Comme au cinéma, il y a quelques ficelles pour faire peur aux joueurs dans le jeu vidéo : des couloirs étroits et sombres, une forêt embrumée, une vision très limitée, une lampe-torche avec piles capricieuses, une radio qui grésille, des voix gémissantes sorties de nulle-part… Vous avez là le cocktail pour un parfait survival horror, nom donné au type de jeu vidéo d’horreur qui en plus vous donne généralement peu de ressources (munitions) pour le compléter. Alors éteignez la lumière, mettez un bon casque sur les oreilles, on plonge dans les jeux vidéo cités comme les plus flippants de tous les temps par les joueurs.
Silent Hill 2 (2001)
Deuxième volet de la série de survival horror développée par Konami, et (librement) adaptée en film par le français Christophe Gans (Crying Freeman, Le Pacte des Loups) en 2006, Silent Hill 2 garde une place particulière dans le coeur des joueurs : une ambiance glauque, un scénario captivant et surtout « Pyramid Head » qui aura filé des sueurs froides à un paquet de gamers.
Dead Space (2008)
Un survival horror développé par Visceral Games et édité par Electronic Arts aux excellentes critiques. Pour créer le buzz au lancement, le jeu a longtemps été annoncé comme interdit en Allemagne et au Japon. Au final c’est une trilogie à laquelle on aura eu droit avec un troisième volet plus orienté action mais deux premiers à la mise en scène et la bande son parfaite.
Resident Evil (1996)
Pionnière du genre « survival horror », Resident Evil est une série importante dans l’industrie du jeu vidéo. Cinéma, produits dérivés et nombreux (nombreux) volets, la série captive toujours autant. Le premier épisode avait fait clairement flipper tout le monde et reste un inconditionnel du genre.
Project Zero II : Crimson Butterfly (2003)
Aussi connue sous le nom de « Fatal Frame », la série japonaise de survival horror Project Zero est centrée autour du folklore japonais, des fantômes et de l’exorcisme. Le truc qui change radicalement dans le jeu est que la seule arme à disposition est un appareil photo aux propriétés surnaturelles.
Eternal Darkness : Sanity's Requiem (2002)
Un jeu de survival horror sorti exclusivement sur GameCube qui est largement inspiré des oeuvres de l’écrivain américain H. P. Lovecraft. À l’époque le jeu avait trouvé un public en étant l’une des rares exclusivités de la console adressée à un public adulte.
Siren : Blood Curse (2008)
Un survival horror pour changer. Le pitch ? une équipe de télévision américaine est en reportage dans un village maudit japonais…. La série de jeux Forbidden Siren est d’ailleurs assez chère aux fans du genre, même si ce deuxième volet avait divisé le public en se voulant plus accessible que son prédécesseur.
Condemned : Criminal Origins (2005)
Un survival horror inspiré des films Le Silence des agneaux et Seven, entre autres. Vous êtes dans la peau d’un enquêteur qui va tenter d’arrêter un serial killer particulièrement violent.
System Shock 2 (1999)
Mélange de jeu de rôle et de FPS, particulièrement effrayant grâce à ses bruitages et son ambiance sonore, System shock fait actuellement l’objet d’un remake. La série à succès aura posé les bases d’une autre tout aussi (voir davantage célèbre), l’excellente Bioshock.
Left 4 Dead (2008)
Un first-person shooter (FPS) développé par l’équipe derrière Counter-Strike, la série vous laisse généralement le choix entre plusieurs personnages et vous amène à traverser des chemins encombrés de zombies dans une succession de niveaux sympathiques.
Doom 3 (2004)
Sorti 10 ans après le deuxième opus, ce volet marquera à l’époque le grand retour de la mythique série de FPS Doom. Très appréciée des joueurs et parfois un peu plus poussée vers le genre action, elle a quand même foutu les miquettes à quelques joueurs à sa grande époque.
The Evil Within (2014)
Arrivée en grande pompe comme une nouvelle licence du survival, la création de Tango Gameworks fait l’unanimité. Gore, angoissante, mouvementée, torturée, violente et extrêmement oppressante, l’aventure proposée dans les bottes de Sebastian Castellanos possède largement de quoi marquer les joueurs.
The Last Of Us (2013)
L’aventure narrative de l’excellent studio Naughty Dog a fait l’unanimité (à part pour quelques rageux). Sans tomber dans un univers réellement flippant, l’aventure réserve quand même quelques passages très stressants où il faut gérer les nombreux infectés avec peu de munitions. Les codes du survival couplés avec une histoire et une ambiance maitrisées et on obtient ainsi probablement la meilleure exclusivité de la PS3.
Outlast (2013)
Croyez-moi lorsque je vous dis que le jeu Outlast est au jeu-vidéo ce que les laxatifs sont aux médicaments dans tout ce qui touche de près au fait de se chier dessus. Vous ne disposez ici aussi que d’une caméra et devez littéralement fuir la plupart du temps pour survivre. Le fait que le jeu vous plonge constamment dans le noir vous oblige à utiliser la vision nocturne dudit appareil, ce qui ajoute un côté Rec du plus bel effet. Avec une bande-son exemplaire et une ambiance franchement flippante, Outlast se démarque vraiment de ce qui se fait dans le genre.
Alien : Isolation (2014)
Véritable survival au sens le plus strict du terme, ce jeu vous met dans la peau de la fille de Ripley (personnage principal des films) et vous fait affronter une seule et unique créature Alien dans une succession de combats tous plus stressants les uns que les autres. Pas de sauvegarde automatique, des munitions rares et surtout l’impression constante d’être pourchassé par cette saloperie d’alien, une réussite assez mémorable pour un voyage dans une station spatiale quasi déserte.
Resident Evil 7 : Biohazard (2017)
Cet opus de la saga Resident Evil dont on a déjà parlé plus haut amène une nouveauté tout à fait singulière : le jeu est entièrement jouable en réalité virtuelle. Si l’aventure en tant que tel reste assez classique mais réserve quelques scènes franchement stressantes, c’est surtout l’ambiance générale qui fait toute la différence avec le casque sur la tête. De quoi foutre la jetons à un paquet de joueurs et rester une référence du jeu VR.
Bioshock (2007)
Bon, la série Bioshock n’est pas forcément la plus flippante de toutes mais bordel, quel chef d’oeuvre, et c’est pas tout les jours qu’on peut en parler. Les deux premiers volets se déroulant dans la ville de Rapture possèdent cette ambiance steampunk glauque et leurs galeries de personnages torturés et d’idées de Gameplay bien trouvées. Jouez à ce jeu je vous prie.
F.E.A.R (2005)
L’équipe de Monolith a une fois de plus travaillé dans le survival avec ce jeu à l’ambiance angoissante dont certain passages peuvent rappeler « The Ring » sur certains aspects. Des militaires, des monstres et des jumpscares, bref les ingrédients essentiels au genre.
Dying Light (2015)
L’excellent Dying Light dont la suite n’a jamais été aussi proche nous emmène dans un open-world infesté de zombies dans lequel parkour, craft et combats nerveux sont les maitres mots. Si le jeu était déjà bien complet, fun et stressant, c’est lorsque la nuit tombe sur la ville que tout devient différent. Les créatures les plus violentes et résistantes pointent alors le bout de leur nez et le côté action du jour laisse place à la fuite et la discrétion. Un mélange parfait et maîtrisé dont le succès n’est plus à présenter.
Alan Wake (2010)
Un écrivain torturé, une ville maudite, des chapitres qui se suivent et l’impression de tomber dans la spirale de la folie à mesure que le scénario se construit… Alan Wake est un chef d’oeuvre du studio Remedy dont les fans attendent patiemment (un peu trop) la suite.
Silent Hills (Inconnu)
Le maudit, celui qu’on ne verra probablement jamais, le graal du jeu d’horreur. Silent Hills devait être le retour tant attendu de la saga dirigé conjointement par Hideo Kojima et le réalisateur oscarisé Guillermo Del Toro. Après la réalisation de la démo, le projet a été annulé, mais les ambitions étaient folles, le jeu se permettant par exemple de vous envoyer des mails pour vous faire flipper même lorsque vous n’y jouiez pas. Ça aurait été incroyable.
Parmi les autres jeux flippants souvent cités chez les joueurs : Sanitarium, Alone in the Dark, Amnesia The Dark Descent, Alien vd Predator, Call of Cthulu… et Alexandra Ledermann. Vous en voyez d’autres ?