En football, c’est toute l’année la saison du melon. Un accessoire que l’on retrouve régulièrement dans la panoplie du football professionnel, mais qu’il vaut mieux savoir manier au risque de passer rapidement du statut de joueur ambitieux à celui de caractériel indésirable. Voici les 10 footballeurs qui ont misé sur leur immense boulard !

Zlatan Ibrahimovic

Zlatan a une grande gueule assortie à son quasi double-mètre et un talent XXL. Même si certains lui reprochent de n’avoir jamais fait la différence dans les grands matchs – grands avec les faibles, petit avec les puissants – le Suédois sait au moins briller par ses fréquentes reprises de volée orales, qui marquent les esprits à défaut de faire basculer les rencontres. Zlatan est ce qu’on appelle un bon client qui parle rarement pour réciter des poncifs. Et si un jour, vous l’entendez déclarer lors d’un après-match que le plus important « c’est les 3 points », c’est qu’il aura ouvert l’arcade sourcilière d’un adversaire qui avait eu la mauvaise idée de se mettre en travers de sa route !

Samuel Eto’o

39 ans officiellement ! Il n’y a décidément que sur son âge que Samuel Eto’o sait la jouer modeste. Pour le reste, son ego a toujours dicté ses punchlines, égratignant au passage tous ceux qui auraient pu lui faire de l’ombre, de Ronaldinho à Guardiola et Messi au Barca, avec le cultissime « Je n’ai pas joué avec Lionel Messi, Lionel Messi a joué avec moi », sans oublier de tacler gentiment David Beckham lors de son passage au Real Madrid d’un « Il est plus beau que moi, mais je suis meilleur footballeur que lui. » Viril mais correct. Ça joue !

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Giannelli Imbula

Qui a dit que Giannelli Imbula n’a jamais su faire l’unanimité auprès de ses coéquipiers ? Quelques mois seulement après son arrivée à l’OM, ses partenaires l’avaient tous déjà surnommé « Imboulard » ! Une grosse tête revendue au bout de deux saisons, 20 millions au FC Porto qui le refourguera 5 de plus 6 mois plus tard à Stoke City ! Une plus-value légèrement déconnectée de sa valeur sportive comme le montrera la suite de sa carrière, le joueur enchaînant les prêts infructueux à Toulouse, au Rayo Vallecano et enfin à Lecce. Il serait aujourd’hui sans club après une dernière pige au FK Sotchi en Ukraine… De quoi avoir enfin, à 28 ans, la tête sur les épaules.

Cristiano Ronaldo

Si le Portugais n’avait pas été aussi doué au foot, avec sa gueule et son corps d’Apollon, il aurait sûrement cartonné comme candidat dans une émission de télé-réalité ! Le genre trop sûr de lui, tête à claques et aimant à torgnoles. Sauf que les talents de CR7 se situent ailleurs. Dans sa capacité à bosser pour atteindre ses objectifs et gagner ainsi le droit de se la raconter sans que personne ne tente de le remettre à sa place. Quand on est au sommet, c’est toujours plus facile de prendre les autres de haut.

Samir Nasri

Samir Nasri(cique) a depuis longtemps la réputation d’être un joueur arrogant, (trop) sûr de ses qualités pour avoir l’ambition de faire mieux encore. Une attitude qui va gâcher une carrière qui aurait dû être plus belle encore, et le faire rentrer au panthéon du Boular d’Or 2016 du Quotidien l’Équipe en 2016. A aujourd’hui 33 ans, le Petit Prince de Marseille se retrouve sans club après un énième flop, cette fois, du côté d’Anderlecht.

Mario Balotelli

A 20 ans, son arrogance était perçue comme une ambition sans limite, de celle qui fait d’un diamant mal taillé, un futur bijou d’exception. 10 ans plus tard, Mario Balotelli n’est plus qu’une bague de pacotille, bien imitée et capable d’éblouir les plus crédules, avant que ces derniers ne tentent de la refourguer après avoir compris la duperie. Quant à Mario, il continue de toucher sa rente tirée d’un début de carrière prometteur. Et c’est déjà pas mal.

Patrice Evra

Si l’ego a permis au piètre attaquant des Ulis reconverti arrière gauche de décrocher une telle carrière, il l’a aussi condamné à une fin de règne plus que gênante. Où quand la confiance en soi t’empêche de voir que tu es définitivement cramé, et que tes attaques publiques contre les médias te font basculer dans la catégorie des tontons gênants : tonton Pathétique.

Jérôme Rothen

Grande gueule lorsqu’il était joueur, c’est tout naturellement que l’arrogance de Jérôme Rothen sévit depuis quelques saisons sur l’antenne de RMC. Si son pied gauche ne lui sert plus à grand-chose, il peut toujours compter sur son égo dont il semble surjouer pour exister face à d’autres mâles alpha de la radio, et son chef de meute Daniel Riolo.

Eric Cantona

Une des caractéristiques du footballeur égocentrique, c’est qu’il déteste les critiques, surtout lorsqu’il les estime injustifiées, c’est-à-dire dans 99 % des cas. Eric Cantona faisait partie de ces génies arrogants réputés pour ses coups de sang sur le terrain vis-a-vis de tous ceux, arbitres, entraîneurs, sélectionneurs, qui osaient salir son amour-propre. Ce n’est qu’en exil en Angleterre que Cantona conquit enfin son royaume. Tête haute et col relevé : king Eric était né !

Thierry Henry

Thierry Henry a été conditionné pour donner de l’amour, et on ne parle pas de ses mensurations anatomiques, et pour en recevoir à chaque exploit sur le terrain. Une routine dans lequel l’ego sert de moteur mais qui peut parfois provoquer des sorties de route. Et si sa confiance lui a permis comme joueur de briller, il semble lui jouer de mauvais tours depuis qu’il a enfilé les habits d’entraîneurs, d’abord à Monaco en 2018 et aujourd’hui à l’Impact de Montréal (seulement 8 victoires, pour 4 nuls et 16 défaites !)

(Bonus) Mickaël Silvestre

Sans doute le plus gros boulard français de l’histoire. Photo à l’appui !

Et si on associe un gros melon avec un coach tyrannique, ça donne quoi ?