Comme tout bon Parisien, le rédacteur de ce top aime râler. Et quoi de plus parisien que de râler sur les Parisiens ? Voilà pourquoi nous allons vous faire profiter de notre mauvaise humeur habituelle en vous parlant des différentes tribus que l’on peut rencontrer dans la capitale.
L'homme pressé
En costume du lundi au dimanche, il n’a qu’un seul objectif dans la vie : courir. On ne sait pas où il va mais il l’air bien décidé à y aller, et il est prêt à tout pour ne pas être ralenti. Il a toujours ses airpods vissés sur les oreilles, et il parle, il parle, il parle. On ne sait pas à qui, mais ça l’air très important, trop important pour dire pardon quand il te pousse parce que tu as le malheur de te trouver sur son chemin.
Le branché en quête d'originalité
Il porte des vêtements à la pointe de la tendance et tu peines à saisir le concept de son style vestimentaire. Il aime l’électro, le street art, Konbini et te parle toujours d’une « petite boîte sympa » qu’il a découverte dans un recoin obscur du nord de Paris. Son rêve est d’habiter le XIXème arrondissement et de rencontrer Maïwenn et Louis Garrel.
L'étudiant du quartier Latin
Toujours propre et bien habillé, il donne envie de lui lancer de la sauce bolognaise à la figure. Il fume, il boit, il dit « grec » et « pain au chocolat ». Il a rarement quitté l’île de France et quand tu viens de province, il te regarde avec de grands yeux inquiets : « oh la la ! mais tu viens de loin ! ». Quand il n’a pas cours, il zone au Starbucks avec son mac et son iPhone.
Le vieux de Neuilly
Il hante la ligne 10. Madame serre très fort son petit sac à main Chanel car « le quartier a changé depuis quelques années ». Son occupation favorite est de râler, de pousser dans le métro, de ne pas dire pardon et de déplorer l’impolitesse des jeunes d’aujourd’hui. Le moment fort de sa journée, c’est la promenade de Kiki. Non, le vieux ne ramassera pas les crottes.
Le bobo
Il cache ses origines bourgeoises sous de belles idées de gauche. Il aime le bio, le sans-gluten et les films en serbo-croate sous-titré espagnol. Il adore se sentir proche du peuple, c’est pourquoi il s’aventure parfois au marché de Saint-Ouen. Mais attention, pas trop proche non plus hein, faudrait pas dépasser la frontière du périphérique.
Le sportif
On le reconnaît à l’odeur de transpiration qu’il traîne derrière lui. Il envahit tous les parcs et les squares de Paris. Il fait tout : jogging, taï-chi, tennis, salle de sport. Ensuite il prend le métro avec son énorme sac de sport et fait profiter toute la rame de ses odeurs corporelles. Malgré son corps de rêve, sa manie de manger toujours sain le rend détestable.
L'intellectuel
Il avait lu Bourdieu à 7 ans et Roland Barthes à 12. Il adore les prix littéraires, les films d’auteur et Télérama. Bien que n’étant jamais sorti de chez lui, il a décidé qu’il savait tout. Fier de faire partie de l’élite, il ne manque jamais d’étaler sa culture à grands coups de citations. Mais on sait tous que, dans le fond, il passe sa journée devant Netflix.
Le gros riche
Il a fait fac de droit, école de commerce et les jeunesses UMP. Il ne quitte jamais l’enceinte sacrée de Neuilly, Auteuil, XVIème arrondissement. Quand il s’en échappe, il a l’impression de découvrir un pays étranger. Le petit pull négligemment posé sur les épaules, il parle économie, finance et mondialisation. Il case toujours trois mots anglais par phrase ce qui donne envie de lui faire bouffer sa rolex.
Le couple
Il a pris Paris pour sa chambre à coucher. « Oh mammour ! tu as vu la tour Eiffel ?! C’est tellement romantique !!! » et c’est reparti pour une longue séance de baisers. On les entend venir de loin grâce au « slurp slurp » qui les caractérise. Parfois, ils miment des positions sexuelles quand ils s’embrassent dans les parcs, allongés l’un contre l’autre. On leur souhaite une mononucléose.
La Parisienne
Son dieu s’appelle Inès de la Fressange. Sa principale occupation est de faire croire qu’elle s’habille en vitesse alors que son style est très étudié. En même temps, on aurait pu s’en douter : elle est la seule personne au monde dont les cheveux ne frisent jamais malgré la pluie parisienne. Elle aime le vin, la vie active et les marinières.
(bonus) Le normal
Paris est rempli à 90% de gens normaux. Étonnant non ?
Inutile de préciser que tout ce beau monde fume clope sur clope évidemment. Et que ce top est volontairement bourré de clichés, sinon ça ne serait pas drôle.