Après Paris, Marseille est probablement la ville française qui accueille le plus de tournages. De vrais classiques du cinéma français ayant été filmés ici, en plus de quelques chefs-d’œuvre étrangers pas piqués des vers. Marseille la belle qui séduit de plus tout autant aujourd’hui les réalisateurs que dans les années 30, juste après que Marcel Pagnol ait largement contribué à sa popularité. Difficile de faire le tri pour n’en retenir que 10. Alors entre une volonté de citer tout de même quelques incontournables et le désir de ressortir des films un peu oubliés, voici une sorte de menu Best-of…
Un Prophète (Jacques Audiard, 2009)
Le chef-d’œuvre d’Audiard ne s’est pas uniquement tourné à Marseille mais également à Paris ou à Sao Paulo au Brésil. Cependant, c’est bien la cité phocéenne que l’on rattache le plus au long-métrage.
Love Actually (Richard Curtis, 2003)
La comédie romantique ultime a en partie été tournée à Marseille. La scène en particulier qui voit le personnage de Colin Firth déclarer sa flamme à Lucia Moniz dans un restaurant sur le port, a marqué les esprits. Scène tournée rue des Phocéens et dans le mythique Bar de la Marine. À noter que la version française induit volontairement les spectateurs en erreur en leur laissant penser que tout se déroule au Portugal. Alors qu’en fait non pas du tout.
Marius (Marcel Pagnol, 1931)
On reste dans le Bar de la Marine avec le film mythique de Marcel Pagnol qui a contribué à lui tout seul à la popularité du lieu, ainsi qu’à celle du Vieux-Port.
French Connection (William Friedkin, 1971)
Ce film policier mythique débute à Marseille, l’intrigue étant donc focalisée sur la french connection soit le nom donné à l’organisation ayant pris part à l’exportation d’héroïne aux États-Unis. Récompensé par 5 Oscars, connu pour sa légendaire course-poursuite dans les rues de New York, French Connection a visité plusieurs lieux à Marseille. On peut notamment citer le Château d’If, Chez Fon Fon, rue Vallon-des-Auffes, la Montée des Accoules, la rue des Moulins ou encore la rue du Panier.
À bout de souffle (Jean-Luc Godard, 1960)
Tourné à Paris et à Marseille, ce classique avec Jean Seberg et Jean-Paul Belmondo a notamment permis de mettre en lumière le Vieux-Port.
Borsalino (Jacques Deray, 1970)
Le tournage de ce classique avec Alain Delon exigea la transformation de certaines rues de Marseille, afin de reconstituer l’ambiance des années 30. Une grosse production qui remporta d’ailleurs un succès mérité.
La Mémoire dans la peau (Doug Liman, 2002)
Et oui, c’est bien au large de Marseille que Jason Bourne est repêché totalement amnésique.
Marche à l'ombre (Michel Blanc, 1984)
Tourné entre Marseille, Paris et New York, ce classique des années 80, représentant d’un certain âge d’or du cinéma français (avant Les Tuches donc) a exploité L’Estaque et le port autonome de Marseille.
37°2 le matin (Jean-Jacques Beinex, 1986)
Malgré tout, ce sont surtout des bungalows de Gruissan dont on se souvient aujourd’hui.
Arrête-moi si tu peux (Steven Spielberg, 2002)
Même Spielberg a succombé à la beauté de Marseille, où il a tourné quelques scènes de son film avec Tom Hanks et Leonardo DiCaprio. C’est dans une prison de la ville que croupit Frank Abagnale Jr., quand l’agent du FBI Carl Hanratty est chargé de le ramener aux États-Unis. Marseille qui n’est d’ailleurs pas la seule Française à figurer au générique puisque Natalie Baye y interprète la mère de DiCaprio.
Et oui bien sûr, tous les Taxi, du premier au cinquième et les films de la saga Le Transporteur… Sinon, si t’es marseillais, tu comprendras ces infographies sur Marseille.
Source : Wikipedia