Tu vois dans la vie tu es toi-même. Bah les acteurs, parfois c’est pareil, parfois ils jouent des personnages, parfois ils se jouent eux-mêmes et c’est rigolo. Bienvenue dans le monde du méta-moi fictif de la réalité augmentée.
John Malkovich dans "Dans la peau de John Malkovich"
OK le titre du film était un bon indice, j’avoue. Spike Jonze a été plutôt fort sur ce coup-là. Je me permets de signaler que c’est un excellent film à regarder même si tu sais pas qui c’est John Malkovich.
Jean-Claude Van Damme dans JCVD
Même si celui qu’on nomme aussi « les muscles de Bruxelles » est abonné aux apparitions dans ses propres bottes (Friends, Las Vegas, Narco…), ce film met en scène sa propre vie non sans une bonne grosse pointe de dérision.
Guillaume Canet et Marion Cotillard dans Rock'n Roll
Bien sûr c’est le dernier exemple en date, même si le film est une fiction qui termine dans un délire de testostérone, la majorité du casting joue son propre rôle.
Arnold Schwarzenegger dans Last Action Hero
A l’aide d’un billet magique, le p’tit gars Danny rentre dans le film qu’il venait voir au cinoche avec son héros préféré interprété par Arnold. Sauf que Danny se retrouve face à l’acteur et non le personnage, il est donc mal barré pour combattre les gros méchants.
Bruce Willis dans Ocean's Twelve
Dans une scène géniale ou Julia Roberts tente de se faire passer pour Julia Roberts et se fait griller en beauté par Bruce Willis. Chapeau bas.
Michael Jordan dans Space Jam
Même si le film n’égale en rien Roger Rabbit, il a le mérite de développer une palette d’émotions rare sur le visage du basketteur. A noter que le film repose sur un bouquet de caméos de sportifs et de Bill Murray mais surtout de Bugs Bunny qui y campe également son propre personnage.
Tout le monde dans Le bal des actrices
Là au moins c’est clair, c’est simple, je crois que même les figurants jouent leur propres rôles.
Robin Wright dans Le congrès
Réflexion philosophico-forestière à l’érudition faciale mettant en scène l’héroïne de Princess Bride dans une démesure auto-réflexive métaleptique (pour retrouver d’autres critiques justes et compréhensibles tu peux aller aussi sur le tumblr de coupain Nostromo).
Buster Keaton dans Le boulevard du crépuscule
Allez, un petit coucou dans la filmographie de Billy Wilder avec ce caméo sympathoche dans ce film qui est un des meilleurs. La vie de ma mère c’est la pure vérité.
Michel Blanc dans Grosse fatigue
L’histoire d’un acteur qui se retrouve en super galère accusé d’abus sexuels et d’autres maux. Acteur qui n’est autre que Michel Blanc lui-même. Tout comme tous les acteurs du casting. Même les décors sont eux-mêmes.
Peter Falk et Nick Cave dans Les ailes du désir
En même temps qui pourrait se priver d’un caméo de Columbo ?
A peu près tout le monde dans Les acteurs de Bertrand Blier
Encore une film basé sur la vraie fausse vie des acteurs. C’est fou comme ça nous passionne en fin de compte.
Johnny Hallyday dans Jean-Philippe
Et si on imaginait un monde où Johnny Hallyday ne serait que Jean-Philippe Smet et ou Antoine Duléry jouerait bien ? Ah non, en fait c’est une fiction.
Joaquin Phoenix dans I'm Still Here
Un peu à la façon de JCVD, ce faux docu raconte l’histoire d’un Joaquin Pheonix totalement dépravé.
Guillaume Gallienne, dans Les garçons et Guillaume, à table !
Après le succès de sa pièce du même titre, c’est au cinéma que le petit Gallienne raconte son histoire de non-homosexualité latente. Mais soyons honnêtes, 5 Césars ? Un peu beaucoup quand même.
Bill Murray dans Bienvenue à Zombieland
Après Space Jam, Coffee and Cigarettes, A Very Murray Christman, c’est sous la forme zombifiée que notre Billy tant aimé pointe le bout de son nose.
Tout le monde dans C'est la fin
Gros délire de fin du monde avec toute la clique des starlettes américaines de Rihanna à James Franco en passant pas Emma Watson. Un chef d’oeuvre.
J’espère qu’un jour moi aussi je pourrai jouer mon propre rôle dans un film pour que les gens en sachent plus sur ma personnalité.