Entre le confinement et le couvre-feu, notre vie a beaucoup changé depuis le début de l’année. Dire qu’au dernier nouvel an, on trinquait en espérant le meilleur pour 2020… on était bien naïfs. Il y a évidemment des avantages à porter un masque et même des avantages à se reconfiner, mais la vie d’avant nous manque tout de même beaucoup. Heureusement, des petits trucs de la vie en 2020 nous rappellent parfois de bons souvenirs.
L'odeur du gel hydroalcoolique
Ça nous rappelle : Les shots de vodka à 3h du matin
Depuis le début de la pandémie (9 mois maintenant, un beau bébé), il n’est plus raisonnable de faire d’énormes soirées où l’on se met minable à coup de teq paf à la chaîne. Heureusement, l’odeur immonde du gel antibactérien permet de se remémorer ces bons moments.
La cohue dans les gares
Ça nous rappelle : Les festivals
S’il y a bien un truc qui appartient résolument à la vie d’avant, ce sont les festivals de musique. Aujourd’hui, il est impensable d’aller se murger la gueule au camping des Vieilles Charrues et de se trémousser dans la sueur de parfaits inconnus. Pour pallier ce manque, la foule dans les transports en commun est là pour propager ses miasmes. Parce que, comme chacun sait, le covid est présent dans les restaurants mais pas dans la ligne 13.
La semaine en isolement quand tu es cas contact
Ça nous rappelle : Ta L1 de sciences sociales à glander chez toi
Le verdict est tombé : tu es cas contact. La CPAM t’a appelé et t’a forcé sous la menace d’une arme à passer les sept prochains jours sous ta couette. Cela ne t’enchante pas mais ça te permet de passer une semaine entière à ne rien foutre chez toi. Etrangement, cela te rappelle vraiment tes premières années d’études où tu n’allais jamais en cours.
Le week-end à ne rien faire chez toi
Ça nous rappelle : Les lendemains de cuite à comater sur le canapé
Depuis le couvre-feu, tu as redécouvert ce que c’était de ne rien faire de ton week-end et ça ne t’était plus beaucoup arrivé depuis le déconfinement. Tu regardes la télé, tu glandes sur Instagram et surtout, tu dors beaucoup trop. En fait, ton dimanche aprem’ ressemble à s’y méprendre au lendemain cuite que tu connaissais bien avant la pandémie, le mal de crâne en moins.
Tes potes cas contact qui ne peuvent plus sortir
Ça nous rappelle : Ta fête d’anniversaire où personne n’est venu
Ah bah zut, tes amis ne peuvent pas venir regarder Koh Lanta chez toi car ils sont cas contact, voire carrément malades ces gros schlags. Alors, tu vas de nouveau passer la soirée seul chez toi. Rien de vraiment nouveau à vrai dire car tes amis n’étaient pas vraiment présents pour toi avant la pandémie. Trouve-toi des vrais potes non ?
Les rayons de cuisine communautaire
Ça nous rappelle : Les voyages à l’étranger
Il y a quelques jours, Darmanin criait au scandale concernant les rayons de supermarché « communautaire ». On en vient à regretter ce bon vieux Castaner qui avait le bon goût de ne pas nous emmerder quand on achetait du beurre salé ou un kit Old El Paso.
Suer dans ton masque
Ça nous rappelle : La salle de sport
Les salles de sport ont fermé depuis quelques temps déjà dans de nombreuses villes de France. Alors, on retrouve cette sensation d’effort comme on peut. Pour moi, c’est grâce à la sueur sous le masque quand je monte les escaliers. J’allais quand même pas commencer à faire du sport chez moi, il y a des limites à la motivation.
Le voisin et sa perceuse
Ça nous rappelle : Le son des soirées techno
Le télétravail, c’est un max de fun. Encore plus quand le voisin fait des travaux du matin au soir. Au bout de 5h de bruit de perceuse, on a deux options : perdre sa santé mentale ou se persuader que ce son terrible est en fait de la techno. Seule solution : prendre un taz et danser seul chez soi (c’est une blague ne faites pas ça).
La perte du goût
Ça nous rappelle : L’époque où tu buvais du Monbazillac en soirée
Le covid, c’est le port du masque et des théories du complot, mais c’est aussi un symptôme peu grave et un peu chiant : la perte du goût et de l’odorat. Si tu as connu cet état étrange, tu as surement goûté l’intégralité du contenu de ton frigo pour tester les limites de ce super-pouvoir. Et puis, tant qu’à faire, autant en profiter pour manger ces haricots en boîte qui trainent dans ton placard depuis 2 ans. Cette détresse alimentaire te rappelle tes soirées étudiantes où tu pouvais manger et boire n’importe quoi tant que le prix ne dépassait pas 1,50€. (On rappelle que boire du Monbazillac est un truc qu’il faut arrêter de faire quand on n’est plus étudiant).
La queue pour le test PCR
Ça nous rappelle : La sortie du dernier iPhone
Quand on veut (ou doit) faire un test PCR pour enfin savoir si on est covidé, il faut se lever à 5h30 et faire 3h de queue devant le labo d’analyses médicales. C’est nul, on s’emmerde et il y a trop de monde autour. Un peu comme la queue devant l’Apple store avec les gens qui plantent leur tente pour être sûr d’obtenir cet objet tant attendu. Mais bon, ça c’était dans le monde d’avant.
Si la vie d’avant te manque, tu peux découvrir les phrases qu’on dit d’un test PCR et du sexe et les phrases de 2020 qu’on ne comprendrait pas en 2019, « ah toi aussi t’es cas contact ? ».