On le craignait, c’est arrivé. L’équipe de France a traversé la coupe du monde comme un fantôme. Mais n’écrivons pas l’histoire avant la fin. Il reste un espoir de voir la France se qualifier constituant du coup l’un des plus grands miracles de l’histoire de la coupe du monde. « Dans le football tout est possible » entend-on à longueur de semaines match après match. C’est le moment de leur montrer. Il y a même 11 bonnes raisons d’y croire.
- Le plan secret : ça fait 6 ans que Domenech commence toutes ses interviews par « ça, on le savait ». Impossible donc d’imaginer qu’il n’ait rien prévu sur ce coup là. Sans doute pour mieux enfoncer RMC, et globalement tout le monde, après la qualif. En demandant des excuses publiques. Machiavélique.
- Une équipe toute neuve : Il reste encore 11 mecs qui n’ont pratiquement pas joué et qui en ont sans doute plus envie que d’autres. Et si c’étaient les bons ?
- Un groupe assaini : Carrasso n’est plus dans le groupe et à priori il se murmure que c’était lui la brebis galeuse, la tête pensante du côté obscur. C’est Ribery qui aurait lâché l’info, tout en mettant du dentifrice sur la poignée de porte de la chambre de Gourcuff.
- La science : Il n’est pas possible d’aller plus bas quand tu as touché le fond : c’est une loi de la physique.
- La repentance : les joueurs vont tout faire pour offrir une sortie digne à Thierry Henry, mais le plus tard possible: on vit ensemble, on meurt ensemble tout ça tout ça. Tout en se cotisant pour faire un cadeau de départ à la retraite au coach, au cas où…
- Une motivation fiscale intacte: en passant le 1er tour, les français auraient une prime taille mammouth, et changeraient de tranche fiscale pour bénéficier du tout nouveau paquet fiscal. C’est le comptable des bleus qui leur a fourni l’info dans le fascicule « Le coupe du monde, un investissement rentable ». C’est technique ok, mais pour eux ça compte.
- L’explication à la « Lost » : en réalité tout ça c’est un flash forward, ou un flash back on ne sait plus trop. La vraie compétition a lieu ailleurs, dans une autre dimension et la France a déjà 6 points au bout de 2 matchs. A moins que l’équipe de France ne se soit écrasée bien plus tôt, en 2008. Mais on n’est pas sûr. C’est compliqué Lost.
- Simplement l’orgeuil ?: Il reste, ou plutôt il doit certainement rester, un chouilla d’orgueil dans l’oeil de certains joueurs. Dans peu de joueurs et dans peu d’yeux certes, mais ça pourrait suffire contre les Bafanas.
- Des considérations bassement footbalistiques : en face c’est l’Afrique du Sud, loin d’être un monstre, et pas la Chine. Et l’Uruguay et le Mexique vont se battre pour éviter l’Argentine.
- On a déjà des phrases toutes prêtes pour ça : « Impossible n’est pas français » (Napoleon), « Ensemble, tout devient possible » (Napoléon II), « La victoire est en nous » (Adidas) : Avec tout ça, si on n’y arrive pas :-)
- Le miracle comptable : il est physiquement possible de se qualifier en avec 4 points. En 2006, c’était l’exploit du … Mexique. Sans doute pour aller mourir sur l’Argentine derrière certes, mais quand même. Tant que t’es vivant, t’es pas mort.
Oui, l’espoir est faible donc, mais on n’est pas des magiciens non plus. Et vous, vous en voyez d’autres ?