Si votre tonton Roger est accro à la bibine et au porno, il y a des gens à travers le monde qui font preuve d'un peu plus d'originalité en matière d'addiction. Voici donc tous les maux dont vous pourriez bien souffrir demain si le cœur vous en dit.
- Le bronzage
On a tous déjà croisé sur la plage une vieille birbe cramoisie qui avait tout l'air d'avoir passé les 75 dernières années de sa vie à faire bronzette. Eh bien figurez-vous que la malheureuse souffre de tanorexie et que ce n'est pas marrant du tout. Cette dépendance pathologique au bronzage se manifeste par un dégoût profond des peaux pâles et trouve son explication dans une certaine obsession des apparences. Pour info, le ou la tanorexique refuse généralement d'avoir recours à des produits autobronzants d'où ses chances accrues de se choper un gros cancer de la peau. - La craie, le charbon ou la terre
Ou tout autre truc vraiment pas très bon et sans aucun intérêt nutritif. Si elles sont rares, ces addictions existent bel et bien, et ce sont ce que l'on appelle des picas. Très courant chez l'enfant entre un et deux ans, il nécessite une prise en charge rapide chez l'adulte. - Les Oreos
Sous leurs airs de petits gâteaux innocents, les Oreos pourraient bien être aussi addictifs que la morphine ou la cocaïne. Une étude du Connecticut College a en effet démontré que les biscuits américains suscitaient autant de plaisir pour le cerveau que l'injection de l'une de ces deux drogues, provoquant un phénomène addictif évident chez le consommateur. Pour autant, pas de panique : les Oreos, même en grande quantité, restent tout de même un peu moins nocifs qu'un shoot de morphine. - Les poils
Assez courante, la trichotillomanie est un trouble du comportement qui consiste à s'arracher les cheveux, sourcils, poils de barbe ou poils pubiens soit gratuitement soit pour les manger (et ça devient alors de la trichophagie). Extrêmement compliquée à expliquer, cette maladie débouche généralement sur une calvitie partielle ou totale ce qui n'améliore généralement pas l'état psychologique du patient (qui était déjà pas trop au top). Bref, c'est vraiment dégueu. - Internet
Constatée pour la première fois chez un patient en 1996, la cyberdépendance touche des milliers de personnes à travers le monde. Cette addiction aux ordinateurs et à internet va souvent de pair avec une dépression, des douleurs au dos et aux yeux, ainsi qu'un dérèglement des cycles du sommeil. Ceux qui en souffrent ressentent une grande euphorie à chaque fois qu'un PC entre dans leur champ de vision, et peine à délaisser leur ordinateur pour passer une aprem en famille ou entre potes. Pour ce qui est du traitement, à part un bon psy et foutre l'ordi à la benne, on a encore rien trouvé. - Facebook
Encore plus précis qu'une addiction à Internet en général, certains se révèlent depuis peu accros à Facebook. En effet, au moins 4,5% de ses utilisateurs seraient dépendants selon une étude réalisée par un psychiatre de l'hôpital Esquirol de Limoges. Ces derniers se connectent à Facebook au moins 11 fois par jour et y passent plus de trois heures quotidiennes. Si vous répondez à ces deux critères, il est temps de vous décoller un peu du grand Mark. - Les glaçons
Généralement synonyme d'une grosse carence en fer, la pagophagie consiste à manger de grande quantité de glace (généralement sous la forme de glaçons) tout au long de la journée. Si cette addiction n'est pas bien méchante, elle est tout de même assez handicapante au boulot. Qui plus est, si vous en souffrez, vous êtes sans doute anémié jusqu'aux os. Une petite visite chez le médecin ne devrait donc pas vous faire de mal. - Les enterrements
Accro aux enterrements, le Brésilien Luis Squarisi a assisté à absolument toutes les funérailles qui ont eu lieu dans sa ville de Batatais depuis 20 ans. Une curiosité morbide que les proches des défunts ne prennent pas mal, bien au contraire : devenu une petite star locale, Luis est attendu comme une attraction à chaque enterrement. Afin de ne passer à côté d'aucun cadavre, il a arrêté de bosser et commence chacune de ses journées par un coup de fil aux hôpitaux du coin. Bon, rassurez-vous, cette addiction reste plutôt rare. - Le coca light
L'aspartame ayant un pouvoir sucrant encore plus important que le sucre blanc "classique", le coca light est encore plus addictif pour le cerveau que le coca rouge. Un peu partout dans le monde de nombreux cas de personnes accros au coca light ont ainsi été répertoriés, et ces derniers en venaient parfois à souffrir d'ulcères. Le cas le plus connu est celui de Claire Ayton, jeune mère de famille qui buvait jusqu'à 4 litres de coca light par jour avant que son médecin ne l'alerte sur les dangers de sa boisson favorite. Vendre ses gosses pour une dose de crack passe encore, mais pour une canette ça commence à craindre. - La lecture
Vous auriez tendance à vous dire que lire c'est bien et que plus on lit mieux c'est ? Eh bien, détrompez-vous : lire peut être une addiction aussi nocive que n'importe quelle autre, notamment lorsque ceux qui en souffrent commencent à sacrifier leurs nuits pour quelques pages de plus ou à se couper de leur entourage. Cette addiction est généralement le symptôme d'une souffrance psychique plus profonde et d'un intense besoin d'évasion. Reste tout de même que c'est beaucoup plus classe qu'une addiction à Facebook.
Bon, maintenant il va falloir songer à remplacer cette vilaine addiction au crack par un truc un peu plus hype.