Les faux-monnayeurs fascinent. On en sait peu sur leur activité et le réel impact de leur trafic sur l’économie mais pour vous donner une petite idée, la France est un des pays qui en souffre le plus (même si le trafic de faux billets a baissé de 35 % entre 2015 et 2016). En gros, depuis 2002, 6.5 millions de faux billets ont été retirés de la circulation. Mais c’est un trafic qui perd en intérêt puisque les billets les plus contrefaits (les 20 euros en particulier) deviennent tellement sécurisés qu’il devient très difficile de les copier. Bref en attendant que tous les réseaux soient bien niqués, v’la donc quelques astuces pour te la péter quand on te file de la fraîche.
Toucher le billet : palpe-moi ça comme jamais
C’est la première étape de la technique du « T.R.I. » qui consiste à toucher, regarder puis incliner le billet. Dans cette première phase on doit palper le flouze et analyse la texture. Celle-ci doit être plutôt dure et produire un son « craquant » quand on la chiffonne. Par ailleurs, de nombreux éléments doivent être en relief comme les chiffres, les motifs et les lettres. Les nouveaux billets sont encore plus complexes que les anciens.
Regarder le billet : mate-moi ça comme jamais
Bah oui c’est tout con mais même à l’œil nu on peut détecter un faux billet par sa transparence. Par exemple, certaines images invisibles n’apparaissent que au travers du billet.
Incliner le billet : fais-moi fléchir tout ça comme jamais
Dernière et indispensable étape du processus T.R.I., elle permet de voir si les hologrammes fonctionnent correctement quand on procède à un mouvement de bas en haut.
Le détecteur stylo
Un matos qu’il faut se pourvoir et qui n’est pas reconnu pour être le plus infaillible. Mais bon c’est toujours mieux que rien et ça peut t’aider à déceler ce que tu n’aurais pas vu en palpant, matant, inclinant le billet.
La lampe UV
C’est ce qui marche le plus mieux, la lumière blanche permet de détecter toutes les caractéristiques d’un vrai billet. Il faudra juste s’acquitter de la coquette somme de 24 euros. Bon autant te dire que si tu es un particulier c’est pas ultra utile dans la mesure où tu t’en bats un peu les steaks d’avoir un faux billet dans les mains…
Spéciale casse-dédi aux billets de 50 et de 100 euros
Les faux billet de 50 euros sont monnaie courante (MDRRRRRRR). Mais pour ce qui est du nouveau billet de 50 euros qu’on trouve sur le marché depuis 2017, il est nettement plus compliqué à reproduire. On le reconnait au portrait d’Europe qui apparaît dans une bande métallique du billet. Par ailleurs, le chiffre 50 change de couleur quand on incline le billet. Des caractéristiques assez proches du billet de 100 euros.
Le billet de 20, pire de tous
C’est le billet le plus pourri. Celui qui circule le plus, donc forcément celui qui est le plus touché par la contrefaçon. Le meilleur moyen de ne pas se faire niquer c’est donc d’appliquer la technique du T.R.I. et de faire attention à ces quelques caractéristiques : des bandes noires sur les côtés, le chiffre 20 qui doit être en relief, et en l’inclinant le reflet lumineux du billet doit aller du vert au bleu.
Ne pas se laisser flouer par les billets dont les valeurs n'existent pas
Rigoleeez, rigoleeeeez bien tous autant que vous êtes ! Vous êtes peut être habitués aux euros mais pour une personne qui débarque, il n’est pas impossible qu’elle se laisse séduire par un billet de 30 euros ou de 1000. Bon c’est vrai que si tu acceptes un billet de 92,6 euros c’est quand même que tu es un peu fondu du mou mais pour le reste, sachez qu’il existe des billets de ce genre.
Si vous tombez face à ce billet de 50 euros, surtout ne l'acceptez pas
S’il a une valeur artistique considérable, sa valeur monétaire est presque nulle.
Une attention tout particulière aux pièces jaunes
En effet si vous tombez sur une pièce de deux euros et que celle-ci fond au contact d’une chaleur de plus de 20 degrés, cela signifie qu’on vous a floué et qu’il s’agit d’une pièce en chocolat enrobé d’une imitation monétaire en aluminium. Tu peux essayer de l’utiliser, mais attention, les petits commerces sont très vigilants sur le trafic de pièces en chocolat.
Sources : Journal du Net, banque de France