Vous vous retrouvez en virée à Londres, parce que vous avez décidé de soutenir la France pour les JO. Ou parce que vous avez une maitresse là-bas. Ou pour autre chose, après tout, ce n'est pas notre problème. Dans le métro londonien ou en ballade au bord de la Tamise, vous pourriez avoir besoin de transmettre à vos tympans l'ambiance autochtone de la plus belle ville de Grande-Bretagne :
- "London Calling", The Clash
Joe Strummer et Mick Jones qui s'attaquent à la rigidité de Thatcher et aux conservatisme passéiste britannique. À écouter si vous êtes un rebelle. Un vrai. - "Waterloo Sunset", The Kinks
Composée par Ray Davies en 1967, le tube des Kinks, mélancolique et mélodieux, oppose le narrateur, solitaire qui trouve son Paradis dans la solitude, à la foule bruyante qui se presse sous ses yeux. À écouter en pénétrant en descendant du train, à la gare du Waterloo. - Half a person - The Smiths
Les Smiths, c'est d'abord Manchester admettons. Mais aussi et surtout le UK. Et se balader dans Londres avec du Morrissey sur les oreilles donnerait presque envie d'etre grand-breton. - "Initials B.B.", Serge Gainsbourg
Du Dvorák pour la musique, un extrait du "Corbeau" d'Edgar Allan Poe, et une nuit à se morfondre dans des pubs londoniens. À écouter bourré. Mais pas trop. Histoire d'être en mesure de comprendre toute la poésie qui émane du texte. - "Streets Of London", Ralph McTell
D'abord intitulée "Streets Of Paris" cette chanson s'inspire des errances européennes de Ralph McTell. Baladez vous casque sur les oreilles à travers Camden Town, et soyez heureux. - "LDN", Lily Allen
Visiter Londres à dos de vélo, et en contempler les curiosités ambiantes. C'est ce que fais la jolie Lily, au sein de la trame narrative de LDN. C'est ce que vous pourrez faire aussi, si conduire à gauche vous perturbe tant que ça. - "Street Fighting Man", The Rolling Stones
Mick Jagger qui désespère de la léthargie londonienne, au moment où la France s'embrase dans les manifestations de mai 68, et où les États-Unis s'opposent à la guerre du Vietnam. On ne peut pas non plus passer sa vie à faire la révolution non plus... - "London boys", T-Rex
Vous êtes fiers d'être des mecs de Londres, même l'espace d'un week-end. Alors, c'est le rock électrique de T-Rex à fond qu'ils faut balancer dans vos oreilles. - "Real Great Britain", Asian Dub Foundation
Londres dans sa diversité, dans son métissage et dans sa colère. "This is the national identity parade" pour un Grande Bretagne qui doit regarder devant elle. - "Baker Street", Gerry Rafferty
À Londres, le blues existentiel et la solitude se soignent à grands coups de pintes de brunes et de blondes dans les pubs de Baker Sreet. L'alcool n'a pas de langage. - "Waiting For The 7.18", Bloc Party
Un petit coup de blues parce que prendre le bus à Londres vous fait penser au temps qui passe, et au fait que tout cela est bien triste ? Voici un bon accompagnement pour votre dépression chronique. - "In The House - In A Heartbeat", John Murphy
La capitale londonienne dévastée littéralement par une invasion de zombie infecté et vitaminée. Fuyez. Ou acceptez de vous faire gentiment becter. Ou alors, écoutez la bande-son de 28 jours plus tard de Danny Boyle. Ça ne changera rien à votre situation. Mais ça aura le mérite de vous ambiancer. - (BONUS)"Les Brouillards de Londres", Thierry Hazard
Ce sera l'hymne de notre délégation olympique. La France qui débarque dans la capitale britannique sans complexe, par l’interprète du Jerk. Inutile de dire qu'on ne va pas au JO pour enfiler des perles.