Les fêtes de Noël approchent à grands pas, et avec, leur lot de cadeaux du père Noël. Ce vieux monsieur avec sa belle barbe blanche qui chaque année persiste à déposer des cadeaux au pied de votre sapin à destination de votre enfant. Sauf que voilà, l’enfant, il n’existe pas, il n’a jamais existé. Alors il va falloir prendre son courage à deux mains et annoncer au père Noël que depuis le début, tout ça n’est qu’une vaste mascarade. Heureusement, nous sommes là pour vous aider à trouver les mots, pour parer… aux maux.

La manière rationnelle :

« Il faut comprendre mon vieux que tous les enfants que vous pensez voir pendant votre distribution de cadeaux, c’est pas humainement possible. De la même façon que la lévitation d’un traîneau de plusieurs milliers de tonnes n’est pas envisageable sans kérosène. Les rennes de Noël, bien que volants ne peuvent pas soutenir un tel poids. »

La manière brutale :

« Bon écoute coco, ton trip de vieux pochtron bourré ça commence à bien faire. J’ai jamais eu de gosse et j’en aurai jamais donc tu retournes dans ton bled fissa avec ton sac de cadeaux à la con, y’a pas écrit « HP » sur ma gueule bordel, cassez-vous ou j’appelle les flics ! »

La manière douce :

« Monsieur, c’est très gentil ce que vous faites, nous vous en sommes reconnaissants… Toutefois, cela fait maintenant plusieurs années que vous nous donnez plein de jouets pour enfants et voilà… il faut qu’on soit honnête avec vous, en fait on n’a pas d’enfant. En revanche, on a un chat si vous avez un peu de pâtée sous le coude ? »

La manière imagée :

On transmet parfois beaucoup plus avec des images simples.

La manière complotiste :

« Non mais qu’est-ce que vous croyez ? Vous pensez qu’ils vont où tous ces cadeaux ? Eh bien ils vont dans la poche des puissants, eh ouais ! Alors c’est bien beau de continuez à croire les craques qu’on vous raconte mais faut vous réveiller un peu, les enfants à qui vous pensez distribuer des cadeaux ne sont que agents du pouvoir en place. »

La manière cinématographique :

« Tenez venez monsieur Noël, on va regarder Le Tombeau des Lucioles ensemble pour que vous ayez une meilleure idée du monde dans lequel on vit, un monde définitivement pas fait pour les enfants, d’où le fait que le nôtre n’existe pas. CQFD. »

La manière métaphorique :

« Vous voyez Monsieur le père Noël, notre enfant, c’est un peu comme l’amour entre mon époux et moi : ça n’existe pas. Z’êtes célib’ vous ? »

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Il est parti à la ferme des liens cassés pour prendre des petites vacances, il est avec tous ses copains, ne t'inquiète pas.

La manière "par quatre chemins" :

« Tu sais, Santa, tu ne t’es jamais demandé pourquoi les lettres que tu recevais du petit Théo n’avaient aucune faute d’orthographe ? Non ? Tu ne t’es jamais posé la question de savoir pourquoi un enfant de 5 ans commandait un vibromasseur non plus ? Depuis le début, c’est moi qui écrivais les lettres. »

La manière empirique :

En le prenant par la main pour lui montrer la vérité de ses propres yeux. Pour cela le mieux c’est de l’emmener dans les files d’enfants intermittents qui passent le casting pour jouer l’enfant sur les genoux du père Noël dans les grandes galeries commerçantes. Ce sont souvent de jeunes comédiens alcooliques en galère de cachet…

La méthode radicale :

« Le monde est dominé par des lézards. »

Déso père Noël, mais y’a un moment faut grandir un peu.