Un nouveau film de "genre" qui sort en salle, c'est toujours l'occasion de se prendre la tête en dîner avec des amis pour connaître le meilleur d'entre eux et affirmer que "mais non t'y connais rien, ce film c'est une bouse" ou encore que "quand on n'a pas vu ce film, franchement on s'écrase". Cette fois on parle de boxe avec la sortie de "The Fighter" aux critiques dithyrambiques, l'occasion pour Topito de revenir sur les films sur la boxe ayant marqué le cinéma. La boxe, Hollywood adore ça. Le rêve américain entre 4 cordes et en un top 10.

  1. Raging Bull (Martin Scorcese) : avec Scorcese aux manettes et De Niro au casting, les chances d'échec étaient faibles. Retraçant la vie de Jake LaMotta, boxeur américain d'origine italienne, tant dans sa vie publique de champion de boxe que dans sa vie privée d'homme toujours sur la corde raide, "Raging Bull" est élu meilleur film des 80's par les critiques américains en 1990, tout simplement.

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    "*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

  2. When we were kings (Leon Gast) : un film documentaire sur le combat historique (Rumble in the jungle) entre Ali et Foreman pour le titre de champion du monde des poids lourds. A 32 ans, Ali reconquiert son titre de champion au Zaïre dans un combat et une ambiance dantesque. Oscar du meilleur film documentaire.

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    Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

  3. The Fighter (David O. Russell) : à peine sorti en France, ce film dramatique nominé dans 5 catégories aux Oscars dont celle du meilleur film. Les aventures de Micky, futur champion du monde de boxe après avoir frôlé une retraite anticipée et Dickie son manager et drogué de frère, sentent bon les coquards et la sueur.
  4. Million Dollar Baby (Clint Eastwood) : considéré comme un des chefs d'oeuvre d'Eastwood. L'ancien entraîneur de boxe, Frankie (Clint himself) qui dirige une sombre salle de boxe à la porte de laquelle vient frapper Maggie (Hilary Swank), dont le rêve est d'en découdre sur un ring. Elle va être servie.
  5. Rocky (John G. Avildsen) : ze only, oui celui avec la musique des Grosses têtes. Ecrit et interprété par Sylvester Stallone et premier opus d'une saga qui aurait pu/du s'arrêter avant (à vous de juger quand). Rocky, boxeur de seconde zone a l'opportunité de combattre le champion du monde des poids lourds. Bon on vous l'annonce pour les 2-3 extra-terrestres qui ne l'auraient pas vu, Rocky va perdre son match, mais gagner le coeur "d'adriaaaaaannne". Et 3 Oscars dont celui du meilleur film.

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    Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

  6. Ali (Michael Mann) : le film retrace la fulgurante ascension de Cassius Clay, de sa médaille aux jeux olympiques jusqu'à ses titres de champion du monde. En marge de l'aspect sportif, on constate l'engagement du boxeur dans le mouvement Nation of Islam qui lui causa bien des problèmes. Will Smith y joue un Ali plus vrai que nature.
  7. De l'ombre à la lumière (Ron Howard) : Jim Braddock (Russel Crowe) était un boxeur plein d'avenir. Suite à plusieurs défaites, il décide d'arrêter la boxe et cherche un emploi pour faire vivre sa petite famille. Sur un heureux coup du sort, Jim alias "Cinderella Man" (le titre original) passera, comme on aurait pu s'en douter avec le titre, de l'ombre à la lumière.

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    Il n'a pas souffert, promis

  8. Requiem pour un champion (Ralph Nelson) : Cassius Clay alias Mohammed Ali met un terme à la carrière de Moutain Rivera par un K.O et une blessure à l'oeil qui le force à s'éloigner du ring. Une pénible recherche de reconversion découlera de cette retraite prématurée.
  9. Homeboy (Michael Seresin) : le film donne enfin une explication plausible sur l'allure actuelle de Mickey Rourke. Campant le rôle d'un boxeur décérébré à la suite d'un combat, Johnny Walker (Mickey Rourke) devra se contenter de ses quelques neurones restants pour prendre la décision de sa vie et choisir entre l'amour et l'amitié.
  10. Hurricane Carter (Norman Jewison) : l'histoire de Rubin Hurricane Carter emprisonné à tort car accusé d'un triple meurtre à la suite d'une fusillade. Après l'hommage de Bob Dylan dans son inoubliable chanson "Hurricane", c'est au cinéma sous les traits de Denzel Washington qu'est retracée l'étonnante histoire de Carter.
  11. Bonus : Casablanca Driver (Maurice Barthélémy): un petit coup de coeur pour l'excellent ex-robin des bois déjà auteur de très bon "Papa". Forcément quand il raconte l'histoire du plus mauvais boxeur de tous les temps avec Dieudonné en parodie de Don King, on aime...

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    Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Et aussi The Harder They Fall (1956) avec Humphrey Bogart, The Champion (1949) avec Kirk Douglas, Gentleman Jim (1948)... .. Et vous, d'autres films sur la boxe qui vous auraient (physiquement marqué ?)