On peut très souvent classer les jeunes mères en 2 catégories : les «C'est-que-du-bonheur» et les «Putain-j'oublie-plus-jamais-ma-pillule» (que tu peux surprendre à lire des articles sur la ligature des trompes sur internet, vers 3h46 du matin). Pour toi, lecteur, surtout lectrice, et pour que la race humaine ne s'éteigne pas dans les 50 prochaines années, voilà 10 bonnes raisons que, quand même, c'est cool d'être une jeune maman.
- Si t'as pas eu le temps de te laver les cheveux/faire les ongles/t'épiler les sourcils/reprendre forme humaine, pas grave : tu fous ça sur le dos du petit avec un air larmoyant. Limite on va te plaindre, alors que sinon tu aurais fini sans pitié sur Facebook.
- Tu peux quitter une soirée pourrie vers 21h13 en arguant que vraiment, tu es trop crevée : la faute à la paupiette hurlante. Limite on te prépare un Tupperware avec du dessert et tu rentres le bouffer peinard sous ta couette devant Grey's anatomy.
- T'es prioritaire sur les trottoirs : pour ceux qui, comme moi, ne supportent pas les gens qui marchent pas à droite. Mon côté monomaniaque sûrement. Bref, avec ta poussette en mode tank, personne ne te résiste sans y laisser un pied. Limite tu espères qu'un manant essaie.
- On peut bouffer des compotes Blédina sans passer pour une adulescente régressive célibataire souffrant de gros gros "mommy issues" : pomme-coing, mes préférées.
- Trop facile de trouver des cadeaux pour la famille : du bébé à toutes les sauces ! On se fait pas chier, on tape dans le kitsch, si quelqu'un se moque, tu pleures et tu mets ça sur le dos de la chute d'hormones. Qui veut un calendrier 2011 de mon bébé ?
- T'as toujours un sujet de conversation superficiel avec les gens que tu connais pas et que t'as pas franchement envie de connaître plus que ça : tu parles bébé, couches, vomi, caca, et tu regardes la personne changer de couleur et chercher du regard une issue de secours / une bouteille d'alcool / une corde (avec un petit sourire intérieur quand même. La connasse, même mère, n'est jamais loin).
- Tu peux désormais arriver en retard n'importe où, sans avoir peur de te faire conchier,que ce soit chez le banquier, le médecin (de toute façon toujours plus en retard que toi, c'est une loi quantique), qui tu veux : un petit sourire, un regard vers le bébé, une excuse à deux balles (les ANCIENS balles, hein, j'assume ma has-beenitude) et un "Avec le petit on a tout le temps des imprévus !" ou un vague "Petit accident de couche !" Dès qu'on parle couche, personne ne demande plus de détails.
- Même si t'as 22 ans et que tu connais que dalle à la vie, tu peux te la péter vétérante parce que tu fais partie du club des accouchées : voire des VBP, victimes de boucherie périnatale. Tu montrerais bien ta cicatrice pour appuyer tes bons conseils, mais ça pourrait en gêner quelques uns.
- Certains objets encombrants deviennent inutiles : ce qui fait de la place dans l'appart pour Sophie la Girafe (en hochet, vibromasseur anneau de dentition vibrant, jouet plastique, livre, etc.). Ne plus voir besoin de réveil (ou de compte d'épargne) est aussi une des joies de la parentalité.
- Avoir des bisous collants et baveux et des câlins je-te-tire-les-cheveux-mais-par-amour même quand t'en mérites pas franchement, c'est sympa : même après avoir bitché dans un blog ou allègrement menti à ta belle-mère au téléphone genre « Ouh je dois vraiment vous laisser le petit hurle. Pas de chance vraiment vous appelez toujours au moment même où il se reveille, c'est ballot.» Mon côté maman qui revient à la surface, tiens.
Vous en voyez d'autres?
Top écrit par MaxiBestOfMcMaman