Paye ta shnek est un site web créé en 2012 par Anaïs Bourdet qui recueille des témoignages de femmes victimes de harcèlement de rue. Cet espace numérique apparait comme un précurseur, un lanceur d’alertes sur la dénonciation du harcèlement de rue et des agressions sexuelles. Parce que laissez-moi vous dire qu’avant la vague MeToo on en parlait beaucoup moins de tout ça, et que les comptes comme Pépites Sexistes y en avait pas beaucoup. En juin 2019, la fondatrice du site a annoncé qu’elle arrêtait de le mettre à jour et après avoir fait ce top on comprend qu’elle n’ait plus eu la force de lire ces témoignages… Encore pire que la pub machiste.
Ca commence bien.
Médusé devant tant de clichés sexistes et racistes.
Spoiler : c'est la même chose parce que, spoiler : ça reste un être humain. Dingue non ?
J'aime quand c'est argumenté comme ça
L'art du compliment.
La classique.
Eduquez vos fils.
Ouvrez votre cerveau sinon.
Non.
Ah bah super ça. Merci beaucoup monsieur de votre bonté d'âme.
Faux archi faux.
Le genre de compliment qu'on aime recevoir.
Ah oups pas moi. Deso pas deso.
Une notion toute personnelle du respect.
Mais sérieusement ?
Waoh, qui résisterait à une telle offre ?
J'ai plus les mots.
...
Heureusement que les gens sont là pour intervenir.
Non parce que non c'est non en fait. Simple. Basique.
Et belle journée à vous tous !
Vous pouvez continuer à suivre le travail de Anaïs Bourdet via son nouveau projet basé sur la sororité : le compte Instagram Sis Sis la Famille, qui recense des témoignages d’entraide spontanée entre femmes. Et pour finir en beauté je vous laisse sur une citation de Simone de Beauvoir :
« Personne n’est plus arrogant envers les femmes, plus agressif ou méprisant, qu’un homme inquiet pour sa virilité. »
Simone De Beauvoir, Le Deuxième Sexe (1949)