Aussi connu sous le nom de musique répétitive, le minimalisme musicale est un courant relativement récent et surtout répandu outre-atlantique chez nos amis dévoreur de burgers. Alors comment repérer un compositeur minimaliste et pouvoir se la péter grave en soirée mondaine en disant "Je trouve que la musique tonale et l'alternance des différents gimmick donnent à XXX un délicieux côté minimaliste". Alors ne dites pas que topito ne contribue pas à étoffer votre culture, et fait de vous un cuistre. On fait ce qu'on peut, c'est déjà bien non ?

  1. Terry Riley : Considéré comme le papa de la musique minimaliste grâce à l'utilisation de bandes son qu'il fait tourner en boucle, tant en studio que sur scène. Globalement un musicien lésé et lassé qui n'avait pas envie de s'embêter. Et *POF* un nouveau courant musicale. Ici "In C" petit bijou de la musique minimaliste et américaine en général.

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    Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

  2. Michael Nyman : Si Terry Riley est un des parents du minimalisme, Michael Nyman est celui qui a nommé le bébé. Il est en effet le premier à avoir apposé le nom de "minimalist music" pour désigner ce truc tout nouveau dont l'Amérique est en train peu à peu de tomber amoureuse. Compositeur émérite de bandes originales de film, ici un extrait de La leçon de piano.

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    "*TUIUIUIUIUIU* Oui allô ? / Oui ce serait pour signaler un lien disparu / Ok on envoie nos équipes d'enquêteurs sur le coup"

  3. Ludovico Einaudi : Compositeur italien, petit-fils d'un président, italien également. Sa musique a toujours été très difficile à ranger dans un style, mais le minimalisme semble lui convenir amplement. "En général, je n'aime pas les définitions, mais minimaliste est un terme qui signifie élégance et ouverture, donc je préfère être appelé minimaliste plutôt qu'autre chose" (L.Einaudi). Ces quelques mots représentent pour moi ce qu'est la musique minimaliste et ont achevés de me faire aimer tout les travaux de Ludovico. Faire un choix parmi son répertoire fût rude, mais j'opte pour "Ancora", de l'excellent album "Una mattina".
  4. David Lanz : Éternel amoureux du clavier, il se définie comme un "explorateur du piano". Souvent rangé dans le new age ou le blues, je lui trouve de part son approche jazzy de la musique un petit côté minimaliste.
    Son oeuvre phare "Cristofori's Dream" (Pour ton savoir jeune béotien(ne), Bartolomeo Cristofori est considéré comme l'inventeur du piano, maintenant va donc éclater tout le monde au Trivial Pursuit). Le rêve de Cristofori donc, un titre un poil présomptueux mais qui sonne plutôt bien.
  5. Philip Glass : Immense monument de la musique glassique américaine (Vous savez quoi, j'ai même pas honte). Tout comme son compatriote Michael Nyman, il est surtout connu pour ses musiques de films, The Truman show, The Hours ou encore Chronique d'un scandale qui lui ont valu divers nominations. Un talent connu et reconnu, ici un morceau des glassworks qui me donnent tout plein de frissons dès les premières notes.

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    Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

  6. Arvo Pärt : Représentant d'un courant encore plus enfouis de la musique minimaliste. Le minimalisme mystique et mieux encore du style tintinnabulum, du nom des petites clochettes qui fleurissent dans les basiliques et dont Arvo est friand. Pour vos oreilles avides de nouveautés, "Spiegel im Spiegel" (Miroir dans un miroir) Toujours dans l'idée de la répétition d'une image propre au minimalisme.

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  7. Steve Reich : Encore un américain, mais pas n'importe lequel. Père de la technique du déphasage, le décalage progressif de motifs sonores. Et également celui qui a, petit à petit, introduit de grand ensemble dans la musique minimaliste, en faisant un art simpliste à l'écoute mais extrêmement complexe dans sa construction
    Ici "Music for a large ensemble" (Même pour les non-anglosaxons, la traduction n'est pas très compliquée).
  8. Mike Oldfield : Le compositeur favori des exorcistes, à l'instar de David Lanz il est plutôt considéré comme un compositeur New age ou rock progressif. Mais le caractère répétitif de ses oeuvres lui laisse une petite place au chaud parmi les compositeurs minimalistes. Ici, "Tubular Bells" morceau que Mike a commencé à composer âgé de 17 ans et qui résonne dans nos têtes depuis.

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  9. David Behrman : Compositeur autrichien né à Salzbourg (Tout comme l'autre à qui vous attribuez machinalement les trois quarts du répertoire de la musique classique). Des compositions souvent originales, mêlant des instruments acoustiques à d'autres électroniques ou même des petits bips d'ordinateur. Ne te débarrasse pas de ton vieux séquenceur MIDI, tu peux faire de la musique avec. Ici "On the Other Ocean", une pièce qui illustre mieux que mon piètre résumé ce qu'est l'univers musicale de David Behrman.
  10. Henryk Górecki : Musicien polonais qui a seulement décidé de se consacrer à son art à 17 ans (un âge décidemment charnière chez les minimalistes). Il aura mêlé musique classique et minimaliste de par son approche simpliste. De son vivant, son approche mystique aura souvent été considéré à Arvo Pärt, il nous a quitté en novembre dernier. Ici sa symphonie n°3 où l'on retrouve bien évidemment une simplicité dans l'écriture et tout le côté mystique qui lui est attribué.

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    Il n'a pas souffert, promis

  11. Erik Satie : Parce qu'il faut bien au moins un français, identité nationale oblige (Attention, Brice veille). Même s'il n'est pas rangé dans les minimalistes, Erik est par beaucoup considéré comme le précurseur et la figure de proue de la musique minimaliste. Celui qui aura fourni la première étincelle en insérant un phrasé répété dans ses compositions, l'ostinato.
    Et parce que j'aime finir par ce qui est à l'origine d'un tout, voici maintenant rien que pour vous la "Première Gnossienne" d'Erik Satie.

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Question inévitable : Et vous la musique minimaliste, ça vous évoque quoi ?