. Au moment de mourir, l’Ecorcheur aurait promis à son bourreau qu’il reviendrait hanter la reine. Après la construction des Tuileries, une légende s’est alors répandue autour du fantôme rouge qui annoncerait un drame à chaque personne qui l’apercevrait. Et aujourd’hui tout le monde va s’y promener sans savoir que l’Ecorcheur y rôde… Bande d’inconscients.
L'Opéra Garnier et la légende du fantôme de l'Opéra
En 1873, durant l’incendie du conservatoire de la rue Le Peletier, un pianiste aurait eu le visage brûlé, et sa fiancée, ballerine de l’opéra, aurait perdu la vie. La poisse. Le pianiste, désormais seul et défiguré, aurait alors décidé de se terrer dans les souterrains de l’Opera Garnier qui était encore en cours de construction. Il aurait vécu caché dans l’édifice jusqu’à sa mort. La légende est née de la découverte d’un cadavre dans les sous-sols de l’Opéra en 1907. Il s’agissait vraisemblablement d’une victime de la Commune, mais beaucoup ont préféré croire à la légende du fameux fantôme de l’Opéra, ce pianiste maudit qui hanterait les lieux. Ses méfaits : un machiniste retrouvé pendu, et une danseuse retrouvée morte après avoir fait une chute. Pas sympa le fantôme.
Les catacombes
Impossible de lister toutes les histoires étranges qu’on attribue aux Catacombes, d’autant plus que certaines ne se refilent qu’au bouche-à-oreille entre initiés cataphiles. Mais sachez qu’un portier du lieu y a perdu la vie en 1793 en se perdant dans les galeries, et on raconte depuis le 18eme siècle qu’un homme vert s’y promènerait et hanterait les lieux. Après, en vrai, si un jour, vous y allez, vous aurez plus de chance de tomber sur des cadavres de bières que des cadavres humains. La déception peut être immense.
Ça donne envie d’aller se refaire un peu d’urbex à Paris.
Sources : Zigzag Paris