Le remake est un procédé qui part du principe que si un film a marché une fois, il marchera une deuxième fois. C'est simple, mais donc à priori très "bankable" et donc Hollywood ne s'en prive pas. Ici, l'idée est un peu différente, et pour cause: l'original est presque inconnu (à part bien sur par une poignée de spécialiste qui adorera la faire remarquer) et le remake passe pour une oeuvre originale justement.
- Scarface, 1983, Brian de Palma : Scarface, 1932, Howard Hawks. Quoi, il y avait un autre Tony Montana ? Un monde s'écroule.
- Twelve monkeys, 1995, Terry Gilliam (l'armée des 12 singes) : La jetée, 1962, Chris Marker. Brad Pitt n'a donc rien inventé. Remarque ça on le savait.
- Man on fire, 2004, Tony Scott: Man on fire, 1987, Elie Chouraqui. Quand Denzel Washington remplace Joe Pesci. Franchement je vois pas la différence...
- Munich, 2005, Steven Spielberg: Sword of Gideon, 1986, Michael Anderson. Ca fait bien longtemps que le Mossad traque les reponsables des attentats de Munich.
- Ocean's eleven, 2001, Steven Soderbergh: Ocean's eleven, 1960, Lewis Milestone. Et Ocean Twelve aussi à la suite ?
- Piranha, 2010, Alexandre Aja: Piranha, 1978, Joe Dante. Même les daubes passent les époques. Oui mais là c'est en 3D. Oui mais ça reste une daube non ?
- The departed, 2006, Martin Scorsese (Les infiltrés): Infernal Affairs, 2002, Wai Keung Lan & Siu Fai Mak. Le bon Marty n'a pas attendu 30 ans avant de se jeter sur une bonne idée.
- A fistul of dollars, 1964, Sergio Leone (Pour une poignée de dollars): Yojimbo, 1961, Akira Kurosawa. Le western aurait-il un goût d'Orient ?
- Cape Fear, 1991, Martin Scorsese (Les nerfs à vif): Cape Fear, 1962, J. Lee Thompson. Décidement c'est une manie chez Scorcese. Et pourquoi pas Casino tant qu'on y est ? Quoi, aussi ?
- The Bourne identity, 2002, Doug Liman (la mémoire dans la peau): The Bourne identity, 1988 Roger Young.Pas tant que ça puisqu'on a oublié que 15 ans avant
Et vous, vous en voyez d'autres?