Oui ! Ca y est ! Enfin tu y es ! Que ce soit en solo, ou avec un ou plusieurs partenaires, l’orgasme toque à ta pote avec un bouquet de fleurs et pléthore d’autres effets sur ton organisme. Bienvenue dans le monde où le plaisir est roi, où l’envie de faire des câlins est reine, où la logique prend des vacances. Bienvenue dans le monde de l’orgasme.
Tes battements de coeur s'accélèrent
Cet élément paraît évident mais je me dois de tout de même le citer. Plus tu approches du paroxysme du plaisir, plus la tension monte, et plus ton cardio s’accélère. Il atteint le maximum au moment de l’orgasme, pour ensuite tout relâcher d’un coup, ce qui donne l’impression de terminer un sprint et d’enfin se reposer au calmito avec un mojito dans la poquito (ça veut rien dire).
Jouir fait travailler tes muscles
Alors oui tu l’as sûrement aussi senti mais si on parle de cardio, de sprint final et de tension maximale, tes muscles sont évidemment en plein travail. Alors non ce n’est pas une séance de muscu et jamais tu n’en sortiras tanké comme un semi-remorque. Les endroits où ça bosse le plus restent tes parties génitales, vagin, utérus, pénis, périnée et même anus. Et ça c’est cool.
L'ocytocine arrive en force
L’ocytocine est une molécule relâchée par le cerveau lors de l’orgasme et est connue comme l’hormone d’attachement. En gros, pendant l’orgasme et un peu après, tu as envie de faire des câlins. Si tu es solo c’est plus galère mais en couple ou plus, ça devient alors un très bon moment. Attention, tu risques de tomber amoureux de ton date tinder, alors qu’à la base c’était juste pour une nuit.
Bonus pour les femmes : l'ocytocine continue de se relâcher après l'orgasme
Enfin, plus que les hommes quoi, ce qui fait que peut-être, certaines femmes ont envie de plus de câlins que les hommes.
Fait intéressant : l’ocytocine est relâchée pendant l’orgasme et pendant l’allaitement. Alors oui, ce sont deux sensations complètement différentes (tu ne jouis pas quand tu allaites), mais cette hormone agit de la même manière pour créer un lien d’attachement.
Jouir réduit les risques de cancer du sein
Autre effet bénéfique de l’ocytocine (décidément elle sait tout faire cette petite chose), c’est sa potentielle réduction des risques du cancer du sein, en empêchant la prolifération de leurs cellules cancéreuses. Idem pour le cancer de la prostate chez les hommes, ça part en réduction des risques.
La partie logique de ton cerveau s'éteint, faisant disparaître toute anxiété
Déjà faut avouer que pendant l’acte sexuel, tout ce qui est logique en toi est en train de boire un thé dans un coin reclus de ton cerveau. Cette partie, c’est le cortex orbitofrontal, qui s’éteint complètement pendant l’orgasme. Ça te permet de mettre de côté pendant un court moment toute peur et anxiété, mais par contre tu es incapable de résoudre quelconque équation quantique. C’est pour ça que tous ceux qui font S ken moins.
Jouir apaise les migraines (et globalement toutes les autres douleurs)
L’endorphine est une autre molécule relâchée par le cerveau pendant l’orgasme. Ses propriétés sont antidouleur et une étude en lien dans les sources en bas de cet article démontre que dans 60% des cas, un rapport sexuel avec orgasme réduit le mal de tête. Fini le doliprane, bonjour l’orgasme.
Attention : si tu te casses une jambe, ne commence pas à te masturber frénétiquement et va à l’hôpital.
Un gros shot de dopamine dans la tronche
Car le cerveau n’a pas fini de relâcher tout ce qu’il a pendant l’orgasme, voici venir la dopamine. La dopamine n’est responsable d’aucun crime, sinon celui de créer en toi une sensation de plaisir, de désir, voire de motivation (genre pour finir ton mémoire mdr). Et évidemment, pendant l’orgasme, tu en prends une dose massive. Résultat attendu : tu ressens un maximum de plaisir.
Après l'orgasme, tu as envie de pioncer
Chez les deux sexes, le système nerveux parasympathique s’active après l’orgasme et commence à réguler la bête de sexe que tu es. Le cerveau relâche alors de la sérotonine, afin de te relaxer, et bien souvent, cela mène à une petite envie de faire une sieste et de ronfler sévèrement sans prendre le temps de se brosser les dents.
Voilà j’ai tenté de vulgariser ça au mieux pour pas vous faire un cours de médecine. Reste à l’écoute de l’autre et de toi-même, sois bienveillant, sinon je viens défaire tes lacets avec agressivité.
Sources : Science Alert, Inews-Lifestyle, Healthdigest, Bustle