La critique est au monde ce que le monde est à la vie, un miroir déformant et néanmoins lucide de l’intrinsèque et du caché. Inextinguible paradoxe de ces écrits laissés, lassés, pour être lus, mais qui n’expriment au fond qu’une subjectivité, fatalement partiale, forcément partielle, poil aux aisselles.

Pédale dure de Gabriel Aghion

« Sur l’homoparentalité, et avec un Bertrand Blier digne des Côtelettes aux dialogues, cette non-suite mal titrée est la plus mauvaise pioche du réalisateur, toute en fausses bonnes idées. »

Ce qu’on appelle un gros coup de pédale dans la gueule.

Independance Day Resurgence, de Roland Emmerich

« Triste constat : l’original, nanar à la gloire des Etats-Unis, fait, en comparaison, figure de chef-d’oeuvre. »

Vous entendez ce bruit de mitraillette ?

The Last Face, de Sean Penn

« Ralentis, zooms, effets musicaux incongrus, tout est si obstinément ridicule que le message humaniste se dissout dans le grotesque. »

Critique des Cahiers : « Peut-être le plus mauvais film du monde »

San Antonio de Frédéric Auburtin

« Rien ne va dans ce film : scènes d’action ruineuses pour les jeunes, tirades supposées salaces pour les vieux… Le film ne cesse de se zapper lui-même. »

Et nous de zapper finalement.

Ce contenu n'existe plus

Il n'a pas souffert, promis

Vercingétorix de Jacques Dorfmann

« Le bide du siècle, par Toutatis ! »

L'Ile aux trésors d'Alain Berbérian

« L’Ile aux trésors n’est qu’une idée de film, avec des acteurs qui rament pour faire vivre des personnages réduits à des déguisements. »

Le coup des déguisements, c’est sympa pour la costumière.

Promenons-nous dans les bois de Lionel Delplanque

« Clotilde Courau hurle tellement faux qu’on en meurt… de rire. »

J’aime bien l’idée qu’elle joue tellement faux qu’elle en vient à hurler faux.

Terre champ de bataille de Roger Christian

« Sachant que le scénario est adapté de L. Ron Hubbard (…) et qu’il y a Travolta (…), on traque l’embobinage dans les recoins de ce pot-pourri SF. Inutile, puisque tout est dit au premier degré. »

Je te tiens, tu me tiens, par la violence gratuite.

Ce contenu n'existe plus

Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Donjons et dragons, la puissance suprême de Gerry Lively

« Un grand moment de comique involontaire. »

Un grand moment de critique volontaire.

Beowulf de Graham baker

« Cette croisade désespérément cheap, mâtinée de kung-fu et d’érotisme toc, est aussi ennuyeuse qu’un vieux jeu vidéo dont on connaîtrait tous les pièges. »

Violence des échanges en milieu médiéval.

Cinéman de Yann Moix

« Avec cet hommage à la magie du cinéma, Yann Moix a commis le pire des navets : un héros inutilement ringard, un scénario bâclé, des acteurs en roue libre et un montage au petit bonheur la chance. »

L’étape d’après, c’était la comparaison à un téléfilm moldave.

Incontrôlable, de Raffy Shart

« Même Michaël Youn, pro de la provoc régressive, a déjà été plus drôle. »

Comment doublement attaquer un film tout en saignant un mec.

Bimboland, d'Ariel Zeitoun

« Moralité de cette comédie vite essoufflée : si une fille est intelligente, elle est forcément moche. Si elle est belle, elle ne peut qu’être conne. »

Substantifique moelle de bêtise résumée en une phrase.

Gomez et Tavarès de Gilles Paquet-Brenner

« L’intrigue, anémiée, se réduit à des poursuites médiocrement filmées et des dialogues éléphantesques. C’est ça, le nouveau cinéma d’action français ? »

Apparemment, oui.

Le Raid de Djamel Bensalah

« Des loub’ de banlieue, teint d’endive et résistance zéro, crapahutant entre forêt vierge et rapides bouillonants ? L’idée fait sourire, le film non. »

En revanche, plus personne ne dit loub’ depuis 1980.

Ce contenu n'existe plus

Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

Blanche de Bernie Bonvoisin

« Blanche se plante dans un improbable no man’s land de cinoche en carton-pâte. »

IL Y A QUELQU’UN ?

Les fils du vent de Julien Séri

« Les fils du vent est un long clip speedé, du cinéma mécanique, plombé par des préceptes de pacotille mêlant sans grâce taoïsme, culture samouraï et valeurs hip-hop. »

Ca marcherait aussi presque pour un Dolan.

Ce contenu n'existe plus

Il n'a pas souffert, promis

Le Concile de Pierre de Guillaume Nicloux

« Une actrice bankable n’est pas forcément une bonne actrice. Un roman à succès ne fournit pas forcément la base d’un scénario de qualité. »

Un film de merde n’est pas toujours agréable à regarder.

Humains de Jacques-Olivier Molon et Pierre-Olivier Thévenin

« Mal fichu et malheureusement ridicule. »

Deux fois mal dans une phrase. C’est pas bien.

L'Entente cordiale de Vincent de Brus

« On a rarement vu scénario de comédie aussi affligeant d’à-peu-près et d’invraisemblance. Les deux comédiens rament, jamais stimulés par leur mariage façon carpe et lapin. Francis Veber, à côté, c’est du Lubitsch. »

Double dézingage.

Deal with it Telerama.

Source : Allociné