Top 10 des rituels de sportifs les plus insolites

La biggarena de Biggar

Dan Biggar, le buteur du XV gallois, a un rituel bien particulier avant chaque tir de pénalité : une série de tocs qui commence par un laborieux placement du ballon avant de se toucher les cheveux et les épaules, sans oublier de lancer un peu d’herbe pour jauger le vent. La petite chorégraphie est devenue tellement célèbre que certains se sont amusés à en faire un remix façon macarena sur internet. Voici la Biggarena.

Les nombreux tocs de Nadal

Superstitieux ou simplement bourré de tocs, Raphael Nadal est presque aussi célèbre pour ses petits rituels sur le court que pour ses énormes perfs. C’est simple, il ne débutera jamais un match sans avoir mis ses chaussettes à la même hauteur, sans avoir disposé ses bouteilles au sol avec une position et un ordre particuliers, ou sans avoir pris soin d’enjamber la ligne de touche du pied droit (il évite toujours de marcher dessus). Avant de servir, c’est toute une chorégraphie qui se met en place : pendant que la balle rebondit sous la raquette, c’est remise en place du short, puis du t-shirt (épaule gauche puis droite), puis des cheveux, toujours dans le même ordre. Le truc prend trois plombes et agace même parfois les adversaires. Oui, faut être patient, mais si ça l’aide à être un grand champion, alors on ne peut que valider.

Le caleçon porte-bonheur de Califano

Christian Califano, célèbre pilier du Stade Toulousain et de l’équipe de France, portait toujours le même caleçon pour les rencontres les plus importantes. Ça lui a pas mal réussi apparemment si on regarde son palmarès : plusieurs championnats de France, une coupe d’Europe et plusieurs tournois des cinq nations remportés, on a vu pire. On espère quand même qu’il le lavait, le calebute.

Les pommes de Raphaëlle Tervel

La championne du monde 2003 de handball avait un petit rituel « vaudou » avant chaque match : écrire les initiales de ses futures adversaires sur une pomme avant de piquer le fruit avec un cure-dent. Dit comme ça, ça fait peur, mais le truc est né d’une blague qu’elle avait faite avec ses coéquipières avant un match retour qui s’annonçait difficile en Coupe d’Europe, match qui leur a finalement permis de se qualifier pour le tour suivant.

Crédits photo (CC0 1.0) : Wenflou

L'eau bénite du Stade Toulousain

Depuis 1989, les dirigeants du club mythique versent de l’eau bénite de Lourdes sur les lignes d’en-but des stades où ils disputent les finales du Top 14. Un rituel qui a l’air de marcher puisque sur les 16 finales qu’ils ont disputées depuis le début de cette tradition, ils en ont remporté 13. Maintenant, reste plus qu’à comprendre ce qu’il s’est passé pour les 3 défaites. L’eau avait été mal bénite ?

Les caresses de Jeff Hornacek

Le basketteur américain qui a passé 14 ans en NBA comme arrière des Suns de Phoenix, des 76ers de Philadelphie puis des Utah Jazz avait un rituel particulier au moment d’effectuer un lancer franc. Avant le shoot, Hornacek se caressait toujours trois fois la joue avec la main droite. Trois fois, parce qu’il a trois enfants. C’est mignon, et en plus c’était efficace puisque son pourcentage au lancer franc en carrière est de 87,3 %, soit le neuvième meilleur pourcentage de l’histoire de la NBA. Merci les enfants.

Le poulet de Wade Boggs

Wade Boggs, en plus d’être un mec avec une super dégaine, c’était aussi un super frappeur de baseball, aujourd’hui à la retraite. Et ses super perfs, il les tenait peut-être de son super rituel super étrange. Avant chaque match, Boggs mangeait un poulet entier à 14h, puis il allait s’échauffer à partir de 17h17 en tapant très précisément 150 balles. Pas plus, pas moins. À noter que Wade Boggs est aussi connu pour un autre exploit : avoir bu 107 bières pendant un vol en avion à travers le pays. Mais ça, c’est une autre histoire.

Les petites chaussettes de Sébastien Calvet

L’ex-entraîneur de Montauban en Fédérale 1 avait un rituel pas banal non plus puisqu’il portait toujours les mêmes chaussettes pour les matches importants. Mais pas n’importe quelles chaussettes : les chaussettes de sa fille. Tout a commencé un jour où son équipe avait une rencontre à disputer où la victoire était indispensable. Calvet s’est planté, et au lieu de prendre ses chaussettes, il a enfilé celles de sa fille. Comme son équipe a gagné, il en a fait son gri-gri. Ça doit quand même pas bien être confortable.

L'addiction au 8 Federer

Le superchampion Roger Federer adore le chiffre 8. Pourquoi ? Parce qu’il est né le 8/8/81. Et pendant sa carrière, ça a forgé ses petits rituels. Sur le court, il avait toujours 8 bouteilles et 8 raquettes, et il exigeait qu’il y ait toujours 8 personnes dans son box en tribunes. D’ailleurs, il a gagné 8 fois Wimbledon, son tournoi préféré. C’est marrant.

Crédits photo (CC BY-SA 3.0) : Derek Holtham

Les croix des Fidjiens

Très superstitieux, mais aussi très croyants, les joueurs du XV fidjiens se dessinent une croix sur le strap qu’ils ont au poignet avant chaque match. C’est sympa, mais on ne peut pas non plus dire que ça leur apporte la victoire à tous les coups (y’a qu’à voir leur palmarès un peu tristounet en Coupe du Monde…) N’empêche, ça ne coûte rien de le faire.

Crédits photo (CC BY 2.0) : Jason Eckmire from London, England