Le Canada n’est pas franchement connu pour ses îles, et pourtant, avec ses 52 455 morceaux de terre qui flottent, c’est le troisième pays qui en détient le plus. Certaines de ces îles ont d’ailleurs tout de petits Paradis sur Terre, au point de nous inciter un jour à aller y jouer les Robinson Crusoé.
Les Îles Gulf
Du vin, de belles plages, une nature luxuriante, un climat quasi méditerranéen, on comprend pourquoi le National Geographic a classé les îles Gulf parmi les plus belles au monde. Avant cela, ce sont les hippies qui envahirent la région, preuve supplémentaire, qu’il fait depuis longtemps bon vivre dans cet archipel de Colombie Britannique. Une qualité de vie qui continue d’attirer encore aujourd’hui touristes et Canadiens en quête de sérénité.
L’Île du Prince Édouard
Si les colons européens ont paraît-il apporté le progrès partout où ils posaient leurs valises, ils avaient quand même le don de refiler des noms à la con là où ils se sentaient chez eux. Avant de s’appeler l’île du Prince Edouard, ce gros bout de terre s’appelait ainsi l’île Epekwitk, ce qui signifie « berceau sur les vagues » en langue micmac – nom à la cool des autochtones installés ici bien avant tout le monde. Ce berceau a effectivement tout d’un petit paradis. A commencer par ses falaises rouges qui bordent des plages de sable blanc, ainsi que des forêts qui donneraient presque envie d’y construire sa cabane. Reste à savoir si une île reliée au continent par un gigantesque pont (le plus long du monde qui surplombe des eaux glacées), peut encore être appelée une île?
Les Îles de la Madeleine
Comme aiment à le répéter les Madelinots _ les habitants de l’île de la Madeleine, « ici, on n’a pas toujours l’heure, mais on a toujours le temps » ! Situé au beau milieu du lac du Saint-Laurent, ce havre de paix et de nature est une invitation à… rien en particulier! Juste se laisser porter et profiter de ce qu’offrent ces huit grandes îles : du temps et quelques plaisirs simples, comme le homard, plat traditionnel de la région.
L’Île Fogo
25 km de long sur 14 km de large, L’Île Fogo n’en est pas moins la plus grande du littoral de Terre-Neuve-et-Labrador. C’est beau comme un petit bout d’Islande ou d’Irlande qui auraient dérivé un peu plus à l’ouest. L’île serait en plus considérée par les platistes _ les adeptes de la théorie de la terre plate, comme un des 4 coins de la planète. Une théorie conne comme la Lune (qui reste ronde aux dernières nouvelles) mais qui donne quand même envie d’aller sur place vérifier !
L’Île de Sable
L’île de Sable est inhabitée et compte bien le rester. Il faut ainsi demander l’autorisation à Parcs Canada avant de s’y rendre accompagné d’un guide. 300 km en bateau ou en (petit) avion avec au bout de la « route » de sublimes plages de sable où cohabitent des chevaux sauvages et une des plus grandes colonies de reproduction du phoque gris au monde. Le coin est également surnommé « le cimetière de l’Atlantique » à cause de 350 épaves qui se sont échouées dans les environs.
L’Île de Vancouver
Un climat tempéré (voire doux selon les normes canadiennes), une nature spectaculaire avec ses lacs bordés de forêts, son littoral de sable fin, sa vie sauvage et la ville de Victoria qui l’est un peu moins, l’île de Vancouver possède en plus l’avantage de se trouver à portée de bateau (1h30) de la ville du même nom. D’ailleurs, même les baleines séjournent chaque année dans le coin pour profiter de la vue !
L’Île Manitoulin
L’île Manitoulin est la plus grande île « lacustre » du monde, c’est-à-dire située au beau milieu d’un lac, le lac Huron en l’occurrence. Elle possède également la particularité d’abriter de nombreux lacs dont certains possèdent également leurs propres îles ! Comme par exemple, l’île Treasure, qui est la plus grande « île dans un lac sur une île dans un lac ! » au monde. Compris ?
L’Île du Cap-Breton
L’île est connue pour abriter une des plus belles routes du monde : la piste Cabot qui longe la côte sur 300 kilomètres entre les falaises qui se jettent dans l’océan et la forêt dense qui s’agrippent aux pentes. La route tient son nom de l’explorateur italien Giovanni Caboto qui, en 1497, posa le pied sur l’île, persuadé qu’il venait d’atteindre… l’Asie ! Comme quoi, on peut être nul en géo et marquer l’histoire. Si à votre tour, vous débarquez un jour sur l’île, poussez jusqu’à la forteresse de Louisbourg édifiée jadis par les Français, à moins que vous ne préfériez aller gambader dans un des somptueux parcs nationaux de l’île.
L’Île de Baffin
L’île de Baffin est considérée comme une des zones les plus sauvages et reculées de l’Arctique, où vit une faune exceptionnelle : ours polaires, baleines et phoques, bélugas, narvals, orques, oiseaux migrateurs… La Terre de Baffin est celle de la démesure, immense et froide, où les falaises sont parmi les plus impressionnantes du monde, le tout baigné du silence que l’on doit par respect à ce genre de spectacle.
Les îles de Toronto
Elles se trouvent pile en face de la ville du même nom et sont accessibles en quelques minutes via un traversier (un ferry quoi) ou bateau taxi. Les familles préfèrent généralement se poser à Centre Island et son parc d’attraction pour enfants, quand les amateurs de grand air pousseront jusqu’à Hanlan’s Point pour sa plage animée et ses recoins pour naturistes en quête de liberté.
Ce top était presque garanti sans l’expression tabernak.