On vous avait déjà parlé des acteurs qui jouent toujours le même rôle, cette fois-ci on se concentre un peu plus particulièrement sur les acteurs français. Ceux qui traînent le même genre de rôle depuis le début de leur carrière, et franchement est-ce bien grave ?
Jean-Pierre Bacri, le mec qui fait la tronche
OK c’est un peu réducteur et en tant que fan de première heure de JP, ça me déplaît de le réduire à si peu. Et en même temps, c’est ce qui fait le sel de Bacri : son interprétation de la mauvaise humeur avec autant de nuances et de reliefs. Moi, Bacri, c’est la personne dont j’aimerais le plus qu’elle me gueule dessus.
Mathilde Seigner, la quadragénaire paumée
Parfois coincée, parfois pas coincée du tout, Mathilde joue très souvent le rôle de la femme un peu perdue mais dont les films comme Camping, Bowling ou Belle Maman lui changent la vie.
Franck Dubosc, le beauf
Disco, Bienvenue à bord, Camping. Franck Dubosc est né pour jouer le beauf, et il le fait très bien alors pas touche.
Camille Cottin, la BITCH
Entre sa performance de la Parisienne insup’ dans Connasse et son rôle d’agent aux dents longues dans 10 %, on ne doute certes pas que Camille Cottin soit capable de jouer n’importe quel rôle mais c’est pour ce type de personnalité qui domine sa filmographie. Ce qui ne nous empêche pas de l’aimer infiniment comme on a pu le signaler dans ce top des raisons de l’épouser.
Didier Bénureau, le mec qui te met mal à l'aise
Avec sa voix légèrement fluette et son flegmatisme, Didier Bénureau joue souvent des mecs un peu chelous, un peu alcoolos, un peu gênants, un peu libidineux. Parfois aussi il joue plutôt des relous autoritaires, mais l’un dans l’autre il ne joue pas des personnages avec qui on a envie de partir en vacances. Et c’est bien dommage parce que je suis sûre que Didier Bénureau doit être un type chouette avec qui partir en vacances.
Christian Clavier, le bourge raciste
Bon, OK, là on est sur le parrain de la comédie française. Pas la meilleure certes. On vous avait même servi les pires comédies françaises avec Christian Clavier, c’est dire.
Laure Calamy, la maîtresse fantasque
Là encore ne vous méprenez pas, je ne critique pas ce qui constitue la sève de son art. D’ailleurs je vous recommande hautement Antoinette dans les Cévennes qui est un chef d’œuvre pour tous les amoureux de Laure Calamy (en même temps, ceux qui ne sont pas amoureux de Laure Calamy sont juste des nazes on s’arrête là).
Dany Boon, le teubé
En même temps, il cherche aussi puisqu’il joue principalement dans ses films on ne peut que le tenir responsable d’avoir une palette réduite de rôles.
Jonathan Cohen, le mec qui MYTHO
Evidemment ce rôle de mec un peu mytho lui colle à la peau mais faut dire qu’il le fait si bien. Alors bien sûr on trouve des nuances dans ce type de rôles mais même dans Enorme, ce qui caractérise principalement son personnage c’est de raconter le pire mytho qu’on puisse raconter à sa meuf.
Virginie Effira, la meuf indépendante qui se tape des mecs plus jeunes
ET BIM, avec Victoria, 20 ans d’écart, Sybil, on peut dire que Virginie Efira fait la nique aux traditionnels schémas de couples français sur grand écran qui se constituent principalement d’un mec toujours avec une meuf 20 ans plus jeune.
Albert Dupontel, le mec qui fait peur
Avec ce regard qui n’appartient qu’à lui, on a beau le voir parfois dans des rôles plus sérieux, il y a toujours un truc qui fait flipper dans le fond du coin de l’oeil.
Jean-Paul Rouve, le pote loser
C’est comme ça c’est son emploi et il le fait très bien, souvent sympathique, souvent un peu casse-couille quand même c’est le boulet qu’on se traîne en toutes circonstances.
Adèle Exarchopoulos, le meuf qui pleure la bouche ouverte
J’adore son jeu de comédienne ultra calibré en humidité faciale.
On a aussi les acteurs qui jouent toujours dans le même genre de film, coucou Laurent Lucas le malaise.