Barcelone, c’est pas loin : presque tout votre entourage y a déjà séjourné. Tout le monde a déjà posté une citation de l’Auberge Espagnole sur Facebook depuis le tarmac avant de s’envoler pour la capitale catalane. Après le guide des choses originales à faire à Barcelone pour vivre comme les locaux, voilà 10 anecdotes insolites sur la ville de Gaudi, pour épater vos petits copains qui font les malins avec leurs selfies sur les bancs du Park Güell (c’est tellement surfait).
Il y a des Sudokus sur les murs de la Sagrada Familia
En fait, c’est pas vraiment des Sudokus (et on vient d’utiliser un titre racoleur). On trouve sur les murs de la fameuse basilique des ensembles de chiffres et de nombres dont le total (horizontal, vertical et en diagonale) fait toujours 33, comme le département de la Gironde, dont la préfecture est Bordeaux, soit le fief d’Alain Juppé et quand on sait qu’il se positionne depuis un moment maintenant pour devenir Président, on ne peut s’empêcher de penser… Quoi ? Ah non, comme l’âge du Christ quand il est mort.
Un visage de femme indique la présence d'une maison de prostitution
Rue dels mirallers, près de la basilique Sainte-Marie-de-la-Mer, un visage de femme, appelé « la carassa », permettait de signaler aux illettrés et aux étrangers la présence d’une maison close. C’était plus classe qu’un vieux van aux rideaux tirés.
Les gargouilles de la cathédrale sont des sorcières pétrifiées
La Catedral de la Santa Creu i Santa Eulàlia comporte de nombreuses gargouilles, dont des éléphants et des licornes. En soi, c’est déjà plus sympa que les vieux potes de Quasimodo, mais la légende raconte aussi qu’elles seraient en réalité des sorcières pétrifiées, pour n’avoir pas respecté le passage du Corpus Christi.
Le Parc del Fòrum est la plus grande place du monde après Tian’anmen
Hérité du Forum Universel des Cultures qui s’est tenu en 2004 à Barcelone, le Parc del Fòrum est un grand espace qui regroupe diverses installations : une esplanade, un centre de conventions international, un parc faisant face à la mer, un gigantesque panneau photovoltaïque, un port et une zone de baignade. Ce qu’on ne trouve pas à Tian’anmen, REP A SA BEIJING.
Les œuvres de Gaudi n'ont jamais fait l'unanimité
À l’époque de sa construction, la Casa Milà était comparée à une mona de Pascua (un gâteau catalan) ou à un hangar par les habitants de Barcelone, pas vraiment conquis par son architecture atypique. On raconte que Georges Clemenceau, venu prononcer un discours, serait reparti sans s’exprimer publiquement, affligé par la laideur d’un tel bâtiment. Heureusement que personne ne nous a fait le coup pour la cité de la Mode.
Les vitraux de la basilique Sainte-Marie-de-la-Mer comportent un blason du Barça
Et ce n’est pas un gag. À gauche de l’autel se trouve le blason du FC Barcelone. Sachant que les vitraux datent du Moyen-Âge, on nous aurait menti sur les origines du club ? Pas du tout : les vitraux datent d’après la guerre civile, qui en a endommagé une bonne partie. Profitant de l’aubaine, le Barça a glissé un petit chèque pour la restauration, ce qui lui a permis de poser sa marque à Sainte-Marie-de-la-Mer. Autrement plus classe qu’un bon vieux panneau lumineux au Camp Nou.
Le mirador du roi était le gratte-ciel du Moyen-Âge
Plaça del Rei, dans le Gòtic, le mirador du roi Martí, construit au XVe siècle, était à l’époque médiévale le bâtiment le plus haut du monde. C’est dire si dans le futur ils vont paraître ridicules les Émiriens, avec leurs tours d’un kilomètre de haut.
Le Park Güell fait dans l'écologie
Sous les fameuses colonnes du Park Güell se cache une citerne, destinée à recueillir l’eau de pluie. Les canalisations sont cachées dans les colonnes, et l’eau qu’elles transportent sert à alimenter entre autres la célèbre fontaine ornée d’une salamandre. Donc aller à Barcelone, c’est faire de l’éco-tourisme, en quelque sorte.
Sur les Ramblas, la célèbre sculpture du dragon était une publicité pour une enseigne de parapluies
Le rapport entre un dragon chinois, Barcelone et des parapluies ? Aucun, les publicitaires étaient certainement des drogués avant 99 Francs.
Les supporters du Barça ont un vilain surnom
On les appelle les « culés ». Oui, comme… Ce sobriquet date du début du XXe siècle, à l’époque où le Barça jouait dans un petit stade de la rue Industria. Les spectateurs n’avaient d’autre solution que de s’asseoir sur le mur, tournant ainsi le dos à la rue et aux passants, qui les appelaient les « culs ». Finesse, quand tu nous tiens.