Un championnat d’Europe de foot, c’est mieux avec des buts. Et des beaux, tant qu’à faire. En voici un florilège raffiné qui allie action collective de grande envergure, frappe de boeuf en pleine lucarne, et subtilité technique tout en douceur.
Marco Van Basten, Pays-Bas-URSS, 1988
Une frappe dans un angle impossible avec un maillot aussi moche que possible. Et en finale s’il vous plaît. On sait d’où viennent les papinades.
Zlatan Ibrahimovic, Suède-Italie, 2004
Zlatan, le Chuck Norris du foot, version Kung-Fu Panda.
Maniche, Portugal-Pays-Bas, 2004
Non, il n’y a pas que les allemands qui frappent de loin.
Wesley Sneijder, Pays-Bas-France, 2008
Une frappe limpide. Mais c’est sûr que face aux Coupet, Gallas et Toulalan de cette année là, c’est plus simple.
Paul Gascoine, Angleterre-Écosse, 1996
Comme quoi, même bourré, le coup du sombrero, ça reste possible.
Davor Suker, Croatie-Danemark, 1996
2 passes, un lob. C’est pas si compliqué que ça le foot.
Ronnie Wheland, Irlande-URSS, 1988
La longue touche c’est l’arme fatale, on vous le dit. Après une belle reprise du tibia et ca donne un but mémorable.
Marc Overmars, Pays-Bas-Yougoslavie, 2000
Joue la comme Koeman.
Michel Platini, France-Portugal, 1984
Parce que Jean Tigana avait officiellement 3 poumons, images à l’appui. Et que Platini prend son temps. Encore et encore.
Tomas Brolin, Suède-Angleterre, 1992
Les suédois qui se mettent à jouer en jaune brésilien, c’est possible.
David Trézeguet, France-Italie, 2000
Parce que le but en or a disparu. Parce qu’il ne fallait qu’une balle à Trézéguet.
D’autres « goals » qui vous ont palpiter plus que les autres ?