D’année en année, de plus en plus de films sortent. Dans ce marché ultra-concurrentiel où les super-héros surnagent, il n’est pas facile d’exister. Alors bien sûr il y a les petits films, à petit budget et destinés la plupart du temps à un succès d’estime, mais il y a aussi les gros plantages de boîtes de prod qui investissent massivement dans des projets voués au flop. Et c’est triste (parfois).

Bonhomme - 290 000€ de recettes pour 3,4 millions de budget

A croire qu’un drame social à Lille avec Nicolas Duvauchelle et Béatrice Dalle, ça cartonne pas. Au total, le film a fait 45.000 entrées, ce qui est pas énorme, mais c’est toujours mieux que le court-métrage que j’avais fait en sixième et qui était pas terrible.

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Il n'a pas souffert, promis

La monnaie de leur pièce - 425 000€ de recettes pour 4,8 millions de budget

Une histoire d’héritage capté par une cousine pas cool et de trois frères et soeurs qui décident d’essayer de le récupérer. Vu, revu, rerevu, rererevu et personne ne l’a vu.

Les aventures de Spirou et Fantasio - 1,5 million de recettes pour 15,9 millions de budget

238.000 entrées. C’est pas ridicule, sauf qu’il y avait plus de 400 copies chez les exploitants. En même temps, le film a été étrillé par la critique et n’avait pas grand’chose pour lui à par Alex Lutz et Ramzy Bédia (dans un petit rôle). Et puis Spirou, ça marche pas fort : Le petit Spirou avait lui aussi été un flop.

Comme des garçons - 560 000€ de recettes pour 4,8 millions de budget

88.000 entrées pour un feel good movie avec Max Boulbil qui, il est vrai, n’a pas eu de bol de sortir au même moment qu’Avengers qui, lui, n’a pas eu de problème à trouver son public.

L'amour est une fête - 810 000€ de recettes pour 6,9 millions de budget

Avec Guillaume Canet et Gilles Lellouche en têtes d’affiche, on aurait pu penser que le film allait marcher, mais il n’a pas attiré les foules : seulement 127.000 entrées. 300 copies gâchées pour ce film sur deux potes qui décident de produire un porno. Mais c’était pas malin malin de ne pas mettre leur visage sur les affiches, aussi. La critique non plus n’a pas été tendre.

L'école est finie - 765 000€ de recettes pour 6,3 millions de budget

120.000 entrées. Il faut dire qu’un film français sans tête d’affiche en pleine Coupe du monde, c’était pas gagné. M’enfin, c’est toujours mieux que Spirou et Fantasio, du coup.

Un peuple et son roi - 2 millions de recettes pour 16,9 millions de budget

320 000 entrées quand même, mais le budget du film était très très lourd compte tenu de la brochette d’acteurs et de l’impressionnant taf de décor. Après, c’est loin d’être un échec total, dans la mesure où le film a recueilli de bonnes critiques et que l’Exercice de l’Etat, précédent film de Pierre Schoeller, est devenu un classique avec le temps, malgré une faible rentabilité en salles.

Je vais mieux - 880 000€ de recettes pour 6,9 millions de budget

137.000 entrées pour le film d’Améris produit par Europacorp. Après, on peut s’interroger sur la pertinence de faire une affiche copiant celles de Woody Allen pour une comédie sur la maladie avec Eric Elmosnino.

La fête des mères - 820 000€ de recettes pour 5,8 millions de budget

128.000 spectateurs. Je n’ai rien à dire, je n’en étais pas. M’enfin, l’idée d’un film de gloire aux mômans était pas une idée super porteuse non plus.

Dans la brume - 1,6 million € de recettes pour 11,3 millions de budget

257.000 entrées. Et en vrai, c’est pas mal pour un film de science fiction français. Mais quand on pense que c’était avec Romain Duris et Olga Kurylenko, on relativise.

Dur dur d’exister au cinéma.

Source : Leboxofficepourlesnuls